LoutredeMer a écrit :kraeplin a écrit : LoutredeMer a écrit :
Penses-tu que Florence et Loutre soient deux menteuses? mythomanes? deux frustrées qui aiment remplir des pages de forum sceptique d'affabulations?
...tu dérives ici ver un sophisme, celui de l'homme de paille. Tu ridiculises ma position critique en me mettant dans la bouche des accusations que je n'ai jamais portées. Est-ce que tu fais la même chose avec les hommes de ton entourage?
kraeplin a écrit :1- Dire que les femmes de «nos pays» sont victimes de harcèlement quotidiennement, comme le fait LoutredeMer, est plus que simplement exagéré. C'est un mensonge!
On dirait que tu te contredis
Que ce soit clair : qualifies-tu donc les témoignages de moi meme, Florence, Lau'jik et Nikola de mensonges?
C'est pourtant pas bien compliqué. Je ne doute pas de vos témoignages. Ce n'est pas eux qui sont des mensonges. Le mensonge est de dire: « les femmes de «nos pays» sont victimes de harcèlement quotidiennement». Voilà!
LoutredeMer a écrit : kraeplin a écrit :LoutredeMer a écrit :
Parle moi donc des serveuses topless à tous les coins de rue (c'est toujours comme ca?) et des tavernes exclusivement réservées aux hommes jusqu'aux mid-80s....
Qu'aimerais tu savoir à leur sujet?
J'aimerais savoir quel contexte, quel clivage, et quel malaise fait qu'on doit servir seins nus dans des bars, et qu'il y ait des lieux dédiés aux hommes et d'autres aux femmes, et qu'il y ait autant de groupes féministes dans un pays ou soi-disant tout va bien entre hommes et femmes?
Ta question n'est toujours pas claire! De quel clivage et quel malaise parles-tu? Et c'est quoi le lien avec l'idée de servir de la bière seins nues?
LoutredeMer a écrit : kraeplin a écrit :loutredemer a écrit :
Les classifications du dsm iv sont telles qu'on trouve des caractéristiques incluses dans une autre catégorie. Exemple : le sadique est inclus dans la Personnalité Obsessionnelle, et le manipulateur dans la Personnalité Psychopathique. Mais le narcissique se trouve au n° 7 des Troubles de la personnalité.
Lorsque tu parles de sujets que tu ne connais pas, tu dis vraiment ... n'importe quoi.
La critique est bonne quand elle est constructive, sinon elle est juste faite pour dénigrer et rabaisser son interlocuteur, ce que tu fais. Si "je dis j'importe quoi", je pense que tu vas te faire un plaisir de m'expliquer ce qu'est le dsm IV ou V avec lesquels je ne suis effectivement pas familière, quelle en est la finalité, si il est scientifiquement reconnu, et si le fait de changer les classifications à chaque nouvelle version le rend crédible?
Tu as raison. Ce n'était vraiment pas bien gentil de ma part de formuler les choses comme ça. Je m'excuse! Pour le DSM, c'est un sujet complexe et spécialisé. Ce serait long et j'ai pas vraiment envie de m'y mettre. Peut-être une autre fois.
LoutredeMer a écrit : C'est quoi cette "fixette" que vous faite sur les tavernes? Ça n'a jamais été une manifestation d'oppression de la femmes.
D'abord, je ne les ai mentionnées qu'une seule fois, donc ce n'est pas une fixette, ensuite, je t'ai posé une question à ce sujet et tu n'y as pas répondu, donc j'attends la réponse... Oppression? non. Discrimination? oui. Ca veut dire qu'une femme qui entre (entrait) dans ce genre de taverne se fait expulser immédiatement...ce qui m'est arrivé...en me traitant de "maudite francaise" de surcroit!! Quand je suis arrivée au Quebec, j'ai été choquée par ce phénomène, autant que par les serveuses à seins nus et les tenues très très courtes des serveuses habillées (on voit le short quand elles se penchent pour nettoyer la table). Encore une fois explique moi donc pourquoi ca existe dans un pays où, si on te croit, il n'y a pas de sexisme??
Dans toutes les cultures il y a ce genre de division, d'institutions et de tabous. Certains lieux et groupes sont réservés aux hommes et d'autres sont réservés aux femmes. Ce n'est pas automatiquement un signe d'oppression. Ce sont les engrenages d'une culture bien structurée dans laquelle les rôles sont bien définit. Ça ne peut-être un levier d'oppression que si l'institution perpétue une relation de domination ou d'oppression. En quoi est-ce le cas des tavernes? Elles étaient privées de quoi les femmes de cette époque lointaine où les portes des tavernes leur étaient fermé?
LoutredeMer a écrit : le harcèlement implique une composante agressive qui se manifeste soit par des gestes violents soit par insistance répétées des sollicitations malgré de claire messages de refus en réponses aux sollicitations initiales.
Définition simpliste et raccourcie. (...) "Gestes violents, insistance répétée..." C'est un peu court non?
Non! C'est à peut près la définition que donne l'État Québécois.
81.18. Pour l'application de la présente loi, on entend par "harcèlement psychologique" une conduite vexatoire se manifestant soit par des comportements, des paroles, des actes ou des gestes répétés, qui sont hostiles ou non désirés, laquelle porte atteinte à la dignité ou à l'intégrité psychologique ou physique du salarié et qui entraîne, pour celui-ci, un milieu de travail néfaste.
Une seule conduite grave peut aussi constituer du harcèlement psychologique, si elle porte une telle atteinte et produit un effet nocif continu pour le salarié.
LoutredeMer a écrit : Il faudrait plutot demander aux femmes leur définition car la liste en est longue...et définir le harcèlement non par l'action commise mais par l'effet ressenti par la femme qui le subit et qui va ressentir une agression verbale ou une humiliation.
Je comprends ton point de vue, mais ne vois-tu pas combien un définition aussi élastique et aussi subjective pourrait ouvrir la porte à n'importe quoi et son contraire? Imagine la règlementation: «
Il est interdit de dire ou faire quelque chose qui provoque un sentiment d'inconfort chez une femme.»
LoutredeMer a écrit :A Montreal, un copain m'a offert en sous traitance un job de 3 jours pour refaire la tapisserie des murs de bureaux à Montréal. S'il y a bien un job du batiment qu'un femme peut faire aussi efficacement et rapidement qu'un homme, c'est de coller des papiers peints. Nous avons fait un bon job, tout le monde était content. Je revois le copain quelques jours après pour la paie, et il me dit : "je n'ai pas eu la somme escomptée car le boss m'a dit que j'avais embauché une femme. " Il était très géné et lui meme choqué par ca. Il s'est fait un point d'honneur de me payer malgré tout la somme qu'il m'avait promise, sachant qu'il ne faisait alors aucune marge sur mon travail....
Je te crois, mais je suis surpris. Le principe du salaire égal pour un travail égal est bien établi et respecté scrupuleusement au Québec depuis belle lurette. Le patron de ton ami est un dinosaure. Quoi qu'il en soit, tu aurais facilement pu te plaindre à la commission des droits de la personne. Tu aurais facilement gagné.
LoutredeMer a écrit : Mais je mens encore n'est ce pas???
BOONNNNN Elle aussi veut jouer à la victime ...
LoutredeMer a écrit :
Les commentaires sexistes peuvent t'irriter, mais ils ne constituent pas du harcèlement sexuel.
Les commentaires sexistes constituent du harcèlement TOUT COURT.
Ici, tu confonds deux choses très différentes: sexisme et harcèlement.
Si tu veux tellement élargir le mot "harcèlement" qu'il finisse par dire à peut près n'importe quoi, alors oui toutes les femmes sont victimes de
n'importe quoi harcèlement tous les jours. Mais la prochaine fois que tu adoptes une définition aussi "personnelle" d'un mot, sois gentille de nous en aviser.
LoutredeMer a écrit : On t'a déjà dit qu'il ne s'agissait pas que de harcèlement sexuel, mais de comportements à conséquences agressantes ou humiliantes !
Ha,OK! Je prend note. C'est juste qu'initialement tu avais bel et bien placé ton affirmation invraisemblable à la suite de la déclaration de l'étudiante qui se disait victime de harcèlement «sexuel».
LoutredeMer a écrit : Mais tu vis en Rolls avec chauffeur toi!
Non!
LoutredeMer a écrit : As tu jamais été d'un point A à un point B en ville à pied?
Régulièrement
LoutredeMer a écrit :Crois tu qu'on ne traverse qu'un seule sorte de quartier?
Non, mais je crois par contre que la fille de ta vidéo a délibérément choisi de faire une sorte de «parcourt du combattant». En plus je devine que tu le sais déjà et que tu n'as pas trop voulu en tenir compte parce que ça arrangeait ta démonstration Je me trompe?
LoutredeMer a écrit : Crois tu que l'humiliation est le propre des "loubars"?
Je crois que les gars qui adressent des commentaire sexistes ou qui sollicitent des jeunes femmes inconnues qui passent dans la rue sont des mal élevés, des imbéciles ou les deux à la fois. Et oui, je crois que le sous-prolétariat est un milieux beaucoup plus sexiste.
LoutredeMer a écrit :Sais tu le nombre de foyers des classes sociales moyennes ou supérieures ou la femme est rabaissée au rang de chien ou de domestique??

Les foyer où les femmes sont réduites «
au rang de chien» sont
extrêmement rares. C'est mon travail de le savoir! Bien sûr, il y a des cas ici et là, dans la province, qui peuvent être monté en épingle. Il s'agit cependant toujours de cas cliniques graves et de toute façon un atome de carbone ne fait pas un diamant. Par ailleurs, la
dépendance psychologique est un trait de personnalité très démocratiquement distribué entre les classes sociales et entre les sexes. Aussi, il y a autant d'hommes victimes d'abus de pouvoir conjugale qu'il y a de femmes dans la même situation.
LoutredeMer a écrit : Et penses tu que cette femme traverserait seule un quartier "non plus sécuritaire pour un homme?" Crois tu qu'il n'y a que les "loubars" pour harceler les femmes?
Dans la rue, oui! D'ailleurs ta vidéo est pas mal explicite à ce sujet. Casquette à palette,
bling bling de macro, les gars affichent clairement leur marginalité social, voir leur délinquance. Va la revoir ta video
LES GANGS DE RUE
(...)
Quelques indicateurs d’appartenance à un gang de rue
(...)
Bijoux voyants (bling bling). Les gros bijoux très chers leur permettent d’afficher leur « réussite ».