Salut Poulpeman,
Poulpeman a écrit :
Cette coupe franche me parait aussi abusive de la part de Sophie Robert.
Pas tant que ça, selon moi, car ce n'est qu'une partie de la citation :
« Elle est d'abord de
la responsabilité du sujet lui même. C’est lui qui a choisi - c’est étrange de dire un petit bébé a choisi mais c’est comme ça - de se tenir en retrait par rapport à une
certaine dimension d’envahissement qu’il a connue. il est vrai que ce choix de l’enfant
va aussi varier en fonction de ce qui lui vient de l’autre, de l’extérieur, des autres mais je n’ai pas l'idée moi qu'il y ait une
grande responsabilité des mauvais parents qui de ce fait font que leur enfants soient autistes. Je ne mets pas
la responsabilité, la faute de ça sur les parents. »
Qu'est ce qu'il dit ?
-la responsabilité est d'abord celle de l'autiste.
-la certaine dimension d'envahissement c'est quoi ? on ne sait pas, mais tout comme Kindo je pense que les parents semblent être la première possibilité.
-"varier en fonction de ce qui lui vient de l’autre" il exprime bien une causalité là.
-la responsabilité n'est pas totalement celle des parents mais en creux elle est bien réelle (si c'est pas une grande c'est bien qu'elle est petite)
-il ne mets pas la responsabilité (cette fois ci toute la responsabilité) sur les parents.
Ces nuances dans son discours sont loin d'être claires. Et c'est pas l'angle du film, alors pourquoi garder cela au montage ?
Plus loin il dit lui même :
"je dis cela (...) pour qu'on entende que je ne considère pas qu'il y ait là une faute commise par l'autre et que c'est donc les parents qui ont mal fait"
dénaturer ses propos consisteraient à tenter de lui faire dire "qu'il y ait là une faute commise par l'autre et que c'est donc les parents qui ont mal fait", et à aucun moment Sophie Robert ne
manipule quoi que ce soit pour que l'on pense ça.
Le seul point du reportage à ce sujet est plutôt neutre "pour les psychanalystes, l’autisme est une psychose, autrement dit un trouble psychique majeur résultant d’une mauvaise relation maternelle", il y ni faute, ni responsabilité d'évoquée, une relation cela se fait bien au moins à deux, donc c'est pas en contradiction avec son grande responsabilité de l'autiste petite des parents, et il ne l'implique pas directement.