Raphaël a écrit :Je ne sais pas si les gens de Montréal sont susceptibles en général mais toi tu l'es probablement plus que la moyenne.
oui je plaide coupable et je m'en fou.
Raphaël a écrit :
Ça m'étonnerait que les gens fuient la ville à cause des anglophones. D'habitude quand on s'installe en banlieue c'est pour fuir la pollution, le trafic et le stress des grandes villes.
Je n'ai pas prétendu qu'ils fuient la ville à cause de l'anglais relies bien ce que j'ai dit.
Pierre Nolet a écrit :
Je suis également très agacé par le grand nombre de francophones de l'extérieur de Montréal (Et j'inclue ici ceux qui vivent dans les banlieues de plus en plus éloignées) qui critiquent l'anglicisation de la ville alors qu'ils fuient Montréal comme la peste et ne font rien de concret pour empêcher ce phénomène.
Pour moi, l'utilisation de mots anglais ou bien d'anglicisme n'est pas réellement un problème.(à l'exception du fait que nous Québecois n'avons pas de leçon a donner aux Français). Le vrai problème, c'est le fait que trop souvent je me retrouve dans des situations ou je tombe sur des gens qui me parlent uniquement en anglais, spécialement dans les commerces comme dans la restauration ou les petits détaillants comme les dépanneurs.
Or la seule solution véritable pour espérer enrailler ce phénomène n'est certainement pas la fuite dans les banlieues ou ailleurs au Québec, mais bien l'occupation de la ville par un grand nombre de francophones qui exigent de pouvoir vivre et être servis en français tout le temps à Montréal.
La totalité de mes amis, parents, et confrères de travail vivent dans les banlieues (oui sans aucune exception), et ils ont tous de multiples raisons pour le faire comme tu dis, mais l'une de ces raisons qui revient souvent c'est également je cite "parce qu'il y a trop d'immigrants à Montréal"
Le point que je voulais faire c'est qu'ils sont très mal placé après pour dénoncer l'anglicisation de la ville quand leur action amène les immigrants dans une situation ou il est de moins en moins utile pour eux de se forcer à apprendre le français.
Les actions politiques comme la loi 101 ont jouer un rôle très utiles mais elles ont des limites dans une situation comme celle de Montréal.
Si la présence de francophone diminues, en bonne partie parce qu'ils quittent la ville peu importe leurs raisons, alors qu'ils ne s'étonnent pas si l'anglais progresse au détriment du français.
Raphaël a écrit :En passant, je te ferai remarquer que ta signature et ton lien sont unilingues anglais...
Je ne dit pas que je suis contre l'anglais. Je suis pas un nationaliste anti-anglais. Je reconnais totalement que nous somme en Amérique du nord et que l'apprentissage de l'anglais dans ce contexte est important.
Mais je ne voudrais pas que la ville devienne totalement angliciser, c'est pour cela que moi, quand je tombe sur une personne qui me parle en anglais alors que je sais qu'il n'est pas un touriste, J'agis toujours comme si je ne comprenais pas.