Mireille a écrit :Ca m’a fait quelque chose que tu me demandes devant tout le monde si j’avais pris des trucs..
Oui, mais si tu lis ma réponse à Denis, tu vas comprendre pourquoi. Il y a un truc inhabituel qui m’a fait douter que tu ne pouvais pas être à ce point mêlée. J’aurai pu demander par MP, c’est vrai. Manque de tact de ma part. Mais bon, t’es plus une nouvelle et nous sommes entre adultes sur un forum avec avatars et sans aucun lien avec nos infos privé, comme sur FB. T’aurais pu répondre oui/non ou par une boutade. C’est pas la fin du monde.
Mireille a écrit :je suis loin d’être une petite princesse.
Ça, c’est relatif et de toute façon personne ne se considère comme des « petites princesses capricieuses». Même ceux qui le sont! Tu en es probablement pas une à certains niveaux et à bien des égards (
concernant le « matériel », P. Ex., tu te contentes peut-être de peu, etc. Je sais pas, j'dis au hazard), mais question ego et orgueil, disons que tu ne fais pas partie des individus qui sont parmi les moins orgueilleux et impulsif. T’es facilement froissable et cela est observable concretement.
Mireille a écrit :Je me suis batue toute ma vie pour avoir ce que j’ai aujourd’hui
Je n’en doute pas le moins du monde, sérieusement! Mais, sauf les héritiers à la « fils à papa », c’est le genre de phrase qui s’applique un peu à tout le monde. J’connais pas bcp de monde qui se complaise à penser qu’ils l’ont eu facile et qui n’ont pas dû « se battre » pour obtenir ce qu’ils ont.
Mireille a écrit :...c’est évident qu’on est toujours plus sensible à ce que l’on connaît.
Bon, voilà! Enfiiiiiiin!
Alors comme le suspectait Miraye, je crois, ça veut dire que tu tentais de faire une espèce de « jeu pédagogique » inversé pour tenter de démontrer quelque chose. À tout le moins, ça n’a pas réussi et tu nous as tous plus mêlés qu’autre chose. Il aurait été préférable que tu exprimes clairement ton idée sans tenter de faire une espèce de « procédé inversé ».
Mireille a écrit :J’aurais pu prendre cette postion au départ et dire que c’était une mauvaise chose que les gens ne réalisaient pas qu’ils étaient des animaux, mais ce n’est pas ce que je pense ni ce qui me dérange, c’est plutôt la position contraire soit celle de gens qui se comparant à eux considèrent que les bêtes sont moins conscientes ce qui quelque part ouvre la porte à les utiliser sans trop se faire de soucie.
Mouais.
Sauf que la « position contraire » que tu exposes n’est pas contraire.

Elle revient en fait à la même que ceux qui ne croient pas être des animaux, puisqu’en se comparant à eux, ils les considèrent moins conscients (
et surment pas « que » moin conscient). Dans l’esprit de ces gens, ils ne se considèrent pas plus des animaux que les premiers justes parce qu’ils se comparent. Tu t’es créé deux situations dans ta tête en supposant que, pour se comparer aux animaux, il faut nécessairement se considérer comme un animal (
pourquoi donc?). Sauf que pour les gens « ordinaires » qui n’y connaissent rien (
à la science, à la biologie, aux comportements animaliers, etc.), la grande majorité (
pour ne pas dire presque la totalité) ne se considère pas comme des animaux, peu importe à quel point ils se comparent ou non et peu importe leur attitude et comportement envers les animaux. Tu débattais donc à partir d’une « fausse prémisse » que tu étais la seule à connaitre et qui n’était pas, disons, utile, nécessaire ou « appropriée ».
Je comprends ce que tu as voulu faire et je comprends maintenant pourquoi nous n’y comprenons absolument rien.
Sauf que cela ne change rien à ce que nous te disons tous depuis le début. L’attention et la considération que certains portent (
ou non) aux « êtres vivants qui ne sont pas des humains » à peu à voir avec le fait que tout un chacun se considère être ou non un animal (
philosophiquement parlant). Ce sont, pour la plupart des gens, de toute façon les mêmes facteurs — essentiellement pragmatiques — qui font qu’ils ont plus ou moins de considérations pour d’autres humains également : intérêts~besoins perso, liens affectifs, nature de l’interaction, etc. De fait, la majorité des gens considéreront plus un cheval, un chat ou un chien, avec qui ils
peuvent interagir, qu’un lézard, un poisson rouge ou une vache qui broute et qui ne vient pas réclamer des « n’amour » et caresses. De plus, quand ça ne concerne pas d’autres humains, de façon « naturelle », la plupart des gens seront plus sensibles aux autres formes de vie selon la conscience
manifeste et
discernable qu’il leur est possible d’observer. Mais encore! Entre une bête d’apparence
immonde et répugnante, même si on la croit (
ou l’on sait qu’elle a) plus conscience que le «
petit choupinou » qui quémande des caresses, nous serons tous portés à être plus sensible au bien du dernier.
Bref, l’aspect « philosophico-spirituel » à savoir si l’homme est différent de toute autre forme de vie n’a de toute façon aucune incidence (
et donc d’utilité dans ce genre de débat) puisque tous les facteurs pragmatiques ayant incidences sur les comportements des gens s’appliquent de toute façon à tout individu faisant partie d'un même groupe (
en plus de l’effet d’appartenance, ou non, au groupe). J’imagine que, comme nous tous, tu as fait preuve de discrimination lorsque tu as choisi ton conjoint : tu n’as pas choisi le plus bête (
sans jeu de mot
), le plus inconscient et celui avec qui tes interactions étaient les moins plaisantes, non? Et que tu te soucies plus du confort de ton conjoint que de celui de ton 7
e voisin, non? À tout le moins, tu ferais plus d'effort pour le premier que le dernier, non?
Maintenant, au-delà des interactions personnelles, comment, en tant que société, devons nous légiférer et qu’est-ce que nous devons tenir compte ou non, concernant les animaux qu'on élève pour se nourrir, c’est un autre débat que nous pouvons faire, mais il est tout aussi inutile, pour faire ce dernier, de causer de l’aspect « philosophico-spirituel » à savoir si l’homme est différent des animaux et vice versa. Tout comme la question de l'avortement concernant « l'état » du fœtus!
Pragmatisme, pragmatisme et... ... pragmatisme!
