Dany a écrit : 11 avr. 2018, 19:18
Dash a écrit :La causalité, ce n’est pas qu’une histoire de matière et de physique, mais aussi d’esprit, de pensées et d’idées.
... mais comme l'esprit, les pensées, les idées ne sont qu'une histoire de matière, la causalité n'est qu'une histoire de matière.
Dany, Dany, Dany,

...je dis ça
dans l’optique où il y aurait une conscience indépendante du corps pour signifier que, même dans ce cas (
dualisme), ça n’empêcherait pas la causalité d’interférer entre le corps et l’esprit. Cesse de penser que je veux sauver quelque chose ou que j’ai peur et fait juste lire ce que j’écris en tenant compte du contexte (
en rapport à quelle idée je réponds).
Je ne suis pas en train de dire que je crois qu'il existe une conscience indépendante du corps, je dis que même si c'était le cas (
dualisme), cette conscience ne pourrait faire autrement que de considérer le passé. Si cette conscience n'a pas conscience de chaque instant qui passe (
et de ce qui se passe à chacun de ces instants), comment pourrait-elle prendre en compte les informations pertinentes de chaque instant en vue d'effectuer un choix?

Et si elle le peut, c'est donc, que, nécessairement, la « trame causale» est susceptible de l'influencer elle aussi! La causalité n'est donc pas qu'un truc physico-chimique/matière, mais aussi une suite d'informations/expériences (
perceptible) en tant que telle qui, si elles sont considérées/observées, peu importe par qui (
un cerveau ou une « conscience vaporeuse »), influence/affecte/impacte, nécéssairement l'
observateur qui
évalue, que ce soit un cerveau ou une « conscience vaporeuse ».
Sinon il/elle évalue par rapport à quoi? Et en tenant compte de quoi? L'Implication d'informations/observations (
rapport observateur/observé) fait irrémédiablement, inexorablement entrer en jeux la causalité!
Dany a écrit : 11 avr. 2018, 19:18
.... sa nature essentiellement divine, lui permet ses choix et lui impose la responsabilité de ses actes.
Justement, ça n'a pas de sens dans la mesure où un choix n'a de rapport qu'en fonction de ce qui informe/impacte celui/« cela » qui le fait. Quand bien même, à cet instant précis, j'aurais une conscience immatérielle qui « flotte » dans « l'astral ou cequetuvoudras », en quoi cette dernière serait plus libre que mon cerveau quand vient le temps de choisir entre de la glace au chocolat/fraise et un placement qui rapporte 6% ou 12%??? Quoi, elle va choisir le parfum qu'elle n'apprécie pas au travers le corps/cerveau qu'elle « habite » et le placement qui rapporte le moins?

Un choix n'est donc un choix
que s'il est intimement relié avec tout ce qui constitue ce qui effectue ledit choix (
d'où pourquoi j'utlise/introduis les concept « d'intérêts » et de « besoins » en rapport avec une délimitation de sous-système par rapport/opposition au « tout », à l'univers tout entier).
Le problème avec les mecs comme toi, c'est que vous ne réalisez pas que ce que je dis revient pratiquement au même que vous, mais seulement avec une compréhension plus précise et moins simpliste (
conceptuellement). Il n'y a pas de choix, en effet, car je n'ai pas le choix de choisir le parfum de glace que je préfère. Ça, c'est déterminé par la causalité qui m'a façonné (
façonné sans dessein/objectif, bien sûr). Mais face à plusieurs possibilités, quand elles se présentes, j'ai (
le sous-système que je suis) la faculté/possibilté de choisir/évaluer selon ce que le déterministe et la causalité mon définit (
en tant que résultante, je n'implique jamais de desseins). Mais, dans ma sphère d'interaction, il y a parfois des situations qui m'empêchent carrément de choisir/agir selon mes déterminants. Dans ce cas, je ne possède plus la capacité/le choix/la possibilité d'agir selon ce qui détermine ce que je suis (
en tant que sous-système). Ma liberté est donc brimé!. Tu vas me dire que, de toute façon, tout relève du déterminisme et de la causalité dans le grand ensemble~système (
l'univers) bla-bla-bla. Oui, ok, sauf que mon « illusion de conscience » n'est pas une illusion du tout! Je ne suis pas l'univers tout entier tout comme un chat se distingue du tout lui aussi (
et préfère donc les souris en tant que sous-système ayant ses propres besoins, process, etc.). Ce qui importe est donc de satisfaire la résultante des déterminants qui résultent en la partie singulière que je suis (
je n'y peux rien de toute façon, je suis d'accord). Et c'est parce que je ne suis pas « tout l'univers» dans l'expérience que je suis/vis (
aussi illusoire soit-elle) que je suis confronté, potentiellement, à tout ce qui
n'est pas moi, et donc à devoir parfois choisir — en rapport — avec ce qui me détermine en tant que « sous-système singulier ». Et je peux parfois être confronté à un autre sous-système qui en fait de même pour son propre sous-système (
parfois au détriment de mon sous-système = clash!).
Ta conception à toi, trop simpliste, revient à dire que rien n'existe. Que rien ne se distingue du tout/de rien et/ou de l'instant initial (
Planck/Big Bang). Qu'aucune expérience consciente n'existe (
fut-elle illusoire) et qu'il y a seulement une suite de micro-événements (
à la plus petite échelle réductionniste et « idéale » possible) ne formant aucun ensemble plus complexe ayant leurs propres « besoins/
process ». Cela revient à nier toute résultante de toute complexité ainsi que tout rapport/interaction correspondant(e) entre eux. Cette vision « nihiliste » (
au sens ou rien d'autre n'existe) est, àma, une erreur simpliste qui consiste essentiellement à nier les concepts d'évaluation/contrainte/choix pouvant être effectué par les complexifications résultant en sous-systèmes et se distinguant du système global (
l'univers). Et tout ça essentiellement parce que tu veux démontrer au partisan du LA qu'ils se gourent. Je comprends. Mais tu ne fais pas assez de distinction selon à qui tu t'adresses.

...parce que tu a peur/crois que j'ai peur/crois!
À notre échelle, toi comme moi, ne faisons pas exactement les mêmes évaluations/choix/action parce que nous ne somme pas « toi et moi » simultanément une seule et même chose (
et encore moins l'ensemble de tout ce qui existe)! Nous sommes, oui, la résultante de ce qui nous détermine, mais ce qui me détermine, moi, ne provient pas de la même « branche/lignée causale » que ce qui te détermine, toi. L'un comme l'autre pourrions donc, potentiellement, être amené à contraindre l'autre afin d'agir selon ce qui nous détermine respectivement. Ce sont donc les «
clashs » entre sous-systèmes (
branches/lignées causales) se confrontant qui produisent des contraintes et/ou briment le cours d'action « normal/déterministe » propre et singulier des uns et des autres, selon leur propre « lignée causale ».
Si t'es incapable de saisir que, sur le fond, je ne remets pas en question le déterminisme et la causalité et que je ne cause que des concepts de liberté et de contrainte et de comment ils doivent être conceptualisé et utilisé, afin de ne pas les jeter avec l'eau du bain simplement pour contredire les partisans du LA, ben je n'y peux rien. Continu à m'amalgamer et à défendre tes épouvantails quand tu t'adresses à moi sans capter que nous sommes d'accord sur le fond. C'est juste stupide et inutile.
