Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme
Publié : 27 janv. 2012, 20:32
@Etienne.
« L'auteur n'est pas scientifique. Elle n'est pas tenue à la rigueur scientifique. »
Non c’est vrai, elle n’est pas tenue, dans un sens, à la rigueur scientifique. Mais le fait de faire un film augmente la pression pour que ce qu’elle affirme au sujet de la science soit véridique, si elle tient à conserver ou gagner une crédibilité. Sophie Robert« joue » à la scientifique, avec ses affirmations dans son film. Je remet donc les pendules à l’heure pour les gens qui se seraient laisser hypnotiser par ses propos d’apparence scientifique. Sophie Robert, dans son film, fait porter ses propos en disant qu’ils proviennent de Monica Zilbocicius, qui n’a jamais tenu de tels propos.
« Elle a généralisé un peu vite c'est vrai, c'est pas pour autant condamnable judiciairement parlant. »
Tout à fait d’accord avec ça, on s’entend là-dessus. Génial, on va fêter ça ensemble. Que dirais-tu d’une bouteille de champagne !
Je discute de choses et d’autres, c’est tout, Étienne. Je n’ai jamais pensé, ou écrit, que le film était condamnable judiciairement pour ça. elle a été condamnée pour d’autres raisons, et je te les rappelle : pour avoir dénaturés les propos des trois plaignants., Le tribunal relève que certains des extraits des entretiens avec les psychanalystes sont parfois précédés, dans le montage final, de questions différentes de celles posées lors de l'enregistrement. La loi en France permet une telle condamnation.
« J'ai l'impression que tu passes complétement à côté de la question de la liberté d'expression, on a le droit en démocratie de se tromper, même de mentir. »
<
Je ne me suis jamais prononcée sur cette question de liberté d’expression. Alors tu ne peux savoir ce que j’en pense. Je me suis concentrée sur la véracité probable des accusations des psy qui ont affirmé depuis le début que des questions avaient été tronquées au montage et mis devant des réponses qui n’avaient aucunement rapport. Le juge leur a donné raison sur ce point. Ce que j’ai remarqué c’est que, en s’appuyant sur le droit à la liberté d’expression, plusieurs personnes ont cru qu’ils pouvaient dire n’importe quoi au sujet de ce qui s’est réellement passé durant le montage du film. Liberté d’expression, d’accord. Mais il faut assumer, et être prêt à dire « son montage vidéo n’a pas été honnête ni rigoureux, mais elle devrait pas avoir à subir des dommages judiciaires pour autant ».
Je ne sais pas trop quoi en penser, de la question de la liberté d’expression, c’est discutable et je comprends l’argumentation sur ce point, et le respecte. La plupart des psy qui apparaissent dans le film, quoiqu’ils affirment que leurs propos ont été dénaturés, ne choisissent pas la voie judiciaire. Ce n’est pas leur genre, de vouloir censurer un film. Il est concevable que c’est en raison du droit d’expression, que tu mentionnes à juste titre, qu’ils choisissent de ne pas porter plainte en justice. Les trois psy de la CIPPA, ainsi qu’Aldo Naouri, ont opté plutôt pour un droit de réponse, qu’ils ont exercé dans leurs mises au point respectives.
La liberté d’expression est une chose, mais la liberté de faire appel aux tribunaux, ça aussi, il faut le reconnaitre. On peut ne pas être d’accord avec ça, mais les plaignants ont le droit de le faire. Ils ont choisi cette voie, c’était leur choix.
Le droit d’expression est une chose, la vérité sur le montage en est une autre. ce qui m’intéresse dans cette affaire, c’est la qualité du travail de documentariste, sa rigueur et honnêteté intellectuelle dans le choix de son montage vidéo. Que veux-tu, dans la vie on choisit les sujets qui nous intéresse.
On peut être en désaccord avec la décision des plaignants de porter plainte en justice, mais être tout de même d’accord que leurs propos ont été dénaturés.
« Il y aurait beaucoup à dire sur ton propre manque de rigueur, par exemple :
Et le tableau est encore moins impressionnant quand on considère les données 2 de cette même chercheuse, cette fois-ci en 2009, auprès d’enfants NON AUTISTES. 29% présentaient des anomalies dans….le sillon temporal supérieur. Tiens donc, quelle surprise !. Ces informations mettent en perspective la fréquence de telles anomalies chez les personnes atteintes de troubles autistiques. On se retrouve donc avec des données comparatives de 80% (autistes) versus 29% (non autistes).
C'est faux !!! T'as rien compris ! Les 29% de l'étude de 2009 sont autistes ! «
T’as raison, je me suis largement foudroyée sur ce point. J’ai déjà corrigé l’erreur.
Vois-tu, je n’ai pas du tout peur de me remettre en question. C’est ce qui différencie ma démarche, qui est honnête, à la démarche de Sophie Robert et de ses souteneurs. Ils ont des idées fixes, et toi aussi d’ailleurs Étienne, et s’acharnent à croire des choses, même quand on leur présente de bons arguments. Tu m’as donné un argument, je révise mon erreur. Veux-tu parier 100$ avec moi Étienne que Sophie Robert ne remettra pas en question son affirmation « tous les enfants autistes présentent des anomalies cérébrales dans le sillon temporal » , en admettant avoir commis une erreur, comme je viens tout juste de le faire? Elle ne le fera pas, et si tu veux parier 100$ là dessus, je suis partante à 100 milles à l’heure.,
« Pour des raisons X, ces gens veulent à tout prix écarter la simple possibilité qu’il puisse exister des facteurs étiologiques autres que génétiques dans la survenue de l’autisme.
Tu renverse la charge de la preuve.
Pour des raisons x les psychanalystes français considèrent que l'autisme reposent principalement sur des causes non génétiques, sans jamais en avoir apporté la preuve. »
Tu ne sais pas ce que veux dire renverser la charge de la preuve. Tu parles des psy, alors
que je te parles des souteneurs de Sophie Robert. Mais bon, si tu insistes à parler des psy, alors allons-y gaiment.
Quelle grave et grossière erreur tu fais de dire que LES psychanalystes (comme s’ils pensaient tous la même chose, c’est ridicule) considèrent que l’autisme reposent principalement sur des causes non génétiques. Il y en a de toutes les couleurs, des psychanalystes, ayant des croyances diverses.
Je te donne un élément de preuve selon que tu as tort d’affirmer que LES psychanalystes considèrent..blablabla ». Le rapport de Valérie Letard, publié en début d’année, indique clairement, et je cite « La très grande majorité des psychiatres qui s’occupent d’enfants autistes, a abandonné la théorie psychogénétique, mais reste attachée à une position soignante, prenant en compte les aspects affectifs et cognitifs ainsi que l’importance de l’histoire individuelle de l’enfant dans son contexte familial et culturel »
(référence :
Evaluation de l’impact du Plan Autisme 2008-2010 . Rapport de Valérie Letard présentée à Roselyne Bachelot, ministre de la solidarité et de la cohésion sociale. Déc 2011
http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/r ... tard-1.pdf)
« Un marqueur biologique d’une maladie n’est pas la découverte de la CAUSE de cette dernière. On peut passer aux rx la jambe cassée d’une personne qui vient d’avoir un accident de vélo. La fracture de la jambe qu’on pourra observer sur le film radiologique explique bien sûr les difficultés à marcher, mais la fracture ne nous informe pas sur l’accident qui a eu lieu.
Cette remarque idiote ne prends pas en compte ce fait :
Chez les jumeaux monozygotes dans 82 % des cas les deux frères sont atteints contre 24 % chez les dizygotes. Ces données suggèrent une forte prédisposition génétique[5].
« L'"accident" a très probablement eu lieu avant la naissance, aucun élément ne vient appuyer que les mères ont quelque choses à se reprocher. »
euh, ai-je loupé un épisode, Étienne, ou quoi ? Ai-je écrit le mot mère à quelque part dans mes dernieres commentaires ? Ai-je accusé les mères de l’autisme de leur enfant? Es-tu paranoiaque toi aussi, à t’imaginer que j’accuse les mères ? Ce que je dis, simplement,c’est que ces gens là ne sont pas ouverts à accueillir les données scientifiques, sauf celle qui font leur affaire. Je le sais, pour avoir échangé et lu les discussions régulièrements sur les forums. Je sais de quoi je parle, je ne leur ai pas mis une étiquette d’emblée sans leur laisse la chance de se prendre. Leur comportement est pitoyable, et se répète, inlassablement. C’est pathétique. Ils sont malhonnêtes intellectuellement, en plus d’être sans nétiquette (n’hésitent pas à traiter les gens de vicieux, gros porc, conasse etc).
Je dis aussi qu’un marqueur biologique d’une maladie n’est pas la découverte de la cause de la maladie. N’ai-je pas raison, n’est-ce pas rigoureux et prudent de l’affirmer ?
Tu me parle des études sur des jumeaux qui suggèrent une forte prédisposition génétique, mais je n’ai rien contre cette idée ! Bien sûr que les études sur les jumeaux suggèrent l’importance du facteur génétique, il est vraiment pas à négliger ! Ce n’est pas de ça que je parle ! Je parle du fait que les partisans de Sophie Robert, dans l’ensemble, sont agressifs à l’endroit de toute personne qui suggèrera une simple hypothèse d’un facteur étiologique parmi tant d’autres de l’autisme. Ces gens là veulent croire au tout génétique, au 100% génétique et 0% environnemental. Or les faits ne tendent pas vers cette hypothèse, mais alors pas du tout. Les faits scientifiques tendent à nous démontrer que l’autisme est d’étiologie multifactoriel, incluant à la fois le génétique et l’environnemental. Un chercheur qui écrirait que « tous les autistes présentent des anomalies au sillon temporal, ce qui indique que l’autisme est causé à 100% par la génétique » ne se ferait, heureusement, jamais publier dans un journal revue par les pairs.
Une étude récente a été publiée qui fait réviser à la baisse l’importance de la génétique, et à la hausse l’importance du côté environnemental. Cette étude est-elle biaisée ? ça reste à voir, mais elle a été publiée en 2011. La conclusion des auteurs de l’étude est : la susceptibilité au troubles du spectre autistique a une composante génétique modérée et une substantielle composante liée à l’environnement partagé. (Joachim Hallmayer et ses coll. Genetic Heritability and Shared Environmental Factors Among Twin Pairs With Autism. Archives of general psychiatry. 2011. http://cirge.stanford.edu/Hallmayer%202011.pdf)
« L'auteur n'est pas scientifique. Elle n'est pas tenue à la rigueur scientifique. »
Non c’est vrai, elle n’est pas tenue, dans un sens, à la rigueur scientifique. Mais le fait de faire un film augmente la pression pour que ce qu’elle affirme au sujet de la science soit véridique, si elle tient à conserver ou gagner une crédibilité. Sophie Robert« joue » à la scientifique, avec ses affirmations dans son film. Je remet donc les pendules à l’heure pour les gens qui se seraient laisser hypnotiser par ses propos d’apparence scientifique. Sophie Robert, dans son film, fait porter ses propos en disant qu’ils proviennent de Monica Zilbocicius, qui n’a jamais tenu de tels propos.
« Elle a généralisé un peu vite c'est vrai, c'est pas pour autant condamnable judiciairement parlant. »
Tout à fait d’accord avec ça, on s’entend là-dessus. Génial, on va fêter ça ensemble. Que dirais-tu d’une bouteille de champagne !
Je discute de choses et d’autres, c’est tout, Étienne. Je n’ai jamais pensé, ou écrit, que le film était condamnable judiciairement pour ça. elle a été condamnée pour d’autres raisons, et je te les rappelle : pour avoir dénaturés les propos des trois plaignants., Le tribunal relève que certains des extraits des entretiens avec les psychanalystes sont parfois précédés, dans le montage final, de questions différentes de celles posées lors de l'enregistrement. La loi en France permet une telle condamnation.
« J'ai l'impression que tu passes complétement à côté de la question de la liberté d'expression, on a le droit en démocratie de se tromper, même de mentir. »
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Je ne me suis jamais prononcée sur cette question de liberté d’expression. Alors tu ne peux savoir ce que j’en pense. Je me suis concentrée sur la véracité probable des accusations des psy qui ont affirmé depuis le début que des questions avaient été tronquées au montage et mis devant des réponses qui n’avaient aucunement rapport. Le juge leur a donné raison sur ce point. Ce que j’ai remarqué c’est que, en s’appuyant sur le droit à la liberté d’expression, plusieurs personnes ont cru qu’ils pouvaient dire n’importe quoi au sujet de ce qui s’est réellement passé durant le montage du film. Liberté d’expression, d’accord. Mais il faut assumer, et être prêt à dire « son montage vidéo n’a pas été honnête ni rigoureux, mais elle devrait pas avoir à subir des dommages judiciaires pour autant ».
Je ne sais pas trop quoi en penser, de la question de la liberté d’expression, c’est discutable et je comprends l’argumentation sur ce point, et le respecte. La plupart des psy qui apparaissent dans le film, quoiqu’ils affirment que leurs propos ont été dénaturés, ne choisissent pas la voie judiciaire. Ce n’est pas leur genre, de vouloir censurer un film. Il est concevable que c’est en raison du droit d’expression, que tu mentionnes à juste titre, qu’ils choisissent de ne pas porter plainte en justice. Les trois psy de la CIPPA, ainsi qu’Aldo Naouri, ont opté plutôt pour un droit de réponse, qu’ils ont exercé dans leurs mises au point respectives.
La liberté d’expression est une chose, mais la liberté de faire appel aux tribunaux, ça aussi, il faut le reconnaitre. On peut ne pas être d’accord avec ça, mais les plaignants ont le droit de le faire. Ils ont choisi cette voie, c’était leur choix.
Le droit d’expression est une chose, la vérité sur le montage en est une autre. ce qui m’intéresse dans cette affaire, c’est la qualité du travail de documentariste, sa rigueur et honnêteté intellectuelle dans le choix de son montage vidéo. Que veux-tu, dans la vie on choisit les sujets qui nous intéresse.
On peut être en désaccord avec la décision des plaignants de porter plainte en justice, mais être tout de même d’accord que leurs propos ont été dénaturés.
« Il y aurait beaucoup à dire sur ton propre manque de rigueur, par exemple :
Et le tableau est encore moins impressionnant quand on considère les données 2 de cette même chercheuse, cette fois-ci en 2009, auprès d’enfants NON AUTISTES. 29% présentaient des anomalies dans….le sillon temporal supérieur. Tiens donc, quelle surprise !. Ces informations mettent en perspective la fréquence de telles anomalies chez les personnes atteintes de troubles autistiques. On se retrouve donc avec des données comparatives de 80% (autistes) versus 29% (non autistes).
C'est faux !!! T'as rien compris ! Les 29% de l'étude de 2009 sont autistes ! «
T’as raison, je me suis largement foudroyée sur ce point. J’ai déjà corrigé l’erreur.
Vois-tu, je n’ai pas du tout peur de me remettre en question. C’est ce qui différencie ma démarche, qui est honnête, à la démarche de Sophie Robert et de ses souteneurs. Ils ont des idées fixes, et toi aussi d’ailleurs Étienne, et s’acharnent à croire des choses, même quand on leur présente de bons arguments. Tu m’as donné un argument, je révise mon erreur. Veux-tu parier 100$ avec moi Étienne que Sophie Robert ne remettra pas en question son affirmation « tous les enfants autistes présentent des anomalies cérébrales dans le sillon temporal » , en admettant avoir commis une erreur, comme je viens tout juste de le faire? Elle ne le fera pas, et si tu veux parier 100$ là dessus, je suis partante à 100 milles à l’heure.,
« Pour des raisons X, ces gens veulent à tout prix écarter la simple possibilité qu’il puisse exister des facteurs étiologiques autres que génétiques dans la survenue de l’autisme.
Tu renverse la charge de la preuve.
Pour des raisons x les psychanalystes français considèrent que l'autisme reposent principalement sur des causes non génétiques, sans jamais en avoir apporté la preuve. »
Tu ne sais pas ce que veux dire renverser la charge de la preuve. Tu parles des psy, alors
que je te parles des souteneurs de Sophie Robert. Mais bon, si tu insistes à parler des psy, alors allons-y gaiment.
Quelle grave et grossière erreur tu fais de dire que LES psychanalystes (comme s’ils pensaient tous la même chose, c’est ridicule) considèrent que l’autisme reposent principalement sur des causes non génétiques. Il y en a de toutes les couleurs, des psychanalystes, ayant des croyances diverses.
Je te donne un élément de preuve selon que tu as tort d’affirmer que LES psychanalystes considèrent..blablabla ». Le rapport de Valérie Letard, publié en début d’année, indique clairement, et je cite « La très grande majorité des psychiatres qui s’occupent d’enfants autistes, a abandonné la théorie psychogénétique, mais reste attachée à une position soignante, prenant en compte les aspects affectifs et cognitifs ainsi que l’importance de l’histoire individuelle de l’enfant dans son contexte familial et culturel »
(référence :
Evaluation de l’impact du Plan Autisme 2008-2010 . Rapport de Valérie Letard présentée à Roselyne Bachelot, ministre de la solidarité et de la cohésion sociale. Déc 2011
http://www.solidarite.gouv.fr/IMG/pdf/r ... tard-1.pdf)
« Un marqueur biologique d’une maladie n’est pas la découverte de la CAUSE de cette dernière. On peut passer aux rx la jambe cassée d’une personne qui vient d’avoir un accident de vélo. La fracture de la jambe qu’on pourra observer sur le film radiologique explique bien sûr les difficultés à marcher, mais la fracture ne nous informe pas sur l’accident qui a eu lieu.
Cette remarque idiote ne prends pas en compte ce fait :
Chez les jumeaux monozygotes dans 82 % des cas les deux frères sont atteints contre 24 % chez les dizygotes. Ces données suggèrent une forte prédisposition génétique[5].
« L'"accident" a très probablement eu lieu avant la naissance, aucun élément ne vient appuyer que les mères ont quelque choses à se reprocher. »
euh, ai-je loupé un épisode, Étienne, ou quoi ? Ai-je écrit le mot mère à quelque part dans mes dernieres commentaires ? Ai-je accusé les mères de l’autisme de leur enfant? Es-tu paranoiaque toi aussi, à t’imaginer que j’accuse les mères ? Ce que je dis, simplement,c’est que ces gens là ne sont pas ouverts à accueillir les données scientifiques, sauf celle qui font leur affaire. Je le sais, pour avoir échangé et lu les discussions régulièrements sur les forums. Je sais de quoi je parle, je ne leur ai pas mis une étiquette d’emblée sans leur laisse la chance de se prendre. Leur comportement est pitoyable, et se répète, inlassablement. C’est pathétique. Ils sont malhonnêtes intellectuellement, en plus d’être sans nétiquette (n’hésitent pas à traiter les gens de vicieux, gros porc, conasse etc).
Je dis aussi qu’un marqueur biologique d’une maladie n’est pas la découverte de la cause de la maladie. N’ai-je pas raison, n’est-ce pas rigoureux et prudent de l’affirmer ?
Tu me parle des études sur des jumeaux qui suggèrent une forte prédisposition génétique, mais je n’ai rien contre cette idée ! Bien sûr que les études sur les jumeaux suggèrent l’importance du facteur génétique, il est vraiment pas à négliger ! Ce n’est pas de ça que je parle ! Je parle du fait que les partisans de Sophie Robert, dans l’ensemble, sont agressifs à l’endroit de toute personne qui suggèrera une simple hypothèse d’un facteur étiologique parmi tant d’autres de l’autisme. Ces gens là veulent croire au tout génétique, au 100% génétique et 0% environnemental. Or les faits ne tendent pas vers cette hypothèse, mais alors pas du tout. Les faits scientifiques tendent à nous démontrer que l’autisme est d’étiologie multifactoriel, incluant à la fois le génétique et l’environnemental. Un chercheur qui écrirait que « tous les autistes présentent des anomalies au sillon temporal, ce qui indique que l’autisme est causé à 100% par la génétique » ne se ferait, heureusement, jamais publier dans un journal revue par les pairs.
Une étude récente a été publiée qui fait réviser à la baisse l’importance de la génétique, et à la hausse l’importance du côté environnemental. Cette étude est-elle biaisée ? ça reste à voir, mais elle a été publiée en 2011. La conclusion des auteurs de l’étude est : la susceptibilité au troubles du spectre autistique a une composante génétique modérée et une substantielle composante liée à l’environnement partagé. (Joachim Hallmayer et ses coll. Genetic Heritability and Shared Environmental Factors Among Twin Pairs With Autism. Archives of general psychiatry. 2011. http://cirge.stanford.edu/Hallmayer%202011.pdf)