Etienne Beauman a écrit : Des chiffres de quoi ?
C'est exactement ça ton problème, tu ne veux que restreindre la violence qu'a ce qui tue et/ou qui défonce le visage d'un individu pour l'envoyer à l'hosto.

Mais la violence, ce n'est pas que ces cas extrêmes qui ne représentent pas du tout ce que la majorité des gens vivent. De plus, l'on a pas besoin de les inclure dans l'ESG dans la mesure où les victimes ne sont souvent plus là pour répondre (décédées) et que les condamnations chiffrent parfaitement et confirment que ce sont les hommes, en très grande majorité, qui se rendent jusqu'à ces cas d'extrêmes violences et que personne ne remet ça en cause. Mais bon, des mecs (on cause des sociétés occidentales, hein) qui mettent une balle dans la tête de leur conjointe, qui les étrangle ou leur défonce le visage, ce sont des cas d'exception qui ne représentent pas ce que la majorité des gens vivent en couple (ainsi qu'hors relation de couple. Le taux d'homicide au Canada est de moins de 2 pour 100 000 habitants, grosso modo).
Tu veux vraiment ne tenir compte que de ces cas extrêmes pour parler de violence?
Même farine avec les femmes battues au quotidien par un violent pathologique (je cause de
black eye/visage défoncé, bras fracturé, etc, et/ou de ceux qui tuent leur femme/enfants après avoir pété un câble solide). Par exemple,
ici,. je lis : «
En France, en 2017, 130 femmes ont été tuées par leur partenaire ou ex-partenaire intime "officiel" (conjoint, concubin, pacsé ou « ex ») ou non officiel (petits-amis, amants, relations épisodiques...). 21 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire intime. 25 enfants mineurs sont décédés, tués par un de leurs parents dans un contexte de violences au sein du couple. »
Vous êtes combien déjà en France? 67 millions d'habitants? Donc 155 femme et enfants tués par un mec sur 67 millions d'habitants.

Ce n'est
pas ça la violence Étienne! Ça, ce sont des cas pathologiques, des exceptions, des pétages de fusible tout comme les extrémistes radicaux sont des exceptions et ne représentent pas les problèmes de violence (conjugale ou non) des individus des peuples auxquels ils appartiennent. Oui, ce sont bcp plus souvent les hommes qui «
peak » et commettent ce genre de cas d'exceptions, mais vouloir circonscrire la violence qu'à ça, c'est
stupide! manquer de vision, d'ouverture et de perspectives.
Etienne Beauman a écrit :Un individu violent c'est pas un individu qui une fois dans les 5 dernières années a été violent selon les dire de son conjoint ou de son ex conjoint.
Les chiffres donnés parlent des déclarés victimes pas des individus violents.
Je ne suis pas un pro, mais je crois capter que ce n'est pas l'objet de cette étude de traiter des cas extrêmes (les condamnations et d'autres chiffres sont là pour ça!). Et sinon, il n'est pas question de qualifier les individus en leur qualité « d'êtres » (ce qui est impossible sauf pathologie évidente), mais de traiter plutôt de comportements violents que peuvent subir les hommes et les femmes et pour ça, la fréquence n'est pas une excuse (peu importe le genre) et ne fait pas disparaître le qualificatif « violent » du comportement subi pour autant.
Perso, je n'ai jamais menacé de frapper avec mon poing/objet mes conjointes ou lancé un objet qui aurait pu les blesser. Je ne les ai jamais poussées, empoignées, agrippées ou bousculées — d’une façon qui aurait pu les blesser — et je ne les ai encore moins giflées, mordues, étranglées, etc.
Quand bien même cela m'arriverait une fois en 3, 5 ou 10 ans, ce serait acceptable? Ça sortirait du cadre du concept de la violence/comportement violent?
Il m'est arrivé une seule fois de fréquenter (pas longtemps, tu comprendras pourquoi) une femme qui m'a bousculé et giflé. J'ai cessé immédiatement la relation, car je savais très bien, si ce n'est que par simple réflexe physique, que mon poing aurait pu partir tout seul si ça se reproduisait. Bah, ok, ce n'est arrivé qu'une seule fois en quelques mois de fréquentation qu'elle me pousse et frappe. Et alors? Doit-on en conclure qu'elle n'était pas plus violente que moi? On s'en fout en fait de la notion d'être puisque, dans les faits et dans ce cas précis, c'est bel et bien la femme qui a manifesté un comportement violent!
C'est ce genre de situation « non extrême » que recense ce genre d’étude et dont tu ne sembles pas du tout capter, trop focalisé que tu es sur les cas extrêmes et caricaturaux (le pimp/criminel qui fait bosser des femmes en leur foutant une raclée chaque soir en plus de les violer).
Dans un cadre non extrême, est-ce que les femmes sont plus ou moins portées, par exemple, à perdre leur sang froid et à lancer des objets, bousculer, menacer, crier, etc. que les hommes? Ben selon cette étude, il apparaît que la disproportion (concernant nos idées reçues) est, à tout le moins, bien moins grande qu'on pouvait le penser d'emblée, a priori.