Re: Nouveau scandale sexuel au Canada
Publié : 10 nov. 2017, 19:22
Sophie Durocher ajoute son grain de sel. http://www.journaldemontreal.com/2017/1 ... t-leur-ego
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C'est un post sibyllin ... de quel côté penche ton opinion ?Kraepelin a écrit : 10 nov. 2017, 19:22 Sophie Durocher ajoute son grain de sel. http://www.journaldemontreal.com/2017/1 ... t-leur-ego
Les choses ont déjà commencé à changer et c'est globalement assez positif. Il y a plein de vieux cochons qui vont y regarder à deux fois avant de laisser promener leurs mains sales. Le seul côté sombre de l'affaire, c'est le principe du lynchage sans procès. Je le désapprouve. Il va finir par y avoir des victimes de fausses accusations, s'il n'y en a pas déjà.Loupa a écrit : 11 nov. 2017, 19:51 Vous pouvez (pensez) que la situation des femmes va changer avec toutes ces dénonciations ? Ou ce sera un coup d'épée dans l'eau ?
Je suis pas mal du côté de Sophie Durocher, la-dessus.Lulu Cypher a écrit : C'est un post sibyllin ... de quel côté penche ton opinion ?![]()
D'accord avec ça.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2017, 04:27Les choses ont déjà commencé à changer et c'est globalement assez positif. Il y a plein de vieux cochons qui vont y regarder à deux fois avant de laisser promener leurs mains sales. Le seul côté sombre de l'affaire, c'est le principe du lynchage sans procès. Je le désapprouve. Il va finir par y avoir des victimes de fausses accusations, s'il n'y en a pas déjà.Loupa a écrit : 11 nov. 2017, 19:51 Vous pouvez (pensez) que la situation des femmes va changer avec toutes ces dénonciations ? Ou ce sera un coup d'épée dans l'eau ?
Un autre aspect fâcheux, même s'il est moins grave, est que cette crise risque de jeter un froid dans les relations homme/femme et faire disparaitre des aspects intéressant qui sont à la marge du harcèlement. Par exemples, le badinage et le flirt.LoutredeMer a écrit : 13 nov. 2017, 15:18D'accord avec ça.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2017, 04:27 Les choses ont déjà commencé à changer et c'est globalement assez positif. Il y a plein de vieux cochons qui vont y regarder à deux fois avant de laisser promener leurs mains sales. Le seul côté sombre de l'affaire, c'est le principe du lynchage sans procès. Je le désapprouve. Il va finir par y avoir des victimes de fausses accusations, s'il n'y en a pas déjà.
Je ne pense pas. On y trouvera davantage de respect et de circonspection, ce qui n'est pas synonyme de froid, mais au contraire, plus engageant.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2017, 17:20 Un autre aspect fâcheux, même s'il est moins grave, est que cette crise risque de jeter un froid dans les relations homme/femme
Le badinage et le flirt sont interessants justement quand ils ne sont pas à la marge du harcèlement. Il y a des degrés. De ce fait, ceux (et celles) qui les pratiquent lourdement reverront leur comportement. S' il y a équilibre, une complicité aura plus de chances de s'installer et une meilleure issue sur une nouvelle relation que lorsque l'un des deux se sent "potdecollisé" ou pressé par l'autre.et faire disparaitre des aspects intéressant qui sont à la marge du harcèlement. Par exemples, le badinage et le flirt.
Entre un mot d'humour qui fait rire Julie et le même mot d'humour qui ne fait pas rire Marie, il n'y a objectivement pas de différence. Pourtant, Julie me trouvera drôle et Marie me trouvera «lourd» et rép0ndra "OUI" `sa la question 9.1 du questionnaire sur le harcèlement ...LoutredeMer a écrit : 13 nov. 2017, 19:25 Le badinage et le flirt sont interessants justement quand ils ne sont pas à la marge du harcèlement. Il y a des degrés. De ce fait, ceux (et celles) qui les pratiquent lourdement reverront leur comportement. S' il y a équilibre, une complicité aura plus de chances de s'installer et une meilleure issue sur une nouvelle relation que lorsque l'un des deux se sent "potdecollisé" ou pressé par l'autre.
Oui puisque la loi est basée sur le consentement, ce qui place la victime potentielle en pouvoir de décision. Ce qui semble normal puisque c'est elle qui est visée, qu'elle n'a rien demandé et qu'elle en éprouve le ressenti.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2017, 20:02 Là où je veux en venir, c'est que le sentiment de harcèlement repose souvent sur une part de subjectivité. La seule façon de le prévenir est d'éviter tous comportement équivoque.
Le propre du harcèlement étant la répétition et les blagues sexuelles pouvant etre offensantes pour certaines (certains), il y aura pour la loi limitation du nombre de formulations, ce qui me semble normal.ntre un mot d'humour qui fait rire Julie et le même mot d'humour qui ne fait pas rire Marie, il n'y a objectivement pas de différence. Pourtant, Julie me trouvera drôle et Marie me trouvera «lourd» et rép0ndra "OUI" `sa la question 9.1 du questionnaire sur le harcèlement ...
9.1 Vous a raconté, de manière répétitive, des histoires ou des blagues sexuelles qui étaient offensantes pour vous ?
Les compliments à répétition peuvent gener quand ils ne proviennent pas de la personne adéquate . Sinon ils peuvent interprétés comme de la drague inappropriée ou une insistance mal placée. C'est une question de personne.Entre un compliment qui ravie l'une et le même compliment qui indispose l'autre, il n'y a pas plus de différence objective.
Je suis porté à toucher les gens pour avoir un contact plus complet que seulement visuel et auditif, je considère que c'est un moyen de donner de l'attention et de la valeur à cette personne. Maintenant, comme le dit Kraepelin, je me dis est-ce que cette personne va prendre ça comme une agression sexuelle ou non.LoutredeMer » 13 nov. 2017, 14:25Je ne pense pas. On y trouvera davantage de respect et de circonspection, ce qui n'est pas synonyme de froid, mais au contraire, plus engageant.Kraepelin a écrit : ↑
13 nov. 2017, 12:20
Un autre aspect fâcheux, même s'il est moins grave, est que cette crise risque de jeter un froid dans les relations homme/femme
et faire disparaitre des aspects intéressant qui sont à la marge du harcèlement. Par exemples, le badinage et le flirt.
Le badinage et le flirt sont interessants justement quand ils ne sont pas à la marge du harcèlement. Il y a des degrés.
Et bien c'est justement ça qui «jete un froid dans les relations homme/femme» parce que comme je ne peux pas prévoir la réaction, ma seul parade est de ne plus jamais faire de blague.LoutredeMer a écrit : 14 nov. 2017, 13:31Oui puisque la loi est basée sur le consentement, ce qui place la victime potentielle en pouvoir de décision. Ce qui semble normal puisque c'est elle qui est visée, qu'elle n'a rien demandé et qu'elle en éprouve le ressenti.Kraepelin a écrit : 13 nov. 2017, 20:02 Là où je veux en venir, c'est que le sentiment de harcèlement repose souvent sur une part de subjectivité. La seule façon de le prévenir est d'éviter tous comportement équivoque.
Hummmm! J'aimerais que tu ai raison. Malheureusement, ce n'est pas toujours le cas. Dans le cas du ministre ministre britanique qui a mis la main sur le genou d'une journaliste, je ne crois pas qu'il y avait eu répétition. Pourtant, la victime s'est quand même sentie harcelée.LoutredeMer a écrit : 14 nov. 2017, 13:31Le propre du harcèlement étant la répétition . ..entre un mot d'humour qui fait rire Julie et le même mot d'humour qui ne fait pas rire Marie, il n'y a objectivement pas de différence. Pourtant, Julie me trouvera drôle et Marie me trouvera «lourd» et rép0ndra "OUI" `sa la question 9.1 du questionnaire sur le harcèlement ...
9.1 Vous a raconté, de manière répétitive, des histoires ou des blagues sexuelles qui étaient offensantes pour vous ?
Absolument! L'ennui, c'est que ce n'est toujours pas "objectif". Qui est ou n'est pas la "bonne personne"? Le harceleur présumé ne peut pas savoir s'il indispose sa victime à moins que la victime ne le lui signifie explicitement et, chroniquement, nous découvrons que les femmes les plus susceptibles d'être indispopsées pas les compliments sont justement celles qui ont le plus de mal à dire explicitement: «Arrêter, je n'aime pas ça!»LoutredeMer a écrit : 14 nov. 2017, 13:31Les compliments à répétition peuvent gener quand ils ne proviennent pas de la personne adéquate . Sinon ils peuvent interprétés comme de la drague inappropriée ou une insistance mal placée. C'est une question de personne.Entre un compliment qui ravie l'une et le même compliment qui indispose l'autre, il n'y a pas plus de différence objective.
Oui, en tous cas pour le Québec. C'est plus simple comme ça. Je vo0us le recommande...eatsalad a écrit : 14 nov. 2017, 15:33 A force les hommes n'oseront plus rien faire, du coup, ce seront aux femmes de faire la drague ! (il parait qu'en Amérique du nord c'est déjà le cas)
Et vous pensez que c'est à cause de la peur d'accusations ou que les grands bucherons à chemises à carreau sont juste de grand timides ?Kraepelin a écrit : 14 nov. 2017, 15:45Oui, en tous cas pour le Québec. C'est plus simple comme ça. Je vo0us le recommande...eatsalad a écrit : 14 nov. 2017, 15:33 A force les hommes n'oseront plus rien faire, du coup, ce seront aux femmes de faire la drague ! (il parait qu'en Amérique du nord c'est déjà le cas)Ca s'est installé sur une longue période depuis les années 70.
Justement on s'en rencontre après. L'intention de celui qui pose le geste est souvent très différente de l'intention qu'on lui prête.Cogite Stibon » 14 nov. 2017, 10:23
Et quand on est un minimum attentif à l'autre, on se rends très bien compte si la main posée ou la plaisanterie osée plait ou dérange, et on ajuste son comportement en conséquence.
Pas volontairement depuis l'âge de 20 ans.Cogite Stibon » 14 nov. 2017, 10:58
Sérieusement, vous avez déjà essayé de séduire une femme ?
C'est exactement pour ça qu'il faut poser des normes.25 décembre a écrit : 14 nov. 2017, 15:20 Il est difficile de savoir ce qui se passera dans la tête de l'autre
C'est pour ça que je dis que c'est une question de personne, et de circonstances, qui seront définies par les normes.Mettre la main sur le genoux de l'autre tout en parlant est une marque d'affection ou une agression
Oui, mais tout le monde n'a pas le meme discernement, agresseurs comme victimes. Et meme quelqu'un qui a du discernement ne verra rien dans le cas d'un but malin bien dissimulé par l'autre, ça, je te le garantis...Cogite Stibon a écrit :Et quand on est un minimum attentif à l'autre, on se rends très bien compte si la main posée ou la plaisanterie osée plait ou dérange, et on ajuste son comportement en conséquence. C'est le B. A. BA. de la relation humaine.
Cogite Stibon a écrit : 14 nov. 2017, 16:15 Et à l'époque, vous commenciez directement par la main aux fesses et les propos salaces, ou vous avanciez progressivement en regardant ses réactions ?
Parle de "société patriarcale" au Québec est une dérive idéologique. Il y a bien eu, dans certains milieux (la bourgeoisie essentiellement), et à certaines époques (après 1837 et avant 1964) une période où les filles se faisaient tasser dans le coint, mais ailleurs et dès le régime français les femmes ont occupées un position dominantes ici. Certains changements sont donc survenus plus facilement qu'ailleurs dans le monde.eatsalad a écrit : 14 nov. 2017, 15:51
Et vous pensez que c'est à cause de la peur d'accusations ou que les grands bucherons à chemises à carreau sont juste de grand timides ?
je ne connais pas cette expression, a moins que c'était une faute de frappe et que vous vouliez écrire "tasser dans le foin".
Ha bon, ca vient du régime français?Kraepelin a écrit : 14 nov. 2017, 16:22 mais ailleurs et dès le régime français les femmes ont occupées un position dominantes ici. Certains changements sont donc survenus plus facilement qu'ailleurs dans le monde.