Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 14 janv. 2022, 17:59
C'est sûr que la petite maison dans la prairie ou le livre de la jungle risque de heurter les jeunes lecteurs de cette université. 
Oui.Kraepelin a écrit : 14 janv. 2022, 17:44 Alors, tu adoptes la posture d'un troll. N'est-ce pas antinomique du rôle de modérateur?
Qui parle de heurté? Savoir qu'une oeuvre a été écrite à une période où le racisme faisait parti des lois permet de la lire avec cette distance, c'est comme savoir que Hergé était rexiste permet de lire Tintin au Congo en sachant que c'est la vision de l'Afrique d'un colonialiste.Lambert85 a écrit : 14 janv. 2022, 17:59 C'est sûr que la petite maison dans la prairie ou le livre de la jungle risque de heurter les jeunes lecteurs de cette université.![]()
Est-ce toi qui nous reprochais de tomber dans les anecdotes?thewild a écrit : 14 janv. 2022, 17:53J'ai un ami woke, c'est à dire qui se revendique woke.Kraepelin a écrit : 14 janv. 2022, 17:08Elles sont des illustrations de principes de rectitude bel et bien adoptés par les wokes
Il n'est ni dans la rectitude, ni dans la cancel culture, ni dans ces autres dérives.
Il est vigilant au sujet des injustices, discriminations et autres.
«beaucoup» dis-tu! Si c'étais vraiment le cas, pourquoi je ne trouve aucun auteur qui écrive d'article en ce sens?thewild a écrit : 14 janv. 2022, 17:53
Il manque peut-être un mot pour désigner ce militantisme extrémiste dont il est sujet ici. On pourrait dire que c'est ça le wokisme, mais le problème est que beaucoup de personnes qui se revendiquent woke ne sont pas dans la mouvance qui est décrite ici.
Peut-être!thewild a écrit : 14 janv. 2022, 17:53 Du coup... et bien je ne sais pas. Soit ils cesseront de s'appeler woke et choisiront un autre mot pour ne pas être assimilés à cette mouvance, soit on trouvera moyen de distinguer ces différentes formes de militantisme, car là on est indéniablement dans un amalgame qui nuit à la discussion. Le terme est bien trop équivoque.
Depuis quelques semaines, les choses bougent beaucoup dans tout ce vaste dossier sur la liberté d’expression et la liberté universitaire. On le sait sans doute : la question me préoccupe depuis plusieurs années et j’ai fait ce que j’ai pu pour tirer la sonnette d’alarme. Il me semble aujourd’hui, et je m’en réjouis bien entendu, que les choses commencent enfin à bouger dans la bonne direction.
C’est ainsi qu’on voit des administrations et des administrateurs affirmer haut et fort leur volonté de défendre la liberté universitaire contre ce qui la menace et que des étudiants et des associations étudiantes se mobilisent et invitent à discuter du sujet. De plus, la question, il y a peu de temps encore confinée entre les murs de l’université, est désormais bien arrivée sur la place publique, où elle suscite de légitimes inquiétudes et de bienvenus appels à l’action.
Que faire à présent ? La Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU), et d’autres personnes avec elle, demande à la ministre McCann de légiférer sur la question. Je comprends cette demande et je lui reconnais des mérites. Mais tout bien réfléchi, il me paraît plus souhaitable de ne pas faire intervenir l’État dans ce dossier et de laisser d’abord aux universités le soin de faire leurs devoirs.
Après tout, et même si la lâcheté de certaines administrations a eu de quoi décourager, les universités et l’ensemble des personnes et des instances qui la composent sont les mieux au fait de ce qu’on doit défendre, sachant parfaitement pourquoi il faut le faire et ce qui menace ce précieux bien.
Je pense cependant que l’exercice devra être à la hauteur de l’importance de l’enjeu, qui n’est rien de moins que la vie de l’esprit et son irremplaçable contribution au savoir humain, à la vie démocratique et à la liberté : cet exercice devra donc être rigoureux et mené sans compromis. Si c’est bien le cas, je suis convaincu qu’il sera aussi douloureux.
L’ennemi intérieur
C’est que les épisodes souvent aussi grotesques que désolants d’atteinte à la liberté universitaire qui parviennent aux oreilles du grand public en cachent d’autres, moins ouvertement discutés, mais qui concourent eux aussi à cette limitation de la possibilité de penser, de parler, de réfléchir, de débattre et de rechercher qui sont la raison d’être de l’université. Quand celle-ci se penchera sur la liberté universitaire, elle devra donc faire la lumière sur toutes ces autres menaces, examiner avec soin leur impact sur la vie universitaire et tirer les conclusions qui s’imposent.
J’ai dans un livre proposé d’appeler ces autres facteurs l’ennemi intérieur, puisqu’ils sont en effet des ennemis de la vie de l’esprit, mais des ennemis qui sont admis, tolérés, voire encouragés dans le lieu même où ils devraient être combattus.
Que sont ces ennemis intérieurs de l’université et de la liberté qu’elle doit défendre ? Je ne peux ici ni les nommer tous ni préciser leur impact réel, mais en voici tout de même un échantillon.
Le clientélisme des universités en est un et il n’est pas difficile de deviner comment il peut conduire à ne pas défendre comme il se doit la liberté universitaire. Le client, après tout, a toujours raison, et il a même raison d’avoir tort.
En d’autres cas, la présence de l’ennemi intérieur est moins visible, mais je maintiens qu’il n’est souvent pas moins menaçant. Prenez par exemple ces revues dites prédatrices, de plus en plus nombreuses dans tous les domaines et qui publient n’importe quoi, ou peu s’en faut, contre argent sonnant. Quel impact ont-elles sur la vie de l’esprit et la liberté universitaire ? La question mérite d’être soigneusement examinée.
Comme, dans la même foulée, celle du financement de la recherche, de ce que cela signifie pour le choix des objets de recherche, pour la propriété des résultats et la décision de les rendre ou non publics et pour les éventuels brevets ou autres droits de propriété qui s’ensuivent.
Prenez encore cette insistance toute mercantile à faire, à tout prix c’est le cas de le dire, de la recherche subventionnée, même là où cela n’a pas beaucoup de sens et peut même nuire à la poursuite de travaux pourtant légitimes, mais alors jugés, à tort, sans importance ou sans intérêt. Quel impact tout cela a-t-il sur la vie de l’esprit et sur la liberté universitaire ?
N’oubliez pas non plus cet influent courant d’idées appelé le postmodernisme, qui s’est, semble-t-il, imposé à des degrés variables dans divers départements, et posez-vous les mêmes questions. Posez-les encore quand s’y mêle ce qui ressemble parfois à un militantisme qui prend la place de la recherche et qui donne à l’enseignement universitaire de troublantes allures d’endoctrinement et à la recherche des allures de déclinaisons de conclusions atteintes avant même de commencer le travail.
Combien de personnes, conscientes de tout cela, s’interdisent de le dénoncer et alimentent par autocensure une ambiance bien peu propice à la libre discussion de toutes les idées alimentée au plus large éventail possible de faits, même ceux qui sont les plus dérangeants pour les idées et idéologies dominantes, voire qui les contredisent ?
Considérez tout cela et voyez ce qui s’ensuit pour la liberté universitaire. Je crains fort, pour ma part, que l’ennemi intérieur ait déjà fait bien du mal et que toute réflexion sérieuse sur la liberté universitaire doive faire la lumière sur tout cela.
Mais j’insiste : la communauté universitaire est parfaitement outillée pour faire ce travail, elle qui connaît l’ennemi mieux que quiconque. Il serait infiniment déplorable que, faute de l’avoir fait correctement, on se retrouve, dans quelques années, devant une situation à ce point dégradée que même des gens comme moi en viendraient à demander à l’État d’intervenir.
À l’université, (...) On est alors dans une institution s’adressant à des adultes et vouée à la transmission et à la découverte de savoirs. Le principe du débat ouvert, potentiellement à toutes les idées, est ici crucial.
On sait ce qui protège et devrait, aux yeux de tous, protéger cette « liberté académique » et en tracer les limites : les lois sur la liberté d’expression. Elles font notamment en sorte qu’on ne peut, à l’université comme ailleurs, interdire de parler et de s’exprimer de toutes les manières possibles simplement parce que ce qui est avancé est offensant pour certains.
(...)
Les menaces actuelles
Si je devais désigner d’une expression les plus graves de ces menaces, je les appellerais « l’ennemi intérieur », celui qu’on a laissé entrer et qui menace la vie universitaire et donc la mission de l’université pour laquelle le public la finance.
Certes, la situation varie selon les universités, selon les disciplines et selon les départements. On aimerait avoir un portrait objectif de ce qui chez nous menace la liberté à l’université. Sans épuiser le sujet, voici quelques hypothèses plausibles suggérées par certains événements récents de la vie universitaire ici et ailleurs.
La liberté y était, y est toujours, menacée par un militantisme demandant qu’on interdise des mots, des événements, des personnes, et qui conduit à une drôle d’attitude qui se répand et qui fait qu’on semble connaître la réponse avant de commencer à la chercher.
Menacée aussi par certaines formes de commercialisation de la recherche, d’imposition par elle d’objets de recherche et de prétention à détenir la propriété des résultats ; par cette exigence de pratiquer de la recherche subventionnée partout, même là où des recherches libres et ne nécessitant aucun fonds sont utiles et parfois même nécessaires ; par ces désolantes revues prédatrices ; par cette promotion du relativisme épistémologique qui gangrène une part de la vie des idées depuis des décennies — merci à vous de l’avoir rappelé, Alan Sokal, et plus récemment Peter Boghossian, James Lindsay et Helen Pluckrose.
Il y a à ces menaces de multiples causes — mais, en les énumérant, on ne devra pas négliger l’importante part qui revient au clientélisme et au mercantilisme — ayant contribué à rendre une institution de plus en plus semblable à une organisation.{/quote}
Il parle de lui-même. On peut supposer que oui !Kraepelin a écrit : 14 janv. 2022, 18:43Ton pote sait-il seulement de quoi il parle?thewild a écrit : 14 janv. 2022, 17:53J'ai un ami woke, c'est à dire qui se revendique woke.Kraepelin a écrit : 14 janv. 2022, 17:08Elles sont des illustrations de principes de rectitude bel et bien adoptés par les wokes
Il n'est ni dans la rectitude, ni dans la cancel culture, ni dans ces autres dérives.
Il est vigilant au sujet des injustices, discriminations et autres.
qui se se revendiquent-ils wokes ?
Absolument! Et ils défendent la plupart des niaiseries que nous dénonçons ici.
J'allais répondre benoitement "ça tombe bien moi aussi" (puisque c'est le cas).Kraepelin a écrit : 15 janv. 2022, 07:03 Absolument! Et ils défendent la plupart des niaiseries que nous dénonçons ici.
Mais qu'importe? Je m'en fou qu'on utilise le mot "woke" ou un autre. JE M'EN FOU! Ce que je dénonce, ce sont les nouveaux chevaux de bataille de la gauche identitaire: safe space, trigger warning, microagressions, cancel culture, appropriation culturelle. Je dénonce le relativisme post moderne qui met sur le pied d'égalité la science, les croyances primitives, l'astrologie, les médecines alternatives et la propagande identitaire. Je dénonce les levier politiques et administratifs que l'on accordent à ces revendications dans les pupitres de presse, les maisons d'édition, les directions pédagogique des établissements d'enseignement et au gouvernement fédéral. Je dénonce les nouvelles dérives: la culpabilisation des hommes. des blancs, des hétérosexuels, le discrimination positive et le Québec bashing.
Appelez ça comme vous voulez: idéologie woke, dérives woke ou simplement "de la merde", du clientélisme et de la lâcheté. Je m'en fou!
Tu parles d'épouvantails mais tu sembles le seul ici à t'adonner à des épouvantails voir même à t'adonner à une conclusion qui ressemble à du complotisme. Non le wokisme décrit un fait idéologique prenant souvent la forme de carcans idéologiques et administratifs ayant déjà eu des conséquences concrètes et dangereuses comme l'affaire grave des gangs de violeurs pakistanais où l'accusation de racisme a bien joué dans le maintien du silence autour de viols d'enfants. C'est aussi une idéologie qui génère des injustices manifestes comme la mise au placard de musiciens sous le seul prétexte qu'ils sont blancs et qu'il faut plus de diversité dans l'orchestre comme on dit, ce qu'a très bien dénoncé la musicienne Zhang Zhang. Tout cela favorise ressentiment, tribalisme et donc bien sûr racisme. Le wokisme est un poison idéologique qui contribue à la fracturation de la société, et le simple fait que certains minimisent son influence et donc le danger qu'il représente dans les universités et autres institutions est incompréhensible et découle soi de la simple ignorance soit de la mauvaise foi la plus manifeste. Imaginez si dans les universités l'on enseignait aux Étudiants que la théorie de l'évolution est fallacieuse et leur lavant le cerveau à coup de propagande sur le «Dessein Intelligent», je me demande si ceux qui dénoncent ici la critique du wokisme comme étant de la paranoïa verraient toujours la dénonciation du «Dessein Intelligent» dans les universités comme étant là aussi une hystérie faisant grand cas que de quelques anecdotes amusantes.jean7 a écrit : 15 janv. 2022, 09:05Et ce que je vois comme seule conséquence possible, c'est le recours à une conclusion simple. Puisque nous sommes à ce point menacés en tant que majorité (!) et que rien ne semble entraver cette menace insidieuse, profonde, tentaculaire (sournoise, tapie dans l'ombre des épiceries etc etc...) soyons la majorité, et emmerdons les autres. Bref, ben votons pour la majorité, donnons du pouvoir à la majorité, et merde aux autres. Je me demande donc, à part aux conservateurs en place ou assimilables, à qui profite le wokisme.
+1uno a écrit : 15 janv. 2022, 09:52 Tu parles d'épouvantails mais tu sembles le seul ici à t'adonner à des épouvantails voir même à t'adonner à une conclusion qui ressemble à du complotisme. Non le wokisme décrit de fait un idéologique prenant souvent la forme de carcans idéologiques et administratifs ayant déjà eu des conséquences concrètes et dangereuses comme l'affaire grave des gangs de violeurs pakistanais où l'accusation de racisme a bien joué dans le maintien du silence autour de viols d'enfants. C'est aussi une idéologie qui génère des injustices manifestes comme la mise au placard de musiciens sous le seul prétexte qu'ils sont blancs et qu'il faut plus de diversité dans l'orchestre comme on dit, ce qu'a très bien dénoncé la musicienne Zhang Zhang. Tout cela favorise ressentiment, tribalisme et donc bien sûr racisme. Le wokisme est un poison idéologique qui contribue à la fracturation de la société, et le simple fait que certains minimisent son influence et donc le danger qu'il représente dans les universités et autres institutions est incompréhensible et découple soi de la simple ignorance soit de la mauvaise foi la plus manifeste. Imaginez si dans les universités l'on enseignait aux Étudiants que la théorie de l'évolution est fallacieuse et leur lavant le cerveau à coup de propagande sur le «Dessein Intelligent», je me demande si ceux qui dénoncent ici la critique du wokisme comme étant de la paranoïa verraient toujours la dénonciation du «Dessein Intelligent» dans les universités comme étant là aussi un hystérie faisant grand cas que de quelques anecdotes amusantes.
Ah la puissance des arguments.
jean7 a écrit : 15 janv. 2022, 09:05
Je me demande donc, à part aux conservateurs en place ou assimilables, à qui profite le wokisme.
Jean soulève une question intéressante, néanmoins déjà abordée par quelques uns et moi-même. Ce que je veux dire, la permutation n'est-elle pas plus réaliste? :Kraepelin a écrit : 15 janv. 2022, 14:01Le principale effet indésirable du workisme reste de discréditer les luttes sous-jacentes pour l'égalité et de renforcir la droite conservatrice.jean7 a écrit : 15 janv. 2022, 09:05 Je me demande donc, à part aux conservateurs en place ou assimilables, à qui profite le wokisme.
Les militants trans sont les plus frileux de tous les wokes. La moindre mise en question du crédo et BOOM! Pourtant, c'est le secteur où surviennent les dérives qui ont les pires conséquences. Certains parents et professionnels de la santé, trop pressés d'afficher qu'ils sont "progressistes", militent en faveur de traitement hormonaux et de transformations chirurgicales hâtives. Mais voilà! Une fois jeunes adultes, certains trans (combien?) déplorent le traitement qu'ils ont reçu et qui est malheureusement irréversible. En d'autres mots, il y a de faux trans et ont découvre qui le sont souvent seulement après l'opération (1).Lambert85 a écrit : 15 janv. 2022, 10:23 https://www.crowdjustice.com/case/unlaw ... on-by-soc/
Une assistante sociale suspendue de ses fonctions pour avoir oser critiquer la réforme sur la "reconnaissance du genre" sur Facebook.
Lambert85 a écrit : 15 janv. 2022, 15:00 Faudrait déjà savoir ce qu'est un "trans" ! S'agit-il de personnes qui sont dans un processus de changement de sexe ou s'agit-il de personnes qui prétendent appartenir à l'autre sexe tout en ne faisant rien pour modifier leur apparance ?
https://fl24.net/2019/10/24/insense-un- ... en-prison/
https://www.thetimes.co.uk/article/rapi ... -lbcwjp8jc
https://www.theguardian.com/society/201 ... der-prison
Hypothèse qui se pète la gueule devant les faits. Prend par exemple le cas récent de Fabien Roussel, celui-ci aborde la question des inégalités sociales et déclare ceci.LoutredeMer a écrit : 15 janv. 2022, 14:10Le principal effet indésirable de la droite conservatrice reste de discréditer les luttes sous-jacentes pour l'égalité et de renforcer le wokisme.
Ici aussi, mais je crois que c'est une simple affaire de publicité. Au Québec, en publicité., ont peut même parler d'inclusivité extrême. Les noirs et les homosexuels représentent chacun ±4% de la population, Dans les publicités québécoises, ils représentent 25 à 35% des personnages. C'est peut-être une bonne chose parcre que ça va participer à la "normalisation" et l'inclusion des minorités, mais croire que ce sur-affichage est le témoin de changements dans les entreprises, j'en suis moins certain.uno a écrit : 15 janv. 2022, 15:17 ... il est d'ailleurs intéressant de voir comme des multinationales allant des GAFAM aux banques ont repris des slogans woke à leur compte.
Bien sûr que c'est de la publicité, mais justement cela témoigne du fait que la gauche woke n'est certainement pas une menace aux inégalités mais bien son idiot utile, car les classes supérieures ont tout intérêts à diviser les classes inférieures sur des lignes raciales, sexuelles et j'en passe et faire ainsi de la lutte contre les inégalités non plus une affaire de classe mais une bouillie woke racialiste ou obsédé par les questions de genre. J'en reviens toujours au mème suivant.Kraepelin a écrit : 15 janv. 2022, 15:33Ici aussi, mais je crois que c'est une simple affaire de publicité. Au Québec, en publicité., ont peut même parler d'inclusivité extrême. Les noirs et les homosexuels représentent chacun ±4% de la population, Dans les publicités québécoises, ils représentent 25 à 35% des personnages. C'est peut-être une bonne chose parcre que ça va participer à la "normalisation" et l'inclusion des minorités, mais croire que ce sur-affichage est le témoin de changements dans les entreprises, j'en suis moins certain.

Si une partie de le gauche est tombé sur Roussel, c'est que suite à son soutien à une manif de flics organisée par les syndicats proche de l'extrême droite où la remise en cause de l'état de droit était défendu, il sort cette petite phrase qui n'est pas sans rappeler les apéros saucisson, pinard qu'un groupuscule nationaliste s'amusait à organiser ou une sortie d'une candidate de droite . Le chauvinisme n'est déjà pas un sentiment très heureux pour quelqu'un se défendant d'être de gauche, mais en plus il y a ces éléments qui expliquent les réactions.uno a écrit : 15 janv. 2022, 15:17 Hypothèse qui se pète la gueule devant les faits. Prend par exemple le cas récent de Fabien Roussel, celui-ci aborde la question des inégalités sociales et déclare ceci.
«Un bon vin, une bonne viande, un bon fromage : c'est la gastronomie française. Le meilleur moyen de la défendre, c'est de permettre aux Français d'y avoir accès»
Sans que la droite conservatrice n'ait rien à foutre là-dedans voilà que la gauche woke lui tombe dessus et va même jusqu'à l'accuser de suprématie blanche. Bref la gauche woke elle-même contribue à tuer la gauche si l'on peut dire, il est d'ailleurs intéressant de voir comme des multinationales allant des GAFAM aux banques ont repris des slogans woke à leur compte.