Christian a écrit : 05 juin 2019, 01:43Est-ce que la déformation du champ électrique dans les sens du mouvement d'une particule chargé peut être une preuve?
Une bonne preuve est la suivante.
Supposons qu'il n'y ait pas contraction relativiste du bras de longueur propre L du Morley Michelson dans le sens du mouvement par rapport à un observateur inertiel donné, alors en utilisant :
- les durées,
- les longueurs,
- et la simultanéité,
telles que mesurées dans le référentiel inertiel de repos de cet observateur, on trouve que
la lumière met un temps :
- t// = L/(c-v)+L/(c+v) pour faire l'aller-retour du bras orienté parallèlement au mouvement avec
- t//_aller = L/(c-v) car "le chien de la Mbappé-lumière" s'enfuit à vitesse v
- t//_retour = L/(c+v) car "le chien de Mbappé-lumière" court à sa rencontre à vitesse v
(en effet, bien qu'initialement séparé de son chien de la même distance L dans les deux cas, Mbappé-lumière met plus de temps pour le rattraper quand il s'enfuit).
.
- t | = 2L/(c²-v²)^0.5 pour faire l'aller-retour du bras (lui aussi de longueur L) orienté perpendiculairement.
En effet, eu égard au trajet en zig zag de la lumière dans le référentiel de l'observateur, Pythagore nous dit que :
- (c t| aller)² = L² + (vt| aller)² et de même
- (c t| retour)² = L² + (vt| retour)²
Grâce à un hypothétique (et chèr à richard) non respect de la contraction de longueur de Lorentz L' = L (1-v²/c²) du bras de l'interféromètre parallèle au mouvement, la différence entre ces deux temps d'aller-retour (l'un relatif au bras // au mouvement et l'autre relatif au bras
|) est non nulle (en violation du résultat observé lors de cet expérience). Cette différence vaut :
Delta_t = t// - t
| soit Delta_t = (2L/c)/(1-v²/c²) - (2L/c)/(1-v²/c²)^0.5
En cas d’
absence de contraction de Lorentz du Bras du Morley Michelson dans le sens du mouvement,
il serait possible de mesurer la vitesse v de cet interféromètre par rapport à un
unique référentiel inertiel privilégié hypothétique (quel qu'il soit) dans lequel la lumière se propagerait à vitesse c dans toutes les directions.
Dans ce cas, il ne peut en effet y avoir qu'un seul tel référentiel inertiel et le Morley Michelson permet de mesurer la vitesse absolue du Morley Michelson (la vitesse par rapport à cet unique référentiel inertiel privilégié). Cela viole le respect du principe de relativité du mouvement pour la lumière. Bref, La relativité
galiléenne chère à richard, laisse comme il le souhaite, invariantes les durées, les longueurs et la simultanéité lors d'un changement de référentiel inertiel au prix d'une violation du principe de relativité du mouvement par la lumière (mais bon comme, selon richard, seules comptent les réalités inobservables du moment qu'elles sont conformes à ce que l'on a envie de croire, ce n'est pas forcément un problème).
Un petit exercice intéressant consiste ensuite à
réinjecter la contraction de Lorentz L’= L(1-v²/c²)^0.5) du bras parallèle au mouvement dans les formules de calcul des temps d'aller-retour ci-dessus pour voir s’il est toujours possible de trouver une différence entre t// et t
| permettant une mesure de vitesse absolue ou si on a, maintenant, au contraire,
conformité avec le résultat nul de l'expérience de Morley-Michelson.
Un autre petit exercice consiste ensuite à calculer, dans un référentiel R0 où le Morley-Michelson se déplace à vitesse v (en tenant maintenant compte de la contraction de Lorentz du bras parallèle au mouvement), la
durée d’aller-retour de la lumière le long d’un bras pour voir si, comme le désire ardemment richard, elle cette durée d'aller-retour vaut 2L/c ou, au contraire, horreur !!
(2L/c)/(1-v²/c²)^0.5 (l'observateur au repos dans R0 vieillit, de son point de vue, plus que le Morley Michelson).