thewild a écrit : 03 sept. 2025, 21:44"il faut rembourser un jour", c'est faux.
Oui. Noter toutefois que de la dette en moins ce sont des intérêts d'emprunt en moins à payer. De la dette en plus, ce sont des intérêts d'emprunt en plus à payer venant se déduire des recettes disponibles.
shisha a écrit : 03 sept. 2025, 23:16Vu qu'aucun pays ne le fait (je crois) c'est.que ma proposition suivante n'est sûrement pas le meilleur choix optimal mais je me demande parfois si il ne serait pas mieux pour les pays en général de ne pas avoir de dettes mais d'être en excédant budgétaire plutôt. Que ces excédents permettent de financer des investissements et donc de la croissance avec toujours plus d'investissement et toujours plus de croissance. On aurait un cercle vertueux et de la marge de manœuvre pour faire face aux défis. Au lieu de payer des milliers de milliards d'intérêts aux créanciers on aurait à la place des milliers de milliards de "dividendes".
Alors au début ce système mettrait peut être du temps à se mettre en place mais sur le long terme je trouve que cela serait une stratégie intéressante. Elle doit sûrement avoir des gros défauts (la course contre la montre au développement à court terme peut être, celui qui emprunte aurait un avantage sur ce point il est vrai) car à ma connaissance il n'y a pas de pays qui gère un budget de cette manière.
Je suis tout à fait de cet avis mais, effectivement, pour l'instant, nous n'en prenons pas le chemin.
Les demandes d'augmentation de pouvoir d'achat, placées en priorité n°1, presque à tous les niveaux, dans des pays qui, pourtant, ne sont pas particulièrement à plaindre de ce point de vue, ne vont pas dans un sens le permettant (une attente résultant d'une croissance phénoménale en 2 siècles dont nous n'avons pas encore identifié l'essoufflement alors que c'est le cas pour des raisons physiques, matérielles. Notre fuite en avant le masque).
Le jour de dépassement est une "magnifique" illustration de notre comportement collectif irresponsable. Globalement, nous vivons à crédit, nous consommons dès aujourd'hui les ressources dont nous manquerons demain (à commencer par les besoins les plus primaires,
alimentation,
ressources en eau,
zones où il est possible de vivre en bonne santé...).
La course à l'armement qui s'engage, un "jeu" que l'on doit malheureusement jouer sous peine de se trouver en danger, ne va pas arranger les choses. Concernant la croissance du PIB, elle est effectivement possible conjointement à une baisse de prélèvement de ressources tant renouvelables que non renouvelables.
Comment ? Cela passe par une augmentation suffisante de la valeur que nous accepterons d'attribuer aux biens et services répondant à nos besoins réels (tout particulièrement la résilience et la préservation de notre avenir) et une diminution de valeur que nous accepterons d'affecter à des biens et services ne répondant pas à nos besoins réels.
Par ailleurs, une augmentation de valeur d'un bien ou d'un service, quand elle correspond à des ressources que nous avons besoin de protéger collectivement, doit se traduire par des taxes ou donner lieu à des quotas (et quand il le faut, des interdictions, par exemple pour des raisons de santé) quand leur production passe par la consommation de ressources à préserver pour protéger notre avenir ou d'usage à limiter pour en éviter les nuisances.