Re: Labeaume sur Seine
Publié : 01 déc. 2011, 20:15
Ou encore avec lundi... Comme dans « lundi matin, le roi, sa femme et le p'tit prince.. »cuillère athée a écrit :Il faudrait trouver une chanson qui parle de brins bruns maintenant
Ou encore avec lundi... Comme dans « lundi matin, le roi, sa femme et le p'tit prince.. »cuillère athée a écrit :Il faudrait trouver une chanson qui parle de brins bruns maintenant
Ok. A Paris, tout ce qui est écrit "ai", donc "ais", "ait", etc. se prononce "è". Mais à Paris. Parce qu'il y a des régions, dans le sud de la France notamment, où pratiquement tous les "è" deviennent des "é". Même pour lait : "je vé chercher le lé". Certains perdent même la rythmique propre à un accent du sud mais garde cette particularité.Cuillère Athée a écrit :
@Brève de comptoir:
Ici ça donnerait un peu ça
je traînai = je traîné
je traînais = je traînè
D'accord, mais ça ça nous est commun. Ce qui est différent, c'est que vous prononcez "ai" "[e]" et "ait" "[E]". Ça doit se retrouver en France, mais à savoir quelle région... Il n'y a d'ailleurs qu'à Paris où on ne différencie pas les deux.davidsonstreet a écrit :Si vous consultez la table de transcription phonétique du Robert, vous verrez qu'on donne :brève de comptoir a écrit :je me demande bien comment on pourrait le prononcer autrement
[e] pour blé, aller, chez. épée
[E] pour lait, merci, fête
D'accord, mais j'ajoute ensuite que ça ne peut être qu'une faute de grammaire (d'orthographe). Et si on la fait, c'est probablement parce qu'on ne distingue pas phonétiquement les deux écritures, c'est certain.Cuillère Athée a écrit :Entrez « aimerai » dans l'engin de recherche du forum, vous verrez. De nombreux intervenants ayant une très bonne grammaire (et qui sont manifestement Français) écrivent « aimerai », alors qu'il est évident qu'ils pensent « aimerais ».brève de comptoir a écrit :C'est toujours le contexte qui précise ce que le mot prononcé signifie. Donc même pour le conditionnel, il n'y a jamais de confusion
Corrigé maintenantInvité a écrit :T'as fait une coquille.Le pouvoir de dire non, en fait, existe p.. existe et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-général.
Nicolas Sarkozy
en fait, existe p.. = en fait, n'existe p..
I.
ParrabellumBeRReGoN a écrit :Plus tôt dans ce fil, il était question de groupes français connus hors France. Comme je suis une référence internationale, voici quelques uns que je connais:
Louise Attaque
Tryo
Mickey 3D
M
Noir Désir
ttc
Arhur H
Katerine
Thomas Fersen, c'est pas un groupe et c'est plutôt du genre chansonnier mais il n'est pas encore mort le vilain.
J'en oublie sûrement que je connasse...
Je connaissais même pas cette expression, Merci aussi de me la faire connaitreInvité a écrit :
T'as fait une coquille
Pour ceux qui vont en Outaouais, le nombre d'anglicisme est incroyablement haut. Par contre c'est à Québec que j'ai entendu un nombre record de ''ils sontaient''; pratiquement un habitant sur 4 de LabaumeVille à qui j'ai parlé a fait cette faute. Et il ne fallait pas que moi, de Montréal, souligne que c'est une faute.Raphaël a écrit :
Le problème se pose surtout pour ceux qui habitent dans la région de Montréal, à cause de la proximité des frontières ontariennes et américaines. À Québec on a beaucoup moins de problèmes avec les mots empruntés aux anglos. Beaucoup d'anglicismes utilisés couramment à Montréal sont pratiquement inconnus à Québec (ex: plywood, hose, chesterfield, running (shoes), cap (bouchon), etc.)
Il me semble que vous avez raison.brève de comptoir a écrit :n'y a d'ailleurs qu'à Paris où on ne différencie pas les deux.
On est donc totalement d'accord. De toute façon, je pense que vous avez bien compris que mon intention n'était pas de souligner une faute, mais une particularité linguistique.brève de comptoir a écrit :D'accord, mais j'ajoute ensuite que ça ne peut être qu'une faute de grammaire (d'orthographe). Et si on la fait, c'est probablement parce qu'on ne distingue pas phonétiquement les deux écritures, c'est certain.
D'un autre côté, toute faute de français rend les citations de Sarkozy tellement plus réalistesInvité a écrit:
Citer:
Le pouvoir de dire non, en fait, existe p.. existe et le pouvoir de dire oui, non, parce que chaque pouvoir équilibre l'autre dans un mouvement de paralysie quasi-général.
Nicolas Sarkozy
T'as fait une coquille.
en fait, existe p.. = en fait, n'existe p..
I.
Corrigé maintenant
J'ai encore tous ces vinyles dans ma cavesJonathan l a écrit :ParrabellumBeRReGoN a écrit :Plus tôt dans ce fil, il était question de groupes français connus hors France. Comme je suis une référence internationale, voici quelques uns que je connais:
Louise Attaque
Tryo
Mickey 3D
M
Noir Désir
ttc
Arhur H
Katerine
Thomas Fersen, c'est pas un groupe et c'est plutôt du genre chansonnier mais il n'est pas encore mort le vilain.
J'en oublie sûrement que je connasse...
Garçon boucher
Bérurier noir
Ludwig von 88
Banlieu rouge
Négresses vertes
Gogol 1er
Les Sheriff
Indochine
Niagara
Mes références sont pas punk du tout! non j'le jure!
(Vade Retro Satana!)switch a écrit :J'ai encore tous ces vinyles dans ma caves(sauf indochine que j'aime pas trop)
Le Grand Glossaire des Anglicismes de Jean Forest en a répertorié 11,200 pour le Québec !LeProfdeSciences a écrit :Pour ceux qui vont en Outaouais, le nombre d'anglicisme est incroyablement haut.
Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu cela. Ça arrive parfois que des enfant le disent mais chez les adultes c'est rare. Je ne sais pas avec qui tu as pû parler; sontaient peut-être pas de Québec finalement.Par contre c'est à Québec que j'ai entendu un nombre record de ''ils sontaient''; pratiquement un habitant sur 4 de LabaumeVille à qui j'ai parlé a fait cette faute. Et il ne fallait pas que moi, de Montréal, souligne que c'est une faute.
Raphaël a écrit :LeProfdeSciences a écrit :Ça fait longtemps que je n'ai pas entendu cela. Ça arrive parfois que des enfant le disent mais chez les adultes c'est rare. Je ne sais pas avec qui tu as pû parler; sontaient peut-être pas de Québec finalement.Par contre c'est à Québec que j'ai entendu un nombre record de ''ils sontaient''; pratiquement un habitant sur 4 de LabaumeVille à qui j'ai parlé a fait cette faute. Et il ne fallait pas que moi, de Montréal, souligne que c'est une faute.
Je favorise "Tomber amoureux", mais je trouve ça moins pire que de dire "Chicken wings" ou "Iced Tea".Cuillère Athée a écrit :Qu'est-ce qui fait que "tomber en amour" ne se dit pas ?
Est-ce que "tomber dans l'amour" serait plus acceptable (moche, mais correct)?
C'est pas gentil !Invité a écrit :Et "God bless America", moi je traduit par "Que Dieu blesse le Canada".![]()
I.
D'autant qu'une langue a besoin de nouvelles locutions idiomatiques. Celles qui existent s'épuisent naturellement et finissent par perdre la force ou la saveur qu'elles avaient au départ. "Tomber en amour" me plait bien : il présente des connotations (assez subtiles, je l'admets) qu'on n'a pas dans "tomber amoureux".Brève de comptoir a écrit :Qu'on reprenne une locution anglaise déjà inspiré du français, c'est naturelle. Ça a même un petit côté sympathique. Il faut la prendre comme une variante. Une locution est une expression qui s'installe dans une langue. Et une expression devient populaire grâce à l'image qu'elle représente. Ici, c'est devenu populaire parce que c'était poétique et parce que ça représentait bien ce qu'il se passait...
Des règles, à ma connaissance, il n'y en a pas. Personne ne dicte de telles choses dans une langue. A la limite, il y a des règles de grammaire et d'orthographe, mais c'est propre à une région. Tout est une question d'usage. C'est pour ça par exemple qu'une règle comme le "après que + indicatif" ou la concordance des temps avec l'imparfait du subjonctif (et même le plus que parfait du subjonctif...), ça tend à disparaître. Si la logique ne passe pas, c'est toujours l'usage qui doit primer. Or, à l'oral, on dit bien le plus souvent "après que + subjonctif" et l'usage du plus que parfait du subjonctif ("que j'eusse pris") ça fait grave "vieux". C'est d'abord la langue orale qui dicte la loi (avec l'exception du passé simple comme temps du récit). Si on sépare les deux, on finit par avoir deux langues (comme en arabe il me semble) et une langue se meurt ainsi.Cuillère Athée a écrit : Je posais la question pour tomber en amour au cas où il y avait une règle quelconque qui aurait fait en sorte que ça ne se dise pas. C'est peut-être le cas pour d'autres "tournures" considérées comme des anglicismes mais je n'ai pas d'exemples en tête.
N'y a-t-il pas un français "standard" ?Brève de comptoir a écrit : Des règles, à ma connaissance, il n'y en a pas. Personne ne dicte de telles choses dans une langue. A la limite, il y a des règles de grammaire et d'orthographe, mais c'est propre à une région.
A partir du moment où tu standardises une langue, elle se meurt. La seule règle, c'est l'usage. Même l'Académie française n'impose rien. Il y a bien des règles de grammaires qui datent de deux ou trois siècles, l'orthographe évolue aussi selon l'usage (c'est d'abord valable pour les accents), quant aux locutions, ce sont des expressions bien souvent qui sont coulées dans le bronze (à mon avis), il y a même des règles d'usages pour la diction (chez les théâtreux, il y a petit bouquin dont j'ai oublié le nom où tout est précisé notamment sur les liaisons : par exemple "long élément", le g se transforme en "k"). Puisque c'est l'usage la règle, tu peux toujours faire le malin et dire "moi je veux changer ça" après faut être suivi^.Cuillère Athée a écrit :N'y a-t-il pas un français "standard" ?Brève de comptoir a écrit : Des règles, à ma connaissance, il n'y en a pas. Personne ne dicte de telles choses dans une langue. A la limite, il y a des règles de grammaire et d'orthographe, mais c'est propre à une région.
Je suis d'accord qu'on a le "droit" de parler comme on veut.
Si j'ai envie de dire que mes amis sontaient partis, je peux bien le faire. Même que tout le monde va le comprendre. Mais ça reste "une faute".
Si tous le monde se mettaient à dire "ils sontaient" systématiquement, il n'est pas dit que le terme ne serait pas éventuellement accepté puisque tellement d'usage. Ce ne sera à ce moment là plus une faute de français.
Reste que d'ici là, c'en est une à mon avis.
Tu vois par exemple, à l'oral je vais avoir tendance à dire "c'est + pluriel" mais à l'écrit je vais plus souvent corriger pour "ce sont".Brève de comptoir a écrit : Autre exemple d'erreur devenue avec le temps acceptée, c'est le "c'est + pluriel" au lieu de "ce sont + pluriel".
Non il suggère. Il n'impose rien.Brève de comptoir a écrit :Après, je sais pas si l'organisme au Québec, l'équivalent de l'Académie française, a plus le pouvoir d'imposer des règles...
C'est plutôt des archives qu'une photo.Brève de comptoir a écrit :Les dico par exemple, c'est une photographie du vocabulaire d'une langue. Ce n'est pas un lexique des mots corrects ou non.
Nous aussi ont est "soumis" à l'Académie francaise.Après, je sais pas si l'organisme au Québec, l'équivalent de l'Académie française, a plus le pouvoir d'imposer des règles...