PapaVG a écrit :je suis absolument pas convaincu par ton explication, oui tu adhères à une partie des raisons éthiques des végétariens (qui le sont pour raisons éthiques, c'est toujours faux d'assimiler l'ensemble des végétariens à une idéologie, c'est un régime alimentaire). Que certains végétariens ont d'autres raisons que celle là, ne change rien à l'affaire.
C'est vraiment comme si ça te faisait mal de dire que tu pouvais avoir quelque chose en commun avec les végétariens éthiques.
Bah à te lire t'as toujours pas compris ce que je dis...
Je recommence une dernière fois :
l'avis éthique concernant la souffrance des animaux tout le monde peut l'avoir, végéta*ien ou non.
Donc ce n'est pas une éthique végéta*ienne, c'est une éthique disons empathique.
Il ne fait aucun doute que
je partage cette éthique avec tous les végétariens qui la partage aussi. J'ai bien ça en commun avec je pense la plupart des végétariens, ça plus plein plein d'autres trucs par exemple on doit tous plus ou moins être d'accord que tuer le voisin parce qu'on a des vues sur sa femme c'est mal.
Alors faut arrêter avec cette idée ridicule là : "C'est vraiment comme si ça te faisait mal de dire que tu pouvais avoir quelque chose en commun avec les végétarien" je sais pas comment le dire mieux que cela.
C'est franchement lourd de se voir coller une étiquette d'intolérance sur le dos alors que j'ai déjà exprimé clairement mon point de vue à ce sujet :"je dis que la prise en compte de la souffrance animale n'est pas spécifique aux végétariens, je ne dis pas qu'on ne partage pas cette valeur je dis le contraire
oui on la partage"
Je continue, si la plupart des végétariens et moi on partage la même éthique empathique mais que eux sont végétariens et moi non, il doit y avoir quelque chose qui nous sépare (je parle pas de nature mais bien de vision du monde), et à mon avis c'est la question de la moralité de tuer pour se nourrir.
"tuer pour se nourrir c'est mal" : encore une fois de plus, tu tournes en ridicule les raisons éthiques des végétariens. Réduire à cette affirmation générale, sans contexte, sans précision sur à qui cela s'applique et dans quelle cadre c'est extrèmement réducteur
Je ne tourne rien en ridicule, tu vois du mépris et de la suffisance caché dans tout ce que je dis, j'essaye juste de donner ma pensée le plus simplement possible. J'ai de plus pris soin de préciser qu'il y avait un continuum de position possible que la question n'était sans doute pas tranchée de façon binaire pour la plupart des gens.
C'est l'impasse
tu as au moins affirmé que le végétarisme ne servait à rien.
Non, c'est faux.
J'ai toujours eu des potes végétariens, ça n'a pas l'air de les rendre malheureux, ils sont en accord avec leur idéal, ils ont compris que je ne le partageai pas, ils essaient pas de me faire changer, pareil pour moi, tout va bien.
Je l'ai déjà dit : je n'ai aucun problème avec le fait qu'on soit végétarien. Il est bien plus utile d'être en accord avec soi-même que de ne pas l'être.
Rien que d'associer ton "tuer pour se nourrir c'est mal" à tous les végés c'est du grand n'importe quoi. Je connais des végés qui n'en ont pas grand chose à faire du sort des animaux.
Alors là faut qu'on m'explique : allergie alimentaire, contrainte sociale (famille, conjoint), religion ?
Si c'est imposé par une croyance autre que celle que tuer pour se nourrir c'est mal, ça change pas grand chose à mon propos, je suis quasi sûr que je la partage pas et que je peux répondre ok chacun fait ce qu'il veut mais je n'adhère pas à ta croyance.
Végétarien ou végétalien ?
Il y a des gens qui aiment pas la viande alors végétarien par goût ça me semble tout à fait probable, mais se passer de produit lacté, de viande, de poisson, de volailles sans que ça n'est de rapport avec le sort des animaux là je suis dubitatif.
je trouve ta comparaison avec tes conseils de lingettes à l'ouest. C'est des dizaines d'annecdotes que j'ai vécu ou qu'on m'a raconté sur les critiques parfois extrèmement violentes que tu reçois de la part du personnel médical.
Tu ne te trompes complètement si tu penses que les interventions consistent à te donner des conseils d'alimentation végétarienne, pour la simple et bonne raison qu'ils en sont incapable. Un généraliste en France doit avoir en tout et pour tout environ 5h de cours de nutrition (dépassé) durant toute sa formation. Des infirmières qui viennent te reprocher d'être un mauvais père parce que tu as choisi un régime omnivore pour ton enfant, ça doit pas courir les hôpitaux.
Tu te retrouves face à des infirmières, des pédiatres qui t'expliquent que ce que tu fais n'est pas responsable, qu'un enfant à besoin de protéines animales et autres conneries du genre.
L'expérience que j'évoquais, c'est l'hospitalisation de ma fille d'environ 1an et demi pour une grosse bronchiolite pdt 3 jours. Ils n'ont pas été capable de lui servir autre chose que les mêmes petits pots de carottes et haricots verts à tous les repas, interdiction d'amener quelque chose de l'extérieur et surtout couplet culpabilisateur, genre parents indignes. Des anecdotes de ce genre on en a personnelement un certain nombre et pour en avoir discuter avec d'autres parents végés c'est extrèmement commun. J'ai vu tout un tas de témoignages d'ados surtout qui n'osent même plus aller chez le médecin quand ils sont malades car ils appréhendent la leçon de morale omnivore qui les attend. Ma copine souffrait d'endométriose mais ne le savait pas, était allée chez le gynéco pour lui parlait des intenses douleurs qu'elle ressentait. Diagnostique: c'est ton régime végétarien, au revoir.
Et ?
C'est quoi le rapport avec moi ?
C'est quoi le lien entre une médecine qui selon toi, est peu au fait de la réalité des végétar*ens et le reste de la société.
On te refuse l'entrée dans les boites, on te menace physiquement, on t'insulte dans la rue, tu as du mal à trouver un boulot, un logement à cause de ton régime alimentaire ?
Qu'est ce qui justifie que des vegés se comparent aux victime de l'homophobie, de la xénophobie, de l'islamophobie, de l'antisémitisme ?
Végéphobie c'est complétement exagéré comme terme.
Une personne obèse ou un handicapé souffre bien plus du regard et des remarques des autres qu'un végé, non ?
Faut relativiser un peu.
Et pas tout voir selon le prisme d'une scission entre les végés et les autres.