DictionnairErroné a écrit : 10 avr. 2020, 21:15Je comprends, mais est-ce réaliste de faire des comparaisons statistiques de mortalité vs contamination avec d'autres pandémies ou infections ?
Ça dépend de votre but: si c'est pour alimenter les médias, les forums,
employer un traitement parce que vous savez que c'est le bon dans votre for intérieur, etc., cela ne restera que des spéculations plus ou moins réalistes, basées sur des données tronquées et une approche assez peu rigoureuse.
Si votre but est de développer de modèles dans le but de prévoir l'évolution des choses afin de réduire la propagation, essayer de prévenir le débordement d'hôpitaux, etc., il est possible de faire des modèles plus réalistes. Ces modèles seront basés sur l'expérience acquise lors d'épidémies ou pandémies antérieures. Il n'y a aucune raison pour que les épidémiologistes (sérieux) échappent à l'équilibre qu'il faut garder en rigueur scientifique et vitesse.
Le seul facteur relativement précis est le nombre de décès et non le nombre d'infecté qui lui varie avec sa facilité de contagions qui varie d'un virus à l'autre
La létalité varie aussi selon les souches: pour l'ebola, si je me souviens bien c'est de l'ordre 40-60% (ce qui le rend moins contagieux que le SARS-CoV-2). Tous les facteurs sont importants d'un point de vue médicale, par exemple le degré de contagion dans le cas de la covid-19 impose des mesures de confinements plus strictes que la grippe saisonnière.
Mais le nombre d'infectés dépend des tests. Et on peut bien penser que certains pays ne testent pas beaucoup (ex., Inde, Russie), ce qui empêche d'avoir une idée juste de l'étendue de l'épidémie.
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Raphaël a écrit : 10 avr. 2020, 21:28=> 13 fois plus de cas à Montréal qu'à Québec
Hé, oui! Les villes cosmopolites sont plus touchées que les hameaux repliés sur eux-mêmes
et le but de Côté n'était pas bon
Jean-François