Je ne sais pas si les gens sont prêts à œuvrer dans le sens de la survie de l’humanité mais il est tentant de leur lâcher la bride, les résultats pourraient être surprenants. Il doit aussi exister des associations écologiques prêtes à partir pourvu qu’on leur donne un peu de moyens.
Quand je pense à une action dans ce sens alors il me vient quelque espoir que l’humanité ne va pas disparaître.
Ce qui rejoint le discours de Dominique Bourg.
Pour info, le même a commis un écrit avec un comparse:
"Jamais la puissance publique n'aura à ce point démissionné devant des enjeux vitaux, pour aujourd'hui et pour demain."On n'a sans doute jamais eu autant besoin de puissance publique, face aux bouleversements en cours et aux catastrophes qui s'annoncent. C'est la direction opposée qui est choisie : baisses d'impôts pour les privilégiés et les entreprises, poursuite insensée de la croissance infinie et laisser-faire irresponsable. Cinquante ans après le rapport Meadows (1972), alors que 60% du vivant a disparu et que des milliers de scientifiques appellent désormais à la désobéissance civile, il est vital de prendre les décisions auxquels les forcenés du profit s'opposent. Ils nous font perdre du temps. Et la vie.
Je viens de le commander.
Édit...
Un montage vidéo proposé par Jordanix: Jancovici, puisqu'il s'agit de lui, ne défend nullement la société industrielle.
Il expose et développe face à une Léa Salamé qui fait son taf de journaliste en étant sérieusement bouchée. Son collègue ne vaut pas mieux.
4'30" dans la vidéo : c'est suffisamment limpide.
https://m.youtube.com/watch?v=08ybsqzLcYk
Jancovici sait tout bien ce qu’il faut faire, sa proposition part du haut et va vers le bas. De plus il reste dans l’optique de la civilisation industrielle, civilisation qui est vouée à l’échec.
Non. Il ne reste dans rien du tout. Il suffit de l'écouter, de le lire, et d'essayer de comprendre, pas de l'approuver.
La position de Jean-Marc Jancovici est la suivante : il dispose de compétences, il a bossé, beaucoup, il met à disposition ses analyses fouillées, beaucoup, il s'adresse à tous les publics qu'il peut toucher, beaucoup, en adaptant éventuellement ses propos, volonté et efforts pédagogiques obligent, et ce, depuis deux décennies.
Que font les publics avec cette masse d'informations ? Dans publics, il faut inclure les journalistes qui pourraient représenter des vecteurs intelligents efficaces (Léa Salamé, Elisabeth Quin,... ne sont pas des flèches à ce niveau) . C'est donc loin d'être le cas (cf la vidéo). Même remarque pour les politiciens. C'est à eux de s'emparer du contenu et d'agir, Jancovici ne pas faire plus qu'il ne propose. Il ne dispose pas des pouvoirs démocratiques efficients (cf. vidéo de son intervention à l'Assemblée Nationale).
Dernière remarque : dans ses propos, il ne défend pas la société industrielle actuelle, le système capitaliste, ou la société de consommation moderne. Si on le pense, c'est qu'on a survolé ses interventions, ou mal compris ses propos, qu'on a interprété, en ne retenant que quelques éléments, ou que l'on persiste à s'entêter dans un rôle de "contraireux".
Il a beau être un humain avec des comportements ambivalents, des contradictions, qu'il reconnaît, ce n'est pas un Idriss Aberkane.
Jancovici, qu'on l'apprécie ou pas, reste droit Dany ses bottes.
Il dresse un état des lieux, plutôt négatif pour la suite si l'espèce humaine s'obstine à continuer dans cette désormais impasse définitive, sans retour en arrière possible.
Ils sont quatre, en l'état actuel de mes connaissances sur le sujet, ce qui est très restrictif, à pouvoir proposer une vision suffisamment large et intelligente, chacun dans leur domaine de compétence, avec des éléments de réponse, concrets, réalistes, pragmatiques, en interdisciplinarité : Jean-Marc Jancovici, Dominique Bourg, Thierry Ripoll, Etienne Klein. Je rajoute Gérald Bronner pour faire bonne mesure.