Pakete a écrit :Bonjour,
Il est difficile d'en déployer un minimum, vu le peu de rigueur de votre mémoire. Notez que ce n'est point une critique de votre mémoire, on ne peut pas dire qu'elle soit stable...
Mais pourquoi donc ?
Pakete a écrit :
Syndrome de persécution. Il a été rapide celui là.
Je ne me sens pas persécuté, je suis tout simplement étonné que, sur un site réputé poli, après les esclandres de ce fil, je sois encore «en vie». On dira ce qu'on voudra, mais je ne suis tout de même pas assez zozo pour être venu m'aventurer ici avec mes histoires sans savoir que je ne recueillerais pas que des applaudissements...
Parlant de syndrome, il serait agréable qu'on se guérisse ici de celui qui consiste à lancer des diagnostics gratuits de ce genre, que des professionnels chevronnés prennent beaucoup de temps à formuler, et ce, uniquement pour des patients qu'ils ont examinés en clinique.
Ce n'est donc qu'une manoeuvre absolument dépourvue de rigueur, cherchant simplement à nuire à la crédibilité de la personne visée, pour des considérations futures.
Bref, si vous voulez que nous demeurions bons amis, abstenez-vous donc de me traiter de malade. OK ?
Merci à l'avance
J'ai une question à vous poser, néanmoins: qu'est ce qui ne vous plaît pas dans les faits que:
1) la mémoire nous joue des tours, ce qui est un fait accompli (malheureusement) et que ce que nous croyons s'être passé est de plus en plus imprécis avec le temps
et
2) Il arrive à tout le monde d'avoir "du nez" à un moment ou à un autre de sa vie, ce qui rend ces "prémonitions" tout à fait banales.
...?
À la première question, j'ai répondu plus haut. Vous n'étiez pas là, je ne vous demanderai pas de vous taper les 7 pages, je reprends donc.
Oublier des détails est une chose. Mais oublier l'essence même de ce qui s'est passé en est une autre. Dès le moment où ces situations se sont produites, jusqu'à aujourd'hui, la nature de la situation n'a pas changé. Dès le moment où c'est arrivé, moi — et mes témoins, faut-il le rappeler — avons interprété ça comme une étonnante affaire, et, dans son essence, c'est encore comme ça qu'on la voit. Et comme ça que je la décris. Peu importe si une bâtisse à 200 mètres de là était une église ou une université, c'est de l'événement dont on se rappelle, pas du décor.
Sinon, quoi ? J'aurais, il y a 40 ans, trouvé ça anodin, puis, à la longue, ou brusquement un jour, je me serais mis à trouver ça spécial ? Et mes amis en même temps ? C'est un cheminement mnémonique qui vous paraît plausible ?
Je signale aussi que le fait de tenir absolument à ce que mon souvenir soit inexact revient logiquement à admettre que s'il l'était, mon hypothèse serait également exacte. Croyez que j'ai pris fort bonne note de cet «aveu», car, que ça en choque certains ou pas, je demeure jusqu'à nouvel ordre dépositaire exclusif de mes souvenirs. Moi et mes amis savons mieux que des tiers ce qui nous est arrivé. Il est bizarre d'avoir à le rappeler.
Je vous remercie pour votre deuxième question. Elle me donne l'occasion de reformuler ce que j'ai déjà dit autrement. Peut-être que cette fois-ci...
Non, je ne crois pas que ce qui est arrivé soit extraordinaire. Je ne suis pas ici pour prouver que je suis le Messie ou un prophète. Oui je comprends que ça peut arriver 400 fois par jour dans le monde, à un tas de gens. Mais de mesurer la fréquence d'une situation ne nous renseigne pas (pas complètement) sur ce qui se passe, sur comment ça fonctionne. On sait combien de fois ça c'est passé (devrait s'être passé, plutôt) mais moi, je veux savoir CE QUI s'est passé. Et je le répète (mais c'est la dernière fois — je ne dis pas ça pour vous) je crois que ceci n'est pas extraordinaire, ni extra-terrestre, mais naturel et humain.
Quasimodo
Le sceptique est celui qui est prêt à douter de tout — à commencer, de ses propres certitudes.
Doute bien ordonné commence par soi-même.