Re: Anti-fascisme et censure en France
Publié : 02 mars 2011, 21:21
Bon, comme on en vient à de l'Ad Hominem à tour de bras en pointant des petits bouts tout en ignorant ce que je crois être des arguments quand même plus pertinents sur le sujet que de savoir si je n'ai pas une mauvaise impression des français de cette époque-là (
), je me retire de ce sujet, je vous laisse juste l'état des lieux du pour et du contre ( mais peut-être pas exhaustif ) sur la loi Gayssot, tiré du wiki correspondant.
Faites votre marché, mais sans moi, merci. Je me suis exprimé, je ne voterai pas une pétition ayant pour but, notamment, de supprimer cette loi, je n'ai rien à ajouter de plus.

Faites votre marché, mais sans moi, merci. Je me suis exprimé, je ne voterai pas une pétition ayant pour but, notamment, de supprimer cette loi, je n'ai rien à ajouter de plus.
Wiki- Gayssot a écrit : Les opposants à la loi disent que celle-ci instaure une « vérité officielle» exceptionnelle sur un point particulier de l'histoire de la seconde guerre mondiale, et nuit donc à la recherche historique générale.
Ses partisans prétendent que ce n'est pas le cas puisque la réalité, dans le cas présent, est connue. Selon Gilles Karmasyn, webmestre d'un site de référence sur le négationnisme, « La loi ne fixe pas la réalité. Elle prend acte de la réalité » (voir son étude, La loi Gayssot et ses critiques de bonne foi). Pour eux, cette loi n'est pas une entrave à la recherche historique puisque l'idéologie nazie, la politique d'extermination ou l'interprétation du génocide sont toujours étudiables tant que l'existence et l'ampleur du génocide ne sont pas niées.
L’historien et ancien ministre Max Gallo : « Pour l'historien, il n'est pas admissible que la représentation nationale dicte "l'histoire correcte, celle qui doit être enseignée". Trop de lois déjà • bien intentionnées • ont caractérisé tel ou tel événement historique. Et ce sont les tribunaux qui tranchent. Le juge est ainsi conduit à dire l'histoire en fonction de la loi. Mais l'historien, lui, a pour mission de dire l'histoire en fonction des faits[5]. »
Le député européen Jean-Louis Bourlanges (UDF) : « Je suis extrêmement réservé, depuis toujours, à toutes ces lois que je trouve d'inspiration soviétique en réalité, toutes ces lois qui consistent à dire la façon dont on doit parler de l'histoire, que ce soit la loi Gayssot sur le révisionnisme, la loi Taubira, celle sur l'esclavage, ou cette loi sur le passé colonial, je trouve inadmissible que l'État aille au-delà de ce qui est son rôle[6]. » De même, l'intellectuel américain Noam Chomsky fustige une loi qui « a pour effet d’accorder à l'État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s'écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme »[7], une loi que « Staline et Goebbels auraient admirée »[8].
Didier Daeninckx (écrivain), Alain Jakubowicz (avocat), Serge Klarsfeld (avocat), Claude Lanzmann (cinéaste), Denis Tanovic (cinéaste), Yves Ternon (historien) (liste non limitative) : « Le législateur ne s’est pas immiscé sur le territoire de l’historien. Il s’y est adossé pour limiter les dénis afférents à ces sujets historiques très spécifiques, qui comportent une dimension criminelle, et qui font en tant que tel l’objet de tentatives politiques de travestissements. Ces lois votées ne sanctionnent pas des opinions mais reconnaissent et nomment des délits qui, au même titre que le racisme, la diffamation ou la diffusion de fausses informations, menacent l’ordre public[9]. »