Évidemment non.menfinquisait a écrit :Les équations sont utiles concrètement, mais Dieu n'est utile qu'intellectuellement. Considérez-vous que ces deux concepts, non vérifiables, sont équivalents?
1=1 est une des essences des vérités de fait. Nous considèrerons faux tout ce qui est une contradiction dans notre mosaïque. Or le concept Dieu au sens leibnizien c’est un optimisme face au mystère (qui ne sera jamais vérité de fait) et c’est une nécessité puisqu’il faut bien rendre raison suffisante à pourquoi on peut rendre raison à tout. Pourquoi le monde est compréhensible? D'où viennent les lois de l’univers. Tant qu'on sera capable de s'imaginer des questions, on ne pourra pas éliminer Dieu.
Votre vision de la volonté est vraiment pessimiste et stérile, c’est triste à mourir. Comme si la volonté ne se résumait qu’à un bête rapport de force...menfinquisait a écrit :Pour moi, la volonté de l'un s'oppose à la volonté de l'autre. On impose notre volonté aux autres, et on ne peut pas leur imposer de nouvelles choses, mais seulement des anciennes. La volonté aurait donc trait à ce que l'on possède déjà, et que l'on veut absolument conserver. Je ne peux pas «vouloir» conserver ma thèse car je ne la possède pas encore.
Le but de chaque être humain est la recherche du bonheur et de la liberté. Seule l’harmonie volontaire assure la paix et la liberté. Plus on amène sa volonté à s’opposer aux autres, plus on diminue l’harmonie, moins on est libre et heureux. La paix se construit uniquement dans la volonté qui cherche à améliorer l’existant.
Et en quoi voulez vous conserver votre thèse ??? L'idée de posséder une idée me semble absurde. L’idéosphère est un monde libre. Les idées appartiennent à toutes les consciences qui les aperçoivent, qui les intègrent à leur mosaïque; à leur monde conceptuel.
Vous ne répondez pas à ma question. En quoi s’autopardonner ses propres imperfections serait il de l’humilité ? Ce n'est que de la pure stagnation à mes yeux. C’est de la déculpabilisation irrationnelle.menfinquisait a écrit : Je dirais plutôt sérum d'humilité, mais c'est aussi ce que l'idée de Dieu provoque chez les croyants: humilité face à sa toute puissance, et orgueil face à ceux qui ne font pas partie du clan.
Cette affirmation détruit carrément votre premier principe. Vous m’avez dit que conscience=imagination=volonté. Et paf soudain, il y a la résistance consciente qui apparais comme nouvelle notion distinguer.menfinquisait a écrit : Pour moi, la résistance consciente concerne justement la volonté de conserver un automatisme, car l'imagination cherche alors différents moyens d'y arriver. Nous ne serions conscients que de ce que nous serions en train d'imaginer, ce sur quoi il faut nous concentrer parce qu'il s'agit de nouveau.
Comment est-ce possible de comprendre votre thèse si vous changez toujours vos définitions?
À chaque fois que vous vous contredisez, vous prouvez que votre reptation est un pseudo concept. Vous devriez faire attention à cela. (cela dit, je ne dit pas que je manque pas de clarté moi aussi, mais ce sont de fausses notes)
Oui, mais dans la réalité observable, le geste parfait vient de la répétition volontaire et non pas de la reptation et du hasard. Acquérir le geste parfait, n’y a rien de franchement agréable là dedans à mes yeux. Allez demander à des athlètes si leurs entrainements qui mènent au geste parfait correspondent à de la non-douleur… Va falloir trouver une meilleur explication.menfinquisait a écrit :Dans ma thèse, un automatisme devient parfait quand sa sensation réelle équivaut à sa sensation imaginaire.
Oui, mais on juge que la personne s ’aime elle-même et déteste tout le reste de l’univers. Mais vous avez raison, l’orgueil est avant tout un jugement sur l’échelle d’hostilité potentielle de l’autre. C’est un jugement sur l’opinion d’autrui aperçu.menfinquisait a écrit :Selon moi, ce sont les autre qui nous trouvent orgueilleux, donc ce sont eux qui ont cette opinion. Par contre je pourrais croire que je suis meilleur que les autres parce que j'en aurais l'impression, dans ce cas l'orgueil serait un sentiment, qui est de l'ordre des sensations, dont les émotions font partie.
À mon sens, être égoiste, c'est simplement ignorer que notre existence dépend de celle des autres. Ignorez-vous que votre existence dépend des autres ?menfinquisait a écrit :Pourtant je me considère égoïste, mais ni méprisant, ni ignorant.
Mais Dieu est dans votre thèse aussi, c’est juste que vous le nommez hasard et que vous vous en apercevez pas.menfinquisait a écrit :Quelle qu'elle soit, selon moi, l'idée de Dieu ne permettra jamais de nous accorder ensembles.
On imagine pas dieux pour s’entendre, on imagine dieu ou autre de façon plus ou moins pessimiste ou plus ou moins optimiste, de manière plus ou moins collective ou plus ou moins individuelle, de façon plus ou moins confuse ou plus ou moins distincte
menfinquisait a écrit :Il n'existerait aucun repère universel stable pour arriver à nous entendre entre nous. Seules les règles sociales que nous développons en tâtonnant le permettraient, car la société évolue constamment.
En tâtonnant ? Pourquoi le terme tâtonner? S’entendre c’est de bâtir volontairement le vivre en commun par l’action. C’est suggérer des valeurs ou imposer des lois qui augmentent l’harmonie. C’est un travail qui n’a jamais de fin car il y a infiniment de points de vue et énormément de nécessité et que sans arrêt elle se modifie.
Pourtant, vous avez dit que votre thèse pourrait servir à mieux nous entendre entre nous.menfinquisait a écrit :Avec ma thèse, il n'y aurait pas de raison absolue à l'existence, chacun imaginerait ce qu'il veut.
Elle admet donc une raison absolue à l’existence; l’entente universelle et l'harmonie.
Si j'ai bien compris, vous pensez qu’il est impossible de faire quelques choses de bien volontairement ?menfinquisait a écrit :Dans ce sens, croire que ce que j'imagine permettrait de mieux me comporter envers autrui serait dangereux.
C’est le vivre en commun suggéré. Mais en quoi cette observation aurais t'elle un quelconques lien avec votre reptation ? L’éthique, la moral et le vivre en commun balisé ainsi que les lois et règlements qui nous font évoluer dans l’harmonie c’est ainsi que ce bâtie les sociétés humaines depuis toujours. En quoi votre reptation explique quelques chose la dedans?menfinquisait a écrit : Pour mieux évoluer, il faut établir des règles que tous peuvent respecter. Nos règles seraient donc notre seul repère absolu commun.
Là, vous me découragez pas mal. Donc, toute l’énergie que j’ai mise à critiquez votre thèse vous est inutile ?menfinquisait a écrit :Je veux améliorer ma thèse, mais je ne sais pas d'avance quoi améliorer. Si je le savais déjà, je ne serais pas ici en train de chercher. J'ai beau travailler fort pour le trouver, je dois aussi compter sur la chance: celle qui m'aide à imaginer du nouveau
Je ne considère pas le hasard comme négligeable. Le hasard c’est l’ignorance d’un point de vue or chaque point de vue est devant l’infinie ignorance. C’est loin d’être négligeable.menfinquisait a écrit :On est si éloignés au sujet du hasard que ce sera vraiment un hasard inouï pour moi si jamais on arrive un jour à s'entendre.Vous semblez le reléguer à une partie négligeable de l'existence, alors que je lui accorde pratiquement toute la place.
C’est vous qu’y n’avez aucune description rationnelle du hasard. Vous en faites simplement une force mystique universelle; vous en faites un Dieu irrationnelle.
Sur Darwin et le hasard je vous est déjà parfaitement répondu. L’évolution biologique résulte de raison suffisante dont les causes initiales font partie d’un système complexe (ultracomplexe). La théorie de l’évolution ne considère pas le hasard comme une force mystique. Toute mutations a une cause, toute sélection naturelle a une raison suffisante.menfinquisait a écrit :Croyez-vous à celui de Darwin au moins? Si oui, comment se fait-il que vous ne puissiez pas l'appliquer à l'imagination puisque les deux servent à évoluer.
Cordialement