Le temps

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25 décembre
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Re: Le temps

#201

Message par 25 décembre » 27 mai 2015, 18:39

Cogite Stibon a écrit :La source, 25, toujours vérifier la source :mrgreen:
Je suis la source de ce que j'ai écrit. Je donnes mon opinion sur le texte de NEMROD34.
Merci de votre réponse intelligente

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Cogite Stibon
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Re: Le temps

#202

Message par Cogite Stibon » 27 mai 2015, 19:16

25 décembre a écrit :Je suis la source de ce que j'ai écrit. Je donnes mon opinion sur le texte de NEMROD34.
Vérifier la source du texte de Nemrod ... Évaluer la crédibilité de cette source ... septicisme 101 ...
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle

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25 décembre
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#203

Message par 25 décembre » 27 mai 2015, 21:06

Cogite Stibon a écrit :
25 décembre a écrit :Je suis la source de ce que j'ai écrit. Je donnes mon opinion sur le texte de NEMROD34.
Vérifier la source du texte de Nemrod ... Évaluer la crédibilité de cette source ... septicisme 101 ...
Je n'ai pas besoin de vérifier les sources de ce qu'a écrit NEMROD, ce qu'il a écrit n'as pas de sens et aucun scientifique actuel ne peut penser ce que NEMROD écrit.
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Le temps

#204

Message par 86lw » 27 mai 2015, 21:33

25 décembre a écrit :Je n'ai pas besoin de vérifier les sources de ce qu'a écrit NEMROD, ce qu'il a écrit n'as pas de sens et aucun scientifique actuel ne peut penser ce que NEMROD écrit.
Vous devriez quand même vérifier, là vous commencez à vous enfoncer sérieusement... ;)
Les illusions que l'on perpétue sont quelque part des mensonges. Mireille.

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#205

Message par Nicolas78 » 27 mai 2015, 21:58

Il est clair que savoir évaluer la crédibilité d'une source est indispensable.
*Toussotement gênés...* :mrgreen:

Ça arrive les gars, même aux meilleurs. Ça pourrait même passer en l'état, "l'article" est bien construit :)

Belle experience :a1:

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richard
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Re: Le temps

#206

Message par richard » 27 mai 2015, 22:04

wikipedia a écrit :Le Gorafi est un pastiche de site d'information, créé en mai 2012 durant la campagne présidentielle française sur le modèle de The Onion, un journal satirique de fausses informations.
:hello: A+

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Pepejul
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Re: Le temps

#207

Message par Pepejul » 28 mai 2015, 01:34

Oh putain notre clairvoyant s'est fait gorafisé ?

:shock:

Le pauvre...
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Lulu Cypher
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Re: Le temps

#208

Message par Lulu Cypher » 28 mai 2015, 01:58

Pepejul a écrit :Oui parce qu'elle est également un génie de la pédagogie comme l'a affirmé la sage-femme qui l'a vue naître. En plus elle est gémeaux alors tu imagines !
Personnellement tant que tu dis du bien des gémeaux je suis prêt à croire à l'astrologie :Faust:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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#209

Message par Pepejul » 28 mai 2015, 02:11

Gémeau à faire en ce moment. :mrgreen:
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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#210

Message par Lulu Cypher » 28 mai 2015, 02:14

Pepejul a écrit :Gémeau à faire en ce moment. :mrgreen:
Pssssst encore un jeu de mot laid :roll:

Et Dieu dit : « que Darwin soit »
------------------------------
Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman (P. Desproges)
------------------------------
Attention ce post est susceptible (lui-aussi) de contenir des traces d'humour. L'auteur tient à signaler qu'il décline toute responsabilité quant aux conséquences de leurs mésinterprétations.

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Re: Le temps

#211

Message par Emanuelle » 31 mai 2015, 11:01

Bonjour ABC

Après plusieurs jours de recherche pour tenter un tout petit peu de comprendre les concepts et le langage de la physique, je me lance. Sinon je vais finir par tourner en rond et me décourager. Ce n'est qu'un tout début de questionnement...

Je reviens sur Etienne Klein, pas pour vous contredire mais pour préciser ce qu'il dit dans ces vidéos que j'ai regardées. Il ne parle pas justement de l'écoulement du temps. Il dit que dire que le temps s'écoule est une façon impropre de parler; "c'est faire la même erreur que de dire qu'un chemin chemine ou qu'un cahier à musique chante. On confond l'objet et sa fonction." Il propose, si j'ai bien compris, de définir le temps comme ce qui renouvelle en permanence l'instant présent. Et comme "quelque chose" dans lequel on ne peut pas voyager. Plus tard dans la vidéo, il précise que la physique n'interdit pas de voyager dans le temps mais si l'on voyage dans le temps on ne peut y être qu'observateur et non acteur. Il ne précise pas d'où vient cette nuance. Peut-être vous pouvez m'éclairer là-dessus?
Si je reparle d'E. K. c'est que cela me semble important cette distinction entre irréversibilité du temps et irréversibilité des phénomènes même si je ne sais pas dire pourquoi.

Pour en revenir à l'irréversibilité des phénomènes temporels. Pour vous, cela rejoint la question du passage de la frontière entre quantique et classique. J'ai lu certaines de vos conversations sur futura sciences et ailleurs. Si j'ai bien compris, vous seriez plutôt en faveur d'une interprétation dite réaliste. Cela veut-il dire que vous cherchez des variables cachées non locales pour expliquer comment se fait ce passage ? Ces variables cachées non locales seraient-elles des "informations fines" ? (ça y est peut-être que je dis n'importe quoi !)
L'information est-elle en train d'acquérir en physique un statut comme celui de la matière, de l'énergie, du temps et de l'espace comme je l'ai lu. Cela me semble une excellente chose. Voilà un concept qui pourrait peut-être permettre de dépasser certaines querelles idéologiques… Quel serait le "support" de l'information ? Y a-t-il des hypothèses émises sur ce point ?

Est-il exact de parler du monde quantique comme d'un monde de potentialités ou est-ce une interprétation (de zozo en plus ça se trouve). Et le passage entre quantique et classique serait comme une sorte d'actualisation de ces potentialités ?
Au niveau quantique il y a une sorte de non-localité mais c'est peut-être parce qu'à ce niveau l'espace n'existe pas comme au niveau macroscopique.
"Si on démontre un jour que le temps et l'espace sont compatibles avec les quantas, alors tenez-vous bien, on pourrait empiler tous les quantas dans un point sans dimension. L'espace et le temps ont en quelque sorte fusionné dans cette image, dit Rovelli. Il n'y a plus d'espace du tout. Ce sont juste des quantas superposés les uns au-dessus des autres sans qu'ils soient immergés dans un espace..." http://www.astrosurf.com/luxorion/temps-nexistepas2.htm

Un experienceur dans son témoignage parle de "particules d'espace et de temps". Il faudrait que je retrouve ce témoignage.

Je m’arrête là pour le moment mais je reviendrai vers vous avec plus de « matière » plus tard.
"L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence... Voilà l'équation". Averroès
« Il est absolument possible qu’au-delà de ce que perçoivent nos sens se cachent des mondes insoupçonnés. » Einstein

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Re: Le temps

#212

Message par Emanuelle » 31 mai 2015, 12:27

ABC a écrit :
Pour que cette information soit robuste, c'est à dire résiste aux agressions de l'environnement (l'environnement de mémoires contenues dans le système), il me faut une énorme redondance, bref, des bains thermiques donc de l'entropie (de l'information perdue). Je stocke donc une information stable dans le temps, partageable sans incohérence (donc intersubjective), mais très insuffisante pour caractériser complètement l'état du système puisque j'ai du sacrifier une énorme quantité d'information pour obtenir la stabilité des informations qui pour moi (pour nous en fait, on est plusieurs dans ce système isolé) est pertinente.

C'est grâce à cette redondance, que l'information enregistrée est en mesure de résister aux agressions du support d'enregistrement par son environnement. J'ai une information solide, pertinente à mon échelle d'information, partageable sans incohérence, mais très très inférieure à la quantité d'information qui serait requise pour décrire complètement l'état du système dans lequel j'ai enregistré cette information. L'impossibilité de diminuer le manque d'information requis pour caractériser complètement l'état du système isolé en dessous d'un certain niveau (manque d'information sur l'état du système qu'on appelle l'entropie du système) est donc une sorte de rendement informationnel. Pour moi, c'est de cette contrainte de nature informationnelle et statistique qu'émerge l'écoulement irréversible du temps.
"redondance", "mémoires", "intersubjectivité": pourriez-vous expliciter un peu plus ce que viennent faire ces notions ?

Je suis désolée; je ne vais pas voir vos liens en anglais (science + anglais = pour moi, la cata !)
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#213

Message par ABC » 31 mai 2015, 16:22

Emanuelle a écrit : Etienne Klein, précise que la physique n'interdit pas de voyager dans le temps mais si l'on voyage dans le temps on ne peut y être qu'observateur et non acteur. Peut-être vous pouvez m'éclairer là-dessus?
Cela signifie que, selon lui, l'espace-temps existe déjà "tout déroulé" et qu'on ne peut donc pas modifier le passé. C'est un point de vue qu'on ne peut pas vraiment contredire puisqu'on n'en sait rien. Toutefois, l'interprétation rétrocausale de la mesure faible et de l'expérience du choix retardé suggère au contraire une modification, non contrôlable, du "passé", c'est à dire la modification d'enregistrements considérés comme irréversibles.

Le caractère incontrôlé de cette rétrocausalité est analogue au caractère incontrôlé du résultat de mesure de polarisation instantanément transmis à Bob par Alice dans une expérience du type de celle d'Alain Aspect. Dans cette expérience, Alice transmet instantanément le résultat d'un processus de mesure de polarisation aléatoire (et encore, pas moyen de savoir si c'est Alice qui transmet une "information" à Bob ou Bob qui transmet une "information" à Alice). Alice ne peut donc pas se servir de l'effet EPR pour transmettre instantanément à Bob une information qu'elle aurait choisie (c'est l'objet du no-communication theorem. Il repose sur l'hypothèse selon laquelle un observateur ne peut accéder, sur un système donné, à plus d'information que celle modélisée par son opérateur densité réduit).
Emanuelle a écrit :Si je reparle d'E. K. c'est que cela me semble important cette distinction entre irréversibilité du temps et irréversibilité des phénomènes.
Je ne vois pas bien comment, physiquement, il parvient à établir une distinction entre les deux.
Emanuelle a écrit : Pour en revenir à l'irréversibilité des phénomènes temporels. Pour vous, cela rejoint la question du passage de la frontière entre quantique et classique.
Ça fait peu de temps que je commence, plus ou moins, à accepter cette hypothèse, plutôt par défaut d'ailleurs, parce que je ne vois pas de moyen d'y échapper. Ça fait une quinzaine d'années que je m'intéresse au problème de la mesure quantique, de la non localité quantique et de l'écoulement irréversible du temps. Je cherchais (entre autres) à savoir s'il n'y aurait pas moyen d'éviter à l'observateur macroscopique de jouer un rôle dans l'écoulement irréversible du temps et dans la mesure quantique.

Je commence à penser que, oui, l'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité émergent, comme l'information classique, au franchissement de la frontière quantique-classique en lien étroit avec les notions d'entropie, de décohérence et d'Environment Induced Superselection (Einselection selon W. Zurek).
Emanuelle a écrit :J'ai lu certaines de vos conversations sur futura sciences et ailleurs. Si j'ai bien compris, vous seriez plutôt en faveur d'une interprétation dite réaliste. Cela veut-il dire que vous cherchez des variables cachées non locales pour expliquer comment se fait ce passage ? Ces variables cachées non locales seraient-elles des "informations fines"
En tout cas, surtout pas des variables cachées locales. La violation des inégalités de Bell prouve que ce n'est pas possible.

Mon sentiment, c'est que le deuxième vecteur d'état de la formulation time-symmetric de la physique quantique (formulation à deux vecteurs d'état, le deuxième évoluant à rebrousse-temps), constitue une excellente variable cachée puisqu'il complète l'information manquant pour prédire les résultats de mesure faible et n'est que très indirectement accessible à l'observation (quoi que ce soit déjà le cas pour le vecteur d'état de la formulation standard, cette grandeur n'étant pas accessible à la mesure autrement que sur une population de systèmes tous dans le même état quantique).

Au niveau interprétatif, "sous" la frontière quantique-classique, ce deuxième vecteur d'état évolue à rebrousse temps et interagit rétrocausalement, par exemple dans le cas de mesures faibles (le paradoxe des 3 boîtes ou encore l'expérience du choix retardé en donnent une bonne illustration).

La contestation de cette interprétation rétrocausale des mesures fortes sur des mesures faibles antérieures me semble d'ailleurs plus une question de sémantique que vraiment une question de physique, mais elle a du sens. En effet, dans le cadre de nos connaissances actuelles, cette "rétrocausalité" ne peut pas être exploitée à l'échelle macroscopique pour réaliser une modification contrôlée du passé ou pour recueillir des "souvenirs du futur". C'est plus lourd mais on pourrait, pour cette raison, la baptiser "rétrocausalité faible" (de même que la non localité quantique pourrait, pour la même raison, être qualifiée de "non localité faible")

En fait, pendant très longtemps, je me suis cabré :
  • contre l'idée qu'il pouvait y avoir violation de causalité à quel que niveau que ce soit,
  • contre l'idée que le principe de causalité puisse avoir le moindre rapport avec nos limitations d'accès à l'information (c'est à dire avec l'entropie).
Je cherchais à savoir s'il était possible de trouver, sans entrer en conflit avec les faits d'observation, une interprétation de l'écoulement irréversible du temps et du principe de causalité qui seraient indépendants de la "myopie" de l'observateur macroscopique. J'ai fait choux blanc.

Tout ce que j'ai pu lire sur ce sujet (dans les ouvrages de référence comme dans les articles scientifiques) m'a ramené à une conclusion ne correspondant pas à mon sentiment de départ. L'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité ne semblent pas pouvoir se définir sans recours à la notion d'entropie. La notion d'entropie me semble plus fondamentale que la notion de phénomène irréversible (c'est en tout cas mon avis, mais il est fort possible que ce point de vue soit minoritaire).

En se plaçant :
  • dans l'interprétation réaliste de la fonction d'onde et de la réduction du paquet d'onde (la fonction d'onde de la chaise qui est devant moi, modélise bien la chaise qui est devant moi et quand je mesure une grandeur, il s'agit bien d'un phénomène physique réel produisant un résultat physique réel : le résultat de mesure),
  • en considérant le principe de causalité comme une sorte de principe absolu, indépendant de l'observateur et de l'acte d'observation,
on tombe sur le besoin d'un référentiel quantique privilégié entrant en conflit avec le principe de relativité du mouvement (donc avec l'invariance de Lorentz) comme s'en étaient déjà rendu compte les de Broglie, Bohm, Bell, Valentini, Scarani, Percival.
Gisin, quant à lui, continue à envisager cette possibilité.

Mathématiquement, l'interprétation réaliste ET respectueuse de la causalité de l'effet EPR (interprétation explicitement non localedonc) prend place dans l'espace-temps d'Aristote (plus connu sous le nom d'espace-temps de Newton). Dans cet espace-temps on peut cependant parfaitement caser les transformations de Lorentz requises pour modéliser l'invariance de Lorentz des phénomènes respectant cette invariance (tous les phénomènes physiques respectent cette invariance selon le point de vue majoritaire actuel). C'est l'idée présentée (avec un peu trop de math, dommage) dans Special Relativity and Lorentz violation consistenly coexist in Aristotle space-time, May 2008, http://arxiv.org/abs/0805.2417)

Maintenant, au contraire de l'attribution d'un caractère objectif à l'écoulement irréversible du temps et au principe de causalité, un fil du forum de physique de futura science signalait un fait surprenant :
  • l'équation de Schrödinger possède un seul pôle imaginaire,
  • dans toutes les fonctions de transfert (des filtres linéaires manipulés en automatisme), on a toujours soit des pôles réels soit des pôles complexes conjugués.
Pourtant, l'équation de départ (l'équation de Klein Gordon) est du second ordre en temps, donc time symmetric (elle possède donc bien des pôles complexes conjugués). Cela suggère que retenir une seule équation (l'équation de Schrödinger ou l'équation de Dirac) évoluant dans le sens passé futur au lieu de considérer les deux équations émergeant par factorisation de l'équation de Klein Gordon (la deuxième évoluant à rebrousse-temps), est un choix temporellement asymétrique donc commode (parce que c'est ce que nous observons à notre échelle), mais pas forcément valide au niveau le plus fondamental.

Suite à ce fil, j'ai pris connaissance de la formulation time-symmetric de la physique quantique et de la mesure faible. Je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas seulement de spéculations mathématiques. La formulation time-symmetric de la physique quantique proposée par Aharonov, Bergmann, Lebowitz, Albert, Vaidman et pas mal d'autres physiciens donne lieu à des vérifications expérimentales. Elle a permis de mettre en évidence la notion et l'intérêt de la mesure faible, de prédire les résultats de ces mesures et de réaliser des mesures de déviation de faisceaux lumineux d'une précision époustouflante que personne ne conteste (mesure de l'effet hall quantique par exemple).

Du coup, je commence à admettre la possibilité de se placer :
  • toujours dans l'interprétation réaliste de la fonction d'onde (la fonction d'onde de la chaise qui est devant moi, modélise bien la chaise qui est devant moi),
  • en considérant cette fois la symétrie T et l'invariance de Lorentz comme plus fondamentales que l'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité.
On tombe alors sur le besoin d'une interprétation rétrocausale de la mesure faible. Bref, il s'agit de sacrifier, au niveau quantique (sous la frontière classique quantique), le principe de causalité et l'écoulement irréversible du temps et de privilégier au contraire le respect de l'invariance de Lorentz et de la symétrie T.

L'interprétation positiviste permet, certes, de conserver l'invariance de Lorentz, l'écoulement irréversible du temps et la causalité relativiste...
...mais elle demande de considérer l'hypothèse selon laquelle la fonction d'onde serait uniquement un outil statistique et surtout rien d'autre. Je pense que ce point de vue est largement majoritaire (au moins pour l'instant).

Pour ma part, je commence à admettre que l'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité puissent être interprétés comme des émergences de nature thermodynamique statistique émergeant seulement au franchissement de la frontière classique quantique.
Emanuelle a écrit :L'information est-elle en train d'acquérir en physique un statut comme celui de la matière, de l'énergie, du temps et de l'espace comme je l'ai lu. Cela me semble une excellente chose. Voilà un concept qui pourrait peut-être permettre de dépasser certaines querelles idéologiques… Quel serait le "support" de l'information ? Y a-t-il des hypothèses émises sur ce point ?
Pour moi, le support de l'information, ce sont des grandeurs d'état macroscopiques car elles sont :
  • accessibles à la mesure par nos appareils de mesure macroscopiques,
  • suffisamment stables pour être recueillies plusieurs fois sans être modifiées,
  • suffisamment redondantes pour pouvoir être recueillies et trouvées identiques par des observateurs différents.
Emanuelle a écrit :Est-il exact de parler du monde quantique comme d'un monde de potentialités ou est-ce une interprétation (de zozo en plus si ça se trouve). Et le passage entre quantique et classique serait comme une sorte d'actualisation de ces potentialités ?
Je ne suis pas bien sûr qu'il existe une frontière zézé/zozo passant par là (le sujet me semble trop technique pour pouvoir donner lieu à des querelles de ce type. Ce que tu crois c'est des croyances. Non césuikidikilé).

La meilleure réponse que l'on puisse donner sur ce point me semble être l'article de Zurek modélisant la façon dont de l'information, au départ quantique, est convertie en information classique en se répandant de façon redondante dans l'environnement via le phénomène de décohérence associé au principe dit d'Environment Induced superselection qu'il baptise "darwinisme quantique" (Environment as a Witness: Selective Proliferation of Information and Emergence of Objectivity in a Quantum Universe, Harold Ollivier, David Poulin, Wojciech H. Zurek (Nov 2005) http://arxiv.org/abs/quant-ph/0408125.
Emanuelle a écrit :Au niveau quantique il y a une sorte de non-localité mais c'est peut-être parce qu'à ce niveau l'espace n'existe pas comme au niveau macroscopique.
En admettant que sous la frontière classique quantique, l'écoulement irréversible du temps et le principe de causalité n'existent pas encore parce qu'ils émergent au franchissement de la frontière classique-quantique, la "non localité" s'explique alors par la possibilité de faire des allers-retours dans le temps permettant de respecter l'invariance de Lorentz, donc la localité.
Emanuelle a écrit :"redondance", "mémoires", "intersubjectivité": pourriez-vous expliciter un peu plus ce que viennent faire ces notions ?
Elles sont en relation directe avec l'émergence d'un monde classique via la décohérence et le processus d'Environement Induced superselection proposé par Zurek pour modéliser l'émergence d'un monde classique. A l'issue du processus de décohérence et d'Einselection, de l'information sur l'état du système considéré est diffusée et enregistrée de façon redondante dans son environnement. Il enregistre ainsi des informations classiques (l'environnement joue donc le rôle de mémoire) et permet l'intersubjectivité, c'est à dire le fait que les observateurs macroscopiques soient d'accord sur la valeur du résultat d'une mesure. Ils observent le même résultat.

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Re: Le temps

#214

Message par Raphaël » 01 juin 2015, 17:44

Emanuelle a écrit :Je reviens sur Etienne Klein, pas pour vous contredire mais pour préciser ce qu'il dit dans ces vidéos que j'ai regardées. Il ne parle pas justement de l'écoulement du temps. Il dit que dire que le temps s'écoule est une façon impropre de parler; "c'est faire la même erreur que de dire qu'un chemin chemine ou qu'un cahier à musique chante. On confond l'objet et sa fonction." Il propose, si j'ai bien compris, de définir le temps comme ce qui renouvelle en permanence l'instant présent.
Je trouve qu' E.K. n'est pas clair sur ce point.
Étienne Klein a écrit :le cours du temps désigne le fait que "le temps passe", qu'en passant il produit de la durée et seulement de la durée
Étienne Klein a écrit :Le temps ne passe pas, ce sont uniquement les choses qui passent dans le temps.
Finalement est-ce que le temps passe ou ne passe pas ?

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Re: Le temps

#215

Message par Psyricien » 02 juin 2015, 23:29

Je trouve qu' E.K. n'est pas clair sur ce point.
Moi je me demande si ça lui arrive d'être clair et exact dans l'une des ces interventions de vulgarisation ...
Il concilie rarement les deux :(.

EK fait partie de ces vulgarisateurs qui plutot que chercher à faire comprendre quelque chose via ces intervention, préfère se lancer dans des jeux sémantique sans grand intérêt, ou lui même est rarement cohérent d'une formulation à l'autre et donc se contredit à loisir.

A éviter si on veux comprendre les choses. A regarder, si on aime les gloubiboulga approximatif (voir faux et mensonger), et confus, le tout enrober dans un apparat de philo des sciences abyssale.

M'enfin ... je dis ça, je dis rien ;).
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

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Re: Le temps

#216

Message par 25 décembre » 03 juin 2015, 06:36

Raphaël a écrit :
Emanuelle a écrit :Je reviens sur Etienne Klein, pas pour vous contredire mais pour préciser ce qu'il dit dans ces vidéos que j'ai regardées. Il ne parle pas justement de l'écoulement du temps. Il dit que dire que le temps s'écoule est une façon impropre de parler; "c'est faire la même erreur que de dire qu'un chemin chemine ou qu'un cahier à musique chante. On confond l'objet et sa fonction." Il propose, si j'ai bien compris, de définir le temps comme ce qui renouvelle en permanence l'instant présent.
Je trouve qu' E.K. n'est pas clair sur ce point.
Étienne Klein a écrit :le cours du temps désigne le fait que "le temps passe", qu'en passant il produit de la durée et seulement de la durée
Étienne Klein a écrit :Le temps ne passe pas, ce sont uniquement les choses qui passent dans le temps.
Finalement est-ce que le temps passe ou ne passe pas ?
Étienne Klein ne fait pas que donner son idée sur le temps, il essais de nous faire réfléchir sur ce que peut être ou ne pas être le temps. Tes deux citations devraient se lire bout à bout. Le cours du temps s'interprète comme souvent comme si c'était un fleuve qui coule, d'où l'impression que le temps passe produisant la durée. Mais en fait le temps ne passe pas, ce sont les choses matérielles qui passent dans le temps. Et j'ajoute que le temps est dans la matière et que la matière simple ou composée est soumise au temps.

Monsieur Klein n'as pas, à ma connaissance, encore parlé de du temps induit par la thermodynamique dont parle ABC.
Merci de votre réponse intelligente

mathias
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Re: Le temps

#217

Message par mathias » 03 juin 2015, 07:11

Martin pécheur a écrit : .......
Je dirais que le temps est une cause et le vieillissement un effet. Le fait naturel précède toute théorie. Sans microbes on aurait pas besoin de la microbiologie. Le concret et l'abstrait, la physique et l'esprit pensant. Certains parlent de "métaphysique" pour relier l'un à l'autre.

Un concept , même mathématique, n'a pas pour prétention de créer le phénomène mais de le décrire fidèlement. C'est ici que l'observation et l'expérimentation deviennent nécessaires pour vérifier les postulats......
C'est ce que j'ai tenté de faire en disant que le temps c'est le mouvement de la matière et la matière en mouvement. Mais tu as le droit de ne pas partager ce point de vue.
Bonjour,
Le temps ne serait-il pas que le nombre en mouvement ? Dites à haute voix ou intérieurement : un, deux, trois, etc. Néanmoins, il reste à définir le nombre.

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curieux
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Re: Le temps

#218

Message par curieux » 03 juin 2015, 10:10

mathias a écrit : Bonjour,
Le temps ne serait-il pas que le nombre en mouvement ? Dites à haute voix ou intérieurement : un, deux, trois, etc. Néanmoins, il reste à définir le nombre.
Bonjour

de quels nombres tu veux parler ?
La seconde n'est qu'une fraction arbitraire du temps qui n'a aucun rapport avec le mouvement, le temps passe aussi bien sur les choses immobiles.
Le seul rapport entre temps et mouvement c'est ce qui permet de décrire une vitesse, et là on a au moins deux dimensions différentes, une de temps et une de distance. Avec les coordonnées x, y et z ça en fait quatre, c'est fondamental et irréductible.
Quant aux processus physiologiques pour le définir, et bien ils sont aussi arbitraires, par rapport à un oiseau mouche, ton "un-deux-trois" est mille fois plus lent que ce qu'il est capable de compter et dix milliards de fois plus lent que la période de transition électronique qui défini une seconde d'horloge.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

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Psyricien
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Re: Le temps

#219

Message par Psyricien » 03 juin 2015, 11:28

Et j'ajoute que le temps est dans la matière et que la matière simple ou composée est soumise au temps.
Le temps est dans la matière ? Ou exactement ? On peut faire une dissection pour le trouver ?
Matière simple ? Matière composé ? C'est quoi ?

Le temps, c'est un sous-espace de l'espace-temps. Dans cette dimension, on est toujours en mouvement, ce qui la rend très pratique pour ordonner les évènements lié par la causalité.

G>
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richard
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Re: Le temps

#220

Message par richard » 03 juin 2015, 13:01

Psyricien a écrit :Le temps, c'est un sous-espace de l'espace-temps.
C'est une vision des choses mais Héraclite a dit "Le Temps est un enfant qui joue en déplaçant des pions" qui est une autre appréhension du temps. Je ne sais pas laquelle est la plus juste.
:hello: A+

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Re: Le temps

#221

Message par Raphaël » 03 juin 2015, 14:52

25 décembre a écrit :Et j'ajoute que le temps est dans la matière
Ce serait très pratique dans ce cas si on trouvait un moyen pour extraire le temps de la matière, moi qui manque toujours de temps.

Au fait c'est quoi la formule qui relie les deux ? T=mc² ? :mrgreen:

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Re: Le temps

#222

Message par Psyricien » 03 juin 2015, 14:52

richard a écrit :
Psyricien a écrit :Le temps, c'est un sous-espace de l'espace-temps.
C'est une vision des choses mais Héraclite a dit "Le Temps est un enfant qui joue en déplaçant des pions" qui est une autre appréhension du temps. Je ne sais pas laquelle est la plus juste.
C'est ton problème ... tu ne sais pas, tu crois ....

L'assertion que j'avance est soutenue par la myriade d'observations qui valide la RR. Observations qui ne font sens que si temps et espace sont des dimensions dont la perception varie d'un référentiel à l'autre (via une rotation hyperbolique).
Venant de toi, je ne suis pas surpris de te voir mettre sur un même plan, une fable et un savoir. Ca en dit long sur ton intoxication ;).

Mais ça, on sait bien que ça t'échappe ... en même temps, tu croyais il n'y a pas si longtemps que les ondes sonores pouvait rattraper des avion supersonique :shock: . Tu y crois toujours ?

A plus,
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Re: Le temps

#223

Message par 25 décembre » 03 juin 2015, 17:43

Psyricien a écrit :
Et j'ajoute que le temps est dans la matière et que la matière simple ou composée est soumise au temps.
Le temps est dans la matière ? Ou exactement ? On peut faire une dissection pour le trouver ?
Matière simple ? Matière composé ? C'est quoi ?

Le temps, c'est un sous-espace de l'espace-temps. Dans cette dimension, on est toujours en mouvement, ce qui la rend très pratique pour ordonner les évènements lié par la causalité.

G>
Cette idée découle du fait que s'il n'y avait pas eu de matière il n'y aurait pas de temps. Quand la matière est apparue le temps est arrivé au même instant et l'espace est apparue lorsque la matière s'est diluée c'est-à-dire que chaque grain de matière s'est éloigné de l'autre. La toile de bosons de Higgs s'étend en même temps que l'univers se dilate. La toile de l'espace-temps de Einstein est et fut pendant près de 100 ans la meilleure explication mais le ce n'est pas la dernière. Dans 20 ou 50 ans on parlera d'Einstein comme on parle de Newton et de Galilé.

En 2015 nous savons que si je suis près d'un astre ayant une masse plus importante que celle de la terre mon temps sera au ralentit par rapport aux habitants de la terre et le même effet se produit lorsque je me déplace à grande vitesse. Ce qui démontre que le temps est attaché à l'objet. l'objet étant ici un assemblage de matière, un humain. Le temps pour un atome (étant aussi un assemblage de matière), dans les mêmes conditions sera le même que le mien. Et le temps sera le même pour la un élément de matière non composé. Cette matière simple n'est pas encore définie par les scientifiques. Ce pourrait être une corde si la théorie des cordes est valable.

ABC recherche le temps dans la thermodynamique ce qui est aussi une approche valable puisque l'on sait que l'ensemble de toutes matières étaient réunis et dégageaient une chaleur ou énergie maximale au début de l'univers.
Merci de votre réponse intelligente

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Re: Le temps

#224

Message par Pepejul » 03 juin 2015, 17:54

C'est bon ABC, tu peux continuer, le grand 25décembre a validé ta proposition. Ouf, tu es rassuré ? :ouch:
On a tort d'écrire tord ! Le prochain qui fait la faute je le tords !

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Psyricien
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Re: Le temps

#225

Message par Psyricien » 03 juin 2015, 22:38

:ouch: :ouch: :ouch:
Cette idée découle du fait que s'il n'y avait pas eu de matière il n'y aurait pas de temps. Quand la matière est apparue le temps est arrivé au même instant et l'espace est apparue lorsque la matière s'est diluée c'est-à-dire que chaque grain de matière s'est éloigné de l'autre. La toile de bosons de Higgs s'étend en même temps que l'univers se dilate. La toile de l'espace-temps de Einstein est et fut pendant près de 100 ans la meilleure explication mais le ce n'est pas la dernière. Dans 20 ou 50 ans on parlera d'Einstein comme on parle de Newton et de Galilé.
Mi voui ... et d'ou vous viens cette connaissance insondable ? Ce sont les rennes du père qui vous l'ont soufflé ?
Faite moi rire, selon vous quand la matière ordinaire est-elle "apparu" ?
Chose marrante, l'espace-temps existe parfaitement même en l'absence de matière, ça porte un nom d'ailleurs : "le vide".
Quand à vos prédiction de l'avenir ... il serait sage de comprendre notre conception présente avant d'entendre se toucher sur notre hypothétique compréhension future ;).
En 2015 nous savons que si je suis près d'un astre ayant une masse plus importante que celle de la terre mon temps sera au ralentit par rapport aux habitants de la terre et le même effet se produit lorsque je me déplace à grande vitesse.


Ce qui est faux en général.
Le ralentissement du temps d'origine gravitationnel est lié à la vitesse de libération. Cette vitesse est donnée par:
\(v = \sqrt{\frac{2GM}{R}}\),
Si on prend un matériaux de densité constante : \(\rho\), alors il vient \(M = \frac{4}{3} \pi R^3 \rho\),
et donc,
\(v = \sqrt{\frac{8 \pi \rho}{3}}R\).
Et dans ce cas quand \(R\) grandi, \(M\) et \(v\) aussi.
Ainsi, à composition équivalente, le temps est moins "ralenti" à la surface d'un corps plus massif ;).
Chose particulière vrai pour les Trou Noir, ce qui explique entre autre que le phénomène d'évaporation des trou noir est de plus en plus lent que le trou noir est massif (les trou noir super-massif ne s'évapore pas (température plus basse que le CMB), là ou les micro trou-noir aurait des temps de vie dérisoir).

Ce qui démontre que le temps est attaché à l'objet.


Non, il est attaché au référentiel. Le temps est une dimension de l'espace-temps, un objets se meut dans l'espace et le temps. Le temps n'est rien "attaché à un objet", de même que l'espace.
l'objet étant ici un assemblage de matière, un humain.


Méfié vous, certain(e)s n'aiment pas être traité d'objet ;).
Le temps pour un atome (étant aussi un assemblage de matière), dans les mêmes conditions sera le même que le mien. Et le temps sera le même pour la un élément de matière non composé.


Vache, un truc mal dit, mais pas faux en soit ... y a de l'espoir !
Cette matière simple n'est pas encore définie par les scientifiques.


Vache, alors d'ou vous viens ce savoir ? Les Ummites ? Les grands ancien ? Les intra-terrestre ? Un peu des trois ?
Un petit cours de TQC pourrait te faire le plus grand bien.
Ce pourrait être une corde si la théorie des cordes est valable.
Ou des petit lutin qui dense le french cancan, si la théorie des lutins est valable.

:ouch: :ouch: :ouch:
G>
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