Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

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ABC
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#176

Message par ABC » 03 sept. 2025, 22:40

thewild a écrit : 03 sept. 2025, 21:44"il faut rembourser un jour", c'est faux.
Oui. Noter toutefois que de la dette en moins ce sont des intérêts d'emprunt en moins à payer. De la dette en plus, ce sont des intérêts d'emprunt en plus à payer venant se déduire des recettes disponibles.

Quand on emprunte, on doit donc s'assurer que l'investissement (si s'en est bien un et pas de l'argent servant à payer des dépenses mal ou inefficacement employées) a un intérêt légitimant ce supplément de charge en dépit de la diminution de ressources ainsi occasionnée pour d'autres dépenses...
...des dépenses supplémentaires rendues impossibles par la croissance des intérêts d'une dette dont l'usage, notamment en France, est trop souvent insuffisamment pertinent en regard de la diminution induite de dépenses utiles possibles.

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#177

Message par shisha » 03 sept. 2025, 23:16

ABC a écrit : 03 sept. 2025, 22:40
thewild a écrit : 03 sept. 2025, 21:44"il faut rembourser un jour", c'est faux.
Oui. Noter toutefois que de la dette en moins ce sont des intérêts d'emprunt en moins à payer. De la dette en plus, ce sont des intérêts d'emprunt en plus à payer venant se déduire des recettes disponibles.

Quand on emprunte, on doit donc s'assurer que l'investissement (si s'en est bien un et pas de l'argent servant à payer des dépenses mal ou inefficacement employées) a un intérêt légitimant ce supplément de charge en dépit de la diminution de ressources ainsi occasionnée pour d'autres dépenses...
...des dépenses supplémentaires rendues impossibles par la croissance des intérêts d'une dette dont l'usage, notamment en France, est trop souvent insuffisamment pertinent en regard de la diminution induite de dépenses utiles possibles.
Vu qu'aucun pays ne le fait (je crois) c'est.que ma proposition suivante n'est sûrement pas le meilleur choix optimale mais je me demande parfois si il ne serait pas mieux pour les pays en général de ne pas avoir de dettes mais d'être en excédant budgétaire plutôt. Que ces excédents permettent de financer des investissements et donc de la croissance avec toujours plus d'investissement et toujours plus de croissance. On aurait un cercle vertueux et de la marge de manœuvre pour faire face aux défis. Au lieu de payer des milliers de milliards d'intérêts aux créanciers on aurait à la place des milliers de milliards de "dividendes".

Alors au début ce système mettrait peut être du temps à se mettre en place mais sur le long terme je trouve que cela serait une stratégie intéressante. Elle doit sûrement avoir des gros défauts (la course contre la montre au développement à court terme peut être, celui qui emprunte aurait un avantage sur ce point il est vrai) car à ma connaissance il n'y a pas de pays qui gère un budget de cette manière.

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#178

Message par ABC » 04 sept. 2025, 00:31

thewild a écrit : 03 sept. 2025, 21:44"il faut rembourser un jour", c'est faux.
Oui. Noter toutefois que de la dette en moins ce sont des intérêts d'emprunt en moins à payer. De la dette en plus, ce sont des intérêts d'emprunt en plus à payer venant se déduire des recettes disponibles.
shisha a écrit : 03 sept. 2025, 23:16Vu qu'aucun pays ne le fait (je crois) c'est.que ma proposition suivante n'est sûrement pas le meilleur choix optimal mais je me demande parfois si il ne serait pas mieux pour les pays en général de ne pas avoir de dettes mais d'être en excédant budgétaire plutôt. Que ces excédents permettent de financer des investissements et donc de la croissance avec toujours plus d'investissement et toujours plus de croissance. On aurait un cercle vertueux et de la marge de manœuvre pour faire face aux défis. Au lieu de payer des milliers de milliards d'intérêts aux créanciers on aurait à la place des milliers de milliards de "dividendes".

Alors au début ce système mettrait peut être du temps à se mettre en place mais sur le long terme je trouve que cela serait une stratégie intéressante. Elle doit sûrement avoir des gros défauts (la course contre la montre au développement à court terme peut être, celui qui emprunte aurait un avantage sur ce point il est vrai) car à ma connaissance il n'y a pas de pays qui gère un budget de cette manière.
Je suis tout à fait de cet avis mais, effectivement, pour l'instant, nous n'en prenons pas le chemin.

Les demandes d'augmentation de pouvoir d'achat, placées en priorité n°1, presque à tous les niveaux, dans des pays qui, pourtant, ne sont pas particulièrement à plaindre de ce point de vue, ne vont pas dans un sens le permettant (une attente résultant d'une croissance phénoménale en 2 siècles dont nous n'avons pas encore identifié l'essoufflement alors que c'est le cas pour des raisons physiques, matérielles. Notre fuite en avant le masque).

Le jour de dépassement est une "magnifique" illustration de notre comportement collectif irresponsable. Globalement, nous vivons à crédit, nous consommons dès aujourd'hui les ressources dont nous manquerons demain (à commencer par les besoins les plus primaires, alimentation, ressources en eau, zones où il est possible de vivre en bonne santé...).

La course à l'armement qui s'engage, un "jeu" que l'on doit malheureusement jouer sous peine de se trouver en danger, ne va pas arranger les choses. Concernant la croissance du PIB, elle est effectivement possible conjointement à une baisse de prélèvement de ressources tant renouvelables que non renouvelables.

Comment ? Cela passe par une augmentation suffisante de la valeur que nous accepterons d'attribuer aux biens et services répondant à nos besoins réels (tout particulièrement la résilience et la préservation de notre avenir) et une diminution de valeur que nous accepterons d'affecter à des biens et services ne répondant pas à nos besoins réels.

Par ailleurs, une augmentation de valeur d'un bien ou d'un service, quand elle correspond à des ressources que nous avons besoin de protéger collectivement, doit se traduire par des taxes ou donner lieu à des quotas (et quand il le faut, des interdictions, par exemple pour des raisons de santé) quand leur production passe par la consommation de ressources à préserver pour protéger notre avenir ou d'usage à limiter pour en éviter les nuisances.

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#179

Message par jean7 » 04 sept. 2025, 03:25

ABC a écrit : 04 sept. 2025, 00:31Les demandes d'augmentation de pouvoir d'achat, placées en priorité n°1, presque à tous les niveaux, dans des pays qui, pourtant, ne sont pas particulièrement à plaindre de ce point de vue, ne vont pas dans un sens le permettant (une attente résultant d'une croissance phénoménale en 2 siècles dont nous n'avons pas encore identifié l'essoufflement alors que c'est le cas pour des raisons physiques, matérielles. Notre fuite en avant le masque).
Je ne sais pas si l'accoutumance à la croissance des siècles passés suffit à expliquer cette demande. Si c'était le cas, les décennies sans croissance devraient déjà infléchir cette addiction psychologique.

J'aurais tendance à pointer du doigt les postures politiques, elles-mêmes dues à des logiques d'affrontement ente partis, qui entretiennent un climat de méfiance et renvoient à tous la perspective d'un cataclysme "si c'est tel autre qui est élu". Ajouté à ça le quinquennat... Nos appareils politiques n'a pas le temps de penser à autre chose qu'à se battre.
Alors leur demander de penser au réchauffement climatique en d'autre terme que cheval de bataille à comparer aux autres possibles... c'est trop leur demander. Rassurons-nous il en va de même pour tous les autres sujets. :a8:
On est dans un mal classique de gouvernance : coincé à l'étape préliminaire "acquérir le pouvoir et le conserver".

Les appels à se prendre en en main existent. Ils traduisent probablement des aspirations du peuple. Mais ils sont soit récupérés ou attribués (selon l'agenda politique). Je veux croire qu'ils sont rare uniquement parce que la population comprend bien que nous sommes coincés et qu'on ne peut pas se permettre un dégagisme général (dont le fruit pourrait s'avérer pire que l'inaction !).

Il faut éduquer prioritairement les cliques politiques. J'y inclus bien entendu les syndicats. Leur attitude est bien moins responsable que celle du peuple.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique

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#180

Message par nikola » 04 sept. 2025, 06:23

shisha a écrit : 03 sept. 2025, 21:12 Maintenant pour revenir à ma question que tu n'as pas répondu.
the wild l’a fait.
Pour revenir à la maison principale. Investir dans de la pierre pour se loger (raison première donc pas trop capitaliste) mais on est conscient que cette achat prendra potentiellement de la valeur et pourra être vendu le cas échéant (plus-value, et là pour moi on est dans une logique du capitaliste mais à un degré moindre que l'achat d'action).
Le commun des mortels n’investit pas dans une maison, il achète (ou loue) une maison pour y vivre.
Arrête de déformer les mots.
Dernière modification par nikola le 04 sept. 2025, 15:29, modifié 1 fois.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

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#181

Message par shisha » 04 sept. 2025, 07:17

Nikola dit :
Inso l’a fait.
Et donc bien sûr tu préfères juste dire qu'il a fait sans montrer la réponse. Notes que si il a fait ce n'est pas suite à ma question vu qu'elle n'apparaît pas après.

Je pense que tu dois confondre Inso avec The Wild. Ce dernier n'a pas répondu exactement à la question que je posais.

Le commun des mortels n’investit pas dans une maison, il achète (ou loue) une maison pour y vivre.
Arrête de déformer les mots.
J'ai mes raisons d'utiliser ce mot (voir plus bas).

Cela reste du capital avec une plue value potentielle à la clé et ou une augmentation de pouvoir d'achat potentielle. Ce n'est peut être pas le but à la base (faire du profit/avantageux financièrement), mais cela fait partie d'un tout. D'autant plus que de nos jours c'est de moins en moins "un travail et un logement" dans notre vie (surtout qu'on ne peut pas tous avoir un T4 ou une maison d'un coup). Il peut y avoir une évolution, ces achats/ventes sont donc prises en compte par l'acheteur. Au moment de la retraite, cela peut faire la différence aussi. Surtout si on passe de plusieurs pièces à moins de pièces au moment de la retraite==> complément retraite intéressant potentiel voir donation possible.

C'est donc quelque part aussi un investissement dans le sens qu'il peut nous coûter moins par rapport à de la location (si locataire toute sa vie)/nous augmenter notre pouvoir d'achat par rapport à de la location (après en fonction du prix ce n'est peut être pas si intéressant) et dégager une plus value potentielle. En plus de ce pouvoir d'achat augmenté potentiellement sur le long terme ajoutée à cette plus value, c'est une sécurité (+ de liberté potentiellement au niveau des travaux aussi). C'est un moyen de se constituer un patrimoine ("investir dans la pierre").


Car sinon autant se mettre en location.

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#182

Message par ABC » 04 sept. 2025, 08:27

jean7 a écrit : 04 sept. 2025, 03:25J'aurais tendance à pointer du doigt les postures politiques, elles-mêmes dues à des logiques d'affrontement ente partis, qui entretiennent un climat de méfiance et renvoient à tous la perspective d'un cataclysme "si c'est tel autre qui est élu". Ajouté à ça le quinquennat... Nos appareils politiques n'a pas le temps de penser à autre chose qu'à se battre.
et leurs électorats ne les incitent guère à se montrer plus responsables. Se faire élire sans faire des promesses intenables (et/ou tenables en gonflant de plus en plus la dette) et sans privilégier le court terme devant le moyen et long terme, ça n'est guère possible. Au bout de quelques décennies on finit par en payer les conséquences... ...mais bon, on est très fort pour en trouver des coupables (toujours une catégorie à laquelle on n'appartient pas).

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#183

Message par thewild » 04 sept. 2025, 14:24

Mythe vs réalité


Image
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#184

Message par nikola » 04 sept. 2025, 15:30

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 07:17 Et donc bien sûr tu préfères juste dire qu'il a fait sans montrer la réponse.
Pourquoi, tu ne lis pas ses messages ?
J'ai mes raisons d'utiliser ce mot (voir plus bas).
J’ai mes raisons de signaler que tu déformes le vocabulaire.
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#185

Message par shisha » 04 sept. 2025, 15:43

thewild a écrit : 04 sept. 2025, 14:24 Mythe vs réalité


Image
Le graphique s'arrête en 2020. Dommage.
Si il s'arrêtait en 2024, voir y incluait les prévisions des prochaines années, on verrait autre chose.
La dette dans les années 90 était de moins 60% le PIB, là c'est le double. Cela ne sera pas aussi simple, d'autant plus que la croissance est faible et que les taux d'emprunt augmentent.

Je ne pourrai plus répondre pendant plusieurs jours.

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#186

Message par shisha » 04 sept. 2025, 15:45

nikola a écrit : 04 sept. 2025, 15:30
shisha a écrit : 04 sept. 2025, 07:17 Et donc bien sûr tu préfères juste dire qu'il a fait sans montrer la réponse.
Pourquoi, tu ne lis pas ses messages ?
J'ai mes raisons d'utiliser ce mot (voir plus bas).
J’ai mes raisons de signaler que tu déformes le vocabulaire.
Et j'ai les miennes de dire que tu passes ton temps à troller.

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#187

Message par nikola » 04 sept. 2025, 15:52

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:45 Et j'ai les miennes de dire que tu passes ton temps à troller.
Celui qui trolle est celui qui déforme le vocabulaire.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

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#188

Message par shisha » 04 sept. 2025, 15:55

nikola a écrit : 04 sept. 2025, 15:52
shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:45 Et j'ai les miennes de dire que tu passes ton temps à troller.
Celui qui trolle est celui qui déforme le vocabulaire.
Une expression imagée qui en dit long
Investir dans la pierre a donc une signification certes quelque peu imagée mais celle-ci en dit long sur ce qu’il faut en percevoir. Dans l’inconscient des personnes qui utilisent cette expression imagée, il y a bien souvent le fait que la pierre représente quelque chose de robuste. La pierre représente ainsi ici quelque chose de résistant à l’épreuve du temps et qui s’avère en cela un investissement probablement intéressant sur le long terme. Bien évidemment, ce n’est pas parce qu’une personne achète un bien immobilier qu’elle est assurée de réaliser une plus-value dans le cadre d’une revente le jour où elle se séparerait du bien immobilier. En effet, comme nous l’évoquions dans l’article vous permettant de savoir comment estimer la valeur d’une maison, le propriétaire d’un bien immobilier et notamment d’une maison ou d’un appartement acheté pour y vivre a souvent en tête le fait que ce dernier ait une valeur inestimable.
Si elle peut potentiellement toujours l’avoir plus ou moins à ses yeux, le marché de l’immobilier est quant à lui beaucoup moins romantique et soumis à une logique de marché qui fluctue en fonction de l’offre et de la demande mais aussi en fonction des taux d’intérêt pratiqués par les banques à un instant T (ou à un futur instant T). Mais qu’à cela ne tienne, on retrouve dans l’expression investir dans la pierre un peu de cette pensée courante chez nos ainés selon laquelle un bien immobilier représente toujours à l’arrivée une plus-value.
https://queveutdire.com/bricolage/inves ... la-pierre/
Dernière modification par shisha le 04 sept. 2025, 15:56, modifié 1 fois.

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#189

Message par thewild » 04 sept. 2025, 15:56

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:43 Le graphique s'arrête en 2020. Dommage.
Si il s'arrêtait en 2024, voir y incluait les prévisions des prochaines années, on verrait autre chose.
La dette dans les années 90 était de moins 60% le PIB, là c'est le double. Cela ne sera pas aussi simple, d'autant plus que la croissance est faible et que les taux d'emprunt augmentent.
Oui, ça remonte probablement depuis 2020, peut-être 2.5%.
Ca suffit cependant à détruire le mythe selon lequel le poids de la dette ne ferait qu'augmenter, que la dette serait insoutenable, et qu'elle ne serait qu'un fardeau transmis aux générations futures. C'est factuellement faux.
Le coût actuel de la dette est tout à fait dans la moyenne, et n'a pas vraiment évolué depuis que l'état utilise la dette comme instrument.
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#190

Message par nikola » 04 sept. 2025, 15:59

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:55 Une expression imagée qui en dit long
Sauf que ce n’est toujours pas du capitalisme.
La personne qui achète et revend avec une plus-value et qui en vit, là oui, c’est du capitalisme.
Quelqu’un qui achète une maison, qui vit dedans pendant longtemps puis éventuellement la revend parce qu’il va vivre ailleurs, là non, ce n’est pas du capitalisme.
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#191

Message par shisha » 04 sept. 2025, 16:22

nikola a écrit : 04 sept. 2025, 15:59
shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:55 Une expression imagée qui en dit long
Sauf que ce n’est toujours pas du capitalisme.
La personne qui achète et revend avec une plus-value et qui en vit, là oui, c’est du capitalisme.
Quelqu’un qui achète une maison, qui vit dedans pendant longtemps puis éventuellement la revend parce qu’il va vivre ailleurs, là non, ce n’est pas du capitalisme.
Sauf que j'ai écrit pour te montrer qu on pouvait utiliser l'expression investir pour des acquisitions immobilieres. Merci de ne pas tout mélanger.

La plus value réalisée via une acquisition pourrait me donner bien plus de revenus que ceux effectués via des achats/ventes d'actions (selon la quantité). Ton critère "et qui en vit" ressemble à un critère personnel (mais pourquoi pas) mais qui ne permet pas de faire cette distinction à l'origine de ma question.
Dernière modification par shisha le 04 sept. 2025, 16:38, modifié 1 fois.

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#192

Message par shisha » 04 sept. 2025, 16:37

thewild a écrit : 04 sept. 2025, 15:56
shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:43 Le graphique s'arrête en 2020. Dommage.
Si il s'arrêtait en 2024, voir y incluait les prévisions des prochaines années, on verrait autre chose.
La dette dans les années 90 était de moins 60% le PIB, là c'est le double. Cela ne sera pas aussi simple, d'autant plus que la croissance est faible et que les taux d'emprunt augmentent.
Oui, ça remonte probablement depuis 2020, peut-être 2.5%.
Ca suffit cependant à détruire le mythe selon lequel le poids de la dette ne ferait qu'augmenter, que la dette serait insoutenable, et qu'elle ne serait qu'un fardeau transmis aux générations futures. C'est factuellement faux.
Le coût actuel de la dette est tout à fait dans la moyenne, et n'a pas vraiment évolué depuis que l'état utilise la dette comme instrument.
Donc parce que la courbe est monté et redescendue une fois il y a trente ans, tu veux dire que cela va se reproduire forcément sans encombres ;) ?

Que cela soit le taux d'emprunt ou le coût de la dette par rapport au PIB, elle est bien supérieur à la croissance. C'est de l'argent qui aurait pu servir ailleurs. En ce moment la dette nous fait plus perdre de l'argent qu'en gagner.

Concernant la charge de la dette :
Plus de 100 milliards d'euros en 2029


Soit plus de 3% du PIB. Environ 20% du budget de l'état actuel.

Qu'est qui te fait dire que cela va baisser si l'état continue d'emprunter+ que l'année précédente ? Tu mises sur une croissance supérieur au taux d'emprunt qui n'existe pas pour l'instant ?

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#193

Message par shisha » 04 sept. 2025, 17:01

thewild a écrit : 04 sept. 2025, 15:56
shisha a écrit : 04 sept. 2025, 15:43 Le graphique s'arrête en 2020. Dommage.
Si il s'arrêtait en 2024, voir y incluait les prévisions des prochaines années, on verrait autre chose.
La dette dans les années 90 était de moins 60% le PIB, là c'est le double. Cela ne sera pas aussi simple, d'autant plus que la croissance est faible et que les taux d'emprunt augmentent.
Oui, ça remonte probablement depuis 2020, peut-être 2.5%.
Ca suffit cependant à détruire le mythe selon lequel le poids de la dette ne ferait qu'augmenter, que la dette serait insoutenable, et qu'elle ne serait qu'un fardeau transmis aux générations futures. C'est factuellement faux.
Le coût actuel de la dette est tout à fait dans la moyenne, et n'a pas vraiment évolué depuis que l'état utilise la dette comme instrument.

Tout dépend de quelle échelle de temps tu retiens. Trente ans c'est a la fois beaucoup et peu =>En 2050 les gens pourraient tout aussi bien voir un autre graphique et ne pas conclure comme toi.

Il reste que le volume de la dette se cumule et avec le temps cela a aussi son influence (qui s'ajoute aux autres facteurs).

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#194

Message par thewild » 04 sept. 2025, 17:11

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 16:37 Donc parce que la courbe est monté et redescendue une fois il y a trente ans, tu veux dire que cela va se reproduire forcément sans encombres ;) ?
Je ne vois pas le rapport.
Le poids de la dette n'augmente pas, c'est tout.
Concernant la charge de la dette :
Plus de 100 milliards d'euros en 2029
Soit plus de 3% du PIB.
Et alors ? C'est censé être insoutenable ? En vertu de quoi ?
C'est un taux normal. Dans le haut de la fourchette, mais normal.
Qu'est qui te fait dire que cela va baisser si l'état continue d'emprunter+ que l'année précédente ? Tu mises sur une croissance supérieur au taux d'emprunt qui n'existe pas pour l'instant ?
Je ne mise sur rien. Je ne dis pas qu'il faut s'endetter plus ou moins, je n'ai pas d'avis sur la question.
J'essaie d'expliquer pourquoi la dette publique n'a rien à voir avec la dette privée, pourquoi on ne la rembourse pas, et pourquoi ce n'est pas forcément un fardeau pour les générations futures. À l'encontre d'idées qui semblent communément admises.
Je ne dis pas que la dette c'est bien, je dis qu'en macroéconomie les analyses simplistes n'ont aucune pertinence.
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#195

Message par nikola » 04 sept. 2025, 17:42

shisha a écrit : 04 sept. 2025, 16:22 Sauf que j'ai écrit pour te montrer qu on pouvait utiliser l'expression investir pour des acquisitions immobilieres.
Donc pour déformer le sens des mots pour faire coller la réalité à ton idéologie.
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#196

Message par Inso » 04 sept. 2025, 19:05

thewild a écrit : 03 sept. 2025, 21:44 Non, c'était dans le sens "il faut rembourser un jour", et c'est faux.
Pourquoi les politiques en parlent tout le temps ? Excellente question !
[...]
Y a-t-il un problème de en France avec la dette ? Non, ou du moins ça reste à prouver.
Il y a eu une tribune d'économistes dans Le Monde à ce sujet il y a quelques jours (facile à trouver je pense), vous devriez la lire.
[...]
Non. Vous n'en savez absolument rien. Je pourrais tout d'aussi bien affirmer que la croissance sera supérieure aux taux d'intérêts, et voilà.
[...]
Non, il faut que les recettes fiscales augmentent plus que les taux de d'intérêt.
[...]
C'est la confiance du marché qui influence les taux, et si on n'arrête pas de dire qu'il y a un problème de dette c'est le meilleur moyen pour que le marché perde confiance.
[...]
Le cas 1 ne veut pas dire que je la dette augmente par rapport au PIB, car la dette a pour but de soutenir la croissance du PIB. Donc la dette peut augmenter infiniment et le PIB aussi (en fait non car le monde est fini, mais c'est un autre débat).
Merci !
Tout à fait d'accord avec ce que tu dis.
L'article du Monde, c'est celui-ci ? « Un Etat ne rembourse jamais sa dette, il ne paie que la charge de la dette »
ou dit autrement : Un État ne rembourse jamais sa dette. il fait « rouler » la dette.
thewild a écrit : 04 sept. 2025, 14:24 Mythe vs réalité
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Ah, enfin des courbes chiffrées :a4:
Pour donner un contexte récent : en 2024 le paiement des intérêts de la dette a été de 55 milliards d'Euro. C'est la charge de la dette NOMINALE.
Avec l'inflation à 2% (la "taxe inflationniste"), la charge de la dette RÉELLE est de -14 Mds (55 Mds - 2% x 3300 Mds).
Quelque part, l'état gagne de l'argent avec la dette*. C'est très simplifié, mais ça démonte l'idée que la charge de la dette est aujourd'hui un problème majeur.

Pour appuyer, cet article du monde (pdf) de janvier qui explique un peu tout ceci.

À suivre sur X, François Geerolf, économiste, qui explique bien mieux que Bayrou comment fonctionne l'économie au niveau de l'état.

À propos des discours de Bayrou sur la dette :
- Parle de la dette publique comme si c'était une dette personnelle : C'est faux.
- Parle de la dette que nous allons transmettre à nos enfants : c'est encore faux. (et à ce moment il faudrait mettre au même plan ce que nous allons transmettre à nos enfants, en particulier toute l'épargne des français, qui est très élevée**. Le bilan est nettement positif).
- L'annonce d'une 'intervention du FMI n'a aucun sens pour la France. (nous ne sommes pas du tout dans la situation grecque d'il y a quelques années)
--> C'est un discours sans base économique destiné à faire peur et préparer les gens à des réformes dures et possiblement injustes.

* Ce qui pourrait ne pas durer si les taux augmentent.

** Deux fois le montant de la dette.
Dernière modification par Inso le 04 sept. 2025, 20:03, modifié 2 fois.
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Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#197

Message par Inso » 04 sept. 2025, 19:58

Un article sur France-Info (30/08/2025) : la France risque-t-elle d'être placée sous la tutelle du FMI à cause de sa dette publique ?
Réponse : non.

"Le spectre du FMI constitue un "épouvantail" qui masque la "situation d'instabilité politique" française, analyse l'économiste Michaël Zemmour. "Les marchés financiers ne sont pas inquiets parce que la France ne paie pas ses dettes. Elle sait lever l'impôt et c'est un pays riche. Les marchés sont inquiets parce que, depuis 2022, il n'y a pas de majorité politique en France", souligne l'enseignant-chercheur."
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Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#198

Message par nikola » 04 sept. 2025, 20:03

Stéphane Ménia dit la même chose dans Charlie hebdo.
https://charliehebdo.fr/2025/09/economi ... s-tutelle/ (article payant)

C’est bizarre quand même que les gens qu’on nous vante comme riscophiles, et dont il faudrait payer cher la prise de risque, détestent en réalité le risque.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

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Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#199

Message par Inso » 04 sept. 2025, 20:36

Et à propos des dépenses "trop élevées", il apparaît que la France ne compte pas les mêmes choses que les autres pays européens dans les comptes de l'éducation nationale.
« Le budget de l’éducation nationale est artificiellement gonflé » (Le Monde, article payant)

"Les débats sur la dépense d’éducation, souvent jugée trop élevée, sont biaisés par les règles de calcul de la retraite des fonctionnaires d’Etat, juge l’économiste Julien Grenet. "
"Il faut d’abord rappeler qu’il existe un biais de lecture du budget de l’école : on a l’impression que l’on dépense beaucoup, avec 5,4 % de part du produit intérieur brut [PIB] consacré à l’école en France pour 4,9 % en moyenne dans l’Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE]. Mais le budget de l’éducation nationale est artificiellement gonflé, car une norme comptable veut que les sommes versées pour les retraites des fonctionnaires d’Etat apparaissent comme financées par une cotisation stratosphérique sur le salaire brut des fonctionnaires en activité/
[...]
Avec l’Institut des politiques publiques, nous avons corrigé ce biais et démontré que la dépense d’éducation s’en trouvait surévaluée de 10 %. En part du PIB, elle se situe donc plutôt autour de 5 %. La dépense par élève dans le premier degré, déjà inférieure à la moyenne de l’OCDE avant correction, est en fait très inférieure, de 19 %, ce qui nous place parmi les pays qui dépensent le moins pour l’école primaire. On comprend mieux que la France ait les classes parmi les plus chargées d’Europe et des salaires pour les enseignants du primaire inférieurs de près de 20 % à ceux de la moyenne des pays de l’OCDE.
[...]
Il faut également mentionner les services auxiliaires, comme le transport, la restauration, les internats : ils représentent une part plus importante de la dépense d’éducation en France, 12 %, contre 6 % en moyenne dans l’OCDE.
[...]
La dépense éducative est un investissement dans l’avenir et, pour cette raison, elle ne contient pas de gisement d’économies intéressant sur le long terme. En comparaison à d’autres dépenses sociales, elle présente en effet de plus grands rendements, au sens où beaucoup de ces dépenses vont payer pour elles-mêmes dans le futur. Mais cela se joue sur un temps très long, qui n’est pas le temps du calendrier politique."


Donc dire "on dépense trop", c'est facile, c'est populiste, mais dès qu'on rentre dans les détails, ce n'est plus tout à fait ça. Les méfaits de la courte-vue.
jean7 a écrit : 01 sept. 2025, 09:09 Je ne sais pas comment tu calcule la rentabilité de l’Éducation Nationale, de la Sécurité Sociale, Le fisc, la gendarmerie, l'armée...
Très bonne question.
Ça peut se calculer sur le long terme. Donc en-dehors du calendrier des politiques et des investisseurs.
Et le "privé" ne les fait pas vraiment mieux fonctionner, cf mes exemples sur ce post ou bien différents problèmes dans quelques écoles privées (Betharram, Stanislas...) tout en espérant que les forces de l'ordre et l'armée ne soient jamais privatisées (on a vu ce que ça donnait en Irak avec Blackwater)
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Re: Instabilité géopolitique, crise climatique, fiscalité, taxes, quotas et règlements

#200

Message par thewild » 04 sept. 2025, 22:07

Inso a écrit : 04 sept. 2025, 19:05 L'article du Monde, c'est celui-ci ? « Un Etat ne rembourse jamais sa dette, il ne paie que la charge de la dette »
ou dit autrement : Un État ne rembourse jamais sa dette. il fait « rouler » la dette.

Oui, c'est bien cet article.
Je ne partage pas forcément toutes les opinions exposées dans l'article, mais la première partie est factuelle.
Ah, enfin des courbes chiffrées :a4:

Je n'ai pas de mérite, j'ai demandé à Chatgpt de faire ce graphique. J'aurais dû le préciser en le postant d'ailleurs.
Je l'ai déjà utilisé plusieurs fois pour obtenir des données ou des ratios difficiles à trouver tels quels, mais ce n'est que depuis les dernières itérations que ça fonctionnent réellement.

Pour donner un contexte récent : en 2024 le paiement des intérêts de la dette a été de 55 milliards d'Euro. C'est la charge de la dette NOMINALE.
Avec l'inflation à 2% (la "taxe inflationniste"), la charge de la dette RÉELLE est de -14 Mds (55 Mds - 2% x 3300 Mds).
Quelque part, l'état gagne de l'argent avec la dette*. C'est très simplifié, mais ça démonte l'idée que la charge de la dette est aujourd'hui un problème majeur.

* Ce qui pourrait ne pas durer si les taux augmentent.
Tout à fait. Et c'est aussi tout à fait exact que le risque principal est l' augmentation des taux, et que si le marché "décide" que la dette française est trop élevée ça pourrait être un vrai problème.
C'est un risque, pas une fatalité.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle

"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace

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