Re: Le Wokenisme en devenir
Publié : 11 août 2021, 12:51
Wooden, j'ai comme l'intuition que ça ne va pas plaire...
Tu cites deux fois le même gars, il ne fait pas autorité sur la question.Dominique18 a écrit : 11 août 2021, 12:15 le terme de discipline est plus approprié que celui de science, selon Jacques Coenen-Huther
+1Wooden Ali a écrit : 11 août 2021, 12:37
Effectivement, certains acteurs des sciences dites molles les ont fait évoluer dans le bon sens, y apportant une rigueur et une méthodologie tout à fait estimable.
Pour d'autres, hélas, l’appellation restrictive "discipline" est même beaucoup trop flatteuse. La sociologie n'est pour eux qu'un outil militant pour élaborer et diffuser une propagande politique qui veut rester cachée.
Alors, pourquoi continues tu à discuter avec lui?Dominique18 a écrit : 11 août 2021, 13:18 Étienne, je te le redis, même devant l'évidence, tu t'enfonces.
Aucun intérêt de discuter avec toi.
Quelle évidence ?Dominique18 a écrit : 11 août 2021, 13:18 Étienne, je te le redis, même devant l'évidence, tu t'enfonces.
Kraepelin a écrit : 11 août 2021, 13:20Alors, pourquoi continues tu à discuter avec lui?Dominique18 a écrit : 11 août 2021, 13:18 Étienne, je te le redis, même devant l'évidence, tu t'enfonces.
Aucun intérêt de discuter avec toi.
Sans aller jusqu'à cet extrême, il y a un quarteron de sociologues qui ne se sentent plus.Hier soir, le CNRS a également pris ses distances avec le sociologue : «Laurent Mucchieli s'exprime à titre personnel sur le sujet. Le CNRS se dissocie de cette prise de position».
Le billet a été republié sur France Soir en intégralité. Ce site fait partie de la galaxie «vaccino-sceptique», au même titre que le site RéinfoCovid, pour lesquels le directeur de recherche du CNRS a déjà contribué à plusieurs reprises.
Initialement chercheur au CNRS dans les domaines de la sécurité et de la délinquance, Laurent Mucchielli a publié près d'une centaine de billets sur le blog de Médiapart depuis sa première contribution en 2009. Depuis le début de la pandémie, il prend la parole sur des questions de santé et de médecine à propos desquelles il n'a pas de compétences particulières.
On ne peut discréditer toute une discipline scientifique parce quelques chercheurs sont malhonnêtes ou malintentionnésDominique18 a écrit : 11 août 2021, 13:38 J'évoquais le cas de Laurent Mucchielli, un sociologue remuant qui a trempé dans pas mal de controverses.
Sa dernière a pris une ampleur qui s'est retournée contre lui
On ne peut discréditer toute une discipline scientifique parce quelques chercheurs sont malhonnêtes ou malintentionnés
C'est une généralisation abusive.
Il a publié son premier roman en 1985 au Canada qui s'appelle, ô coincidence pour le fil: "Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer". Wikipédia ne le résume pas mais "France-Culture": https://www.franceculture.fr/oeuvre-com ... laferriereWikipédia a écrit :Dany Laferrière, baptisé Windsor Klébert Laferrière en hommage à son père, né le 13 avril 1953 à Port-au-Prince en Haïti, est un académicien, écrivain et réalisateur canado-haïtien, résidant principalement à Montréal au Canada et à Paris en France. Il reçoit le prix Médicis 2009 pour son roman L'Énigme du retour. Le 12 décembre 2013, il est élu à l'Académie française, où il est officiellement reçu le 28 mai 2015.
Laferrière se moque des clichés sur les noirs. Ses personnages en profitent pour "womanizer".Premier livre de Dany Laferrière, satire féroce des stéréotypes et des clichés racistes. Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer se présente comme la joyeuse description d'une vie de bohème, version black.
Deux jeunes moins oisifs partagent un appartement dans un quartier pauvre de Montréal. L'un d'entre eux, le narrateur, projette d'écrire un roman et, pour s'occuper, connaît diverses aventures féminines en dissertant sur la trilogie Blanc-Blanche-Nègre Car c'est un juste retour des choses, après avoir souffert de l'esclavage, que de séduire toutes ces jeunes donzelles innocentes ou curieuses. Quant à son compère, Bouba, il dort, dort, dort. Et philosophe en lisant et relisant le Coran, sur des airs de jazz.
Cachez vos filles, blanches mères, les nègres sont en ville !
Qui parle d'interdire quoi que ce soit ?PhD Smith a écrit : 11 août 2021, 17:54 Laferrière n'a pas le droit d'écrire sur les clichés, ses personnages ne peuvent pas profiter de la réputation sexuelle supposée pour draguer un maximum de meufs ? Laferrière colporte des clichés racistes ? A-t-il le droit des les évoquer pour en faire une oeuvre de littérature ?
Oui !PhD Smith a écrit : 11 août 2021, 18:05 Son premier roman a fait de lui un écrivain francophone reconnu, mais pourrait-il le publier aujourd'hui ?
Merci PhD Smith. Encore un auteur à découvrir.Dany Laferrière : Il ne faut pas perdre l’humour quelque part aussi et il ne faut pas perdre le soufre d'un mot dans les livres. Si on enlève toutes les méchancetés de la bouche d'un méchant, il y aura perte de drame. En tant que lecteur, j’ai envie que tous les mots du dictionnaire puissent vivre. Et puis, je jugerai.![]()
jroche a écrit : 12 août 2021, 18:18 Par exemple, la très célèbre expérience de Gordon Allport et Leo Postman (l'histoire du rasoir entre un Blanc et un Noir, quelqu'un l'ignorerait ?) est régulièrement citée comme mettant en évidence l'action d'un stéréotype raciste.
On dépasse les limites là il ne manque plus que le camp de la mort de tolérance pour vivre dans l'univers de «South Park».Kraepelin a écrit : 11 août 2021, 13:31 TROP, C'EST TROP
Si d'aucun doutait encore de la prise de pouvoir des wokes dans la fonction publique fédérale ou du caractère délirant de certaines de leurs drives, je vous propose quelques lectures.
Nous connaissions déjà la formation obligatoire en "credo woke" pour les fonctionnaire fédéraux pour lutter contre le racisme systémique et bien voici que, ne reculant devant rien, le "Hippies" de JF organisent aux frais de l'État un grand concours de drag-queens sur les heures de bureau avec stage en maquillage et coiffure ...
Offre d’emploi: le gouvernement fédéral cherche sa drag-queen
Pas si débordés, nos fonctionnaires!
Lutter contre l'intolérance, c'est une bonne chose, mais parfois trop c'est trop et ça entrainent des retour de feu si bien que l'on obtient le résultat inverse de l'effet recherché.
Il en vient tant qu'on veut quand on cherche, par exemple https://jhu.pure.elsevier.com/en/public ... -implicati
Tu parlais de " très célèbre expérience " j'ai cherché en français, rien trouvé.jroche a écrit : 12 août 2021, 20:31Il en vient tant qu'on veut quand on cherche, par exemple https://jhu.pure.elsevier.com/en/public ... -implicati
Effects of racial stereotypes on eyewitness performance: Implications of the real and the rumoured Allport and Postman studiesEtienne Beauman a écrit : 12 août 2021, 21:16 Tu parlais de " très célèbre expérience " j'ai cherché en français, rien trouvé.
Ton lien renvoie sur une étude à 14$ la consultation...
Merci Carta !Cartaphilus a écrit : 12 août 2021, 21:30Effects of racial stereotypes on eyewitness performance: Implications of the real and the rumoured Allport and Postman studiesEtienne Beauman a écrit : 12 août 2021, 21:16 Tu parlais de " très célèbre expérience " j'ai cherché en français, rien trouvé.
Ton lien renvoie sur une étude à 14$ la consultation...
Allport-Postman.pdf
Nous n'en sommes pas là, mais cette idéologie institutionalisé entraine déjà une sélection discriminatoire dans l'entrée de certaines universités. Par exemple, à l'Université McGill à cause des mesures anti-discrimination, il est devenue presque impossible à un québécois male blanc francophone d'être accepté comme étudiant en psychologie. Pour les postes de prof en sociologie dans presque toutes les universités, la rectitude empêche depuis des années à des candidats non "mainstream " d'obtenir des postes. Les derniers chercheurs sérieux sont sur le bord de la retraite. Ce sera bientôt fini.uno a écrit : 12 août 2021, 19:26
On dépasse les limites là il ne manque plus que le camp de la mort de tolérance pour vivre dans l'univers de «South Park».
Partagez-vous l'idée que nous assistons à un réveil des extrêmes ?
Oui. Et même qu'il existe une forte porosité entre les extrêmes… Les barrières idéologiques qui les séparent sont de plus en plus ténues. On observe par exemple que les radicaux partagent la haine de l'État et des institutions, justifient le recours à la violence et remettent en cause l'idée même de démocratie. Même si ces passions s'expriment de manière assez différente. L'extrême gauche prend les policiers pour cible, comme s'il s'agissait d'une bande rivale, quitte à les déshumaniser. L'extrême droite sacralise la police, quitte à déshumaniser certains citoyens, quand elle ne caresse pas l'idée d'un coup d'État militaire contre un gouvernement élu démocratiquement ! Ce sont deux façons de contester la démocratie et l'ordre républicain. Par ailleurs, l'extrême gauche n'est plus en mesure de s'opposer aux passions identitaires. À force de délaisser la lutte des classes pour réhabiliter le mot « race », sous couvert de sciences sociales, elle valide la grille de lecture de l'extrême droite. Ce qui favorise la porosité et le glissement entre les extrêmes.
Caroline Fourest et certains sociologues, adeptes de l'intello-pinaillage intégral, ne font pas bon ménage.Vous défendez la notion d'égalité comme solution aux dérives identitaires. Or on a le sentiment que plus personne à gauche ne semble croire à cette idée.
La situation est paradoxale : il y a vingt-cinq ans, je me heurtais à une gauche marxiste qui jugeait les combats contre les discriminations secondaires et « petits-bourgeois », un peu comme l'URSS trouvait « petit-bourgeois » le combat pour la liberté. Tout devait être résolu par la lutte des classes. Aujourd'hui, on a parfois le sentiment inverse. Tout semble réduit à une « lutte des races ». Et on se retrouve à prier que la gauche révise ses classiques marxistes.
Un peu plus loin dans sa rectitude:Vendredi dernier, j’ai emmené mon fils de 13 ans voir un film dont le personnage principal est raciste, réactionnaire et misogyne. Et on a rigolé pendant deux heures.
https://www.journaldemontreal.com/2021/ ... grand-bien
Je me questionne alors sur le consentement de ces deux gars à venir au monde?Récemment, une humoriste québécoise enceinte de jumeaux a écrit sur les médias sociaux, à côté d’une photo d’elle en bedaine : « Super hâte de parler de consentement avec les deux gars qui se trouvent dans mon ventre ». Quelle époque lourde où les garçons se font parler de masculinité toxique avant même de venir au monde...