Etienne a écrit :Nous n'avons qu'un cerveau que ma décision soit plus émotionnel que rationnel, elle reste ma decision.
Le circuit de la récompense est un argument grotesque, personne n'ayant le choix entre manger son plat préfère puis être exécuté, ou regarder quelqu'un manger son plat préfère et survivre, ne choisira la première option.
Choisir c'est évidement hésiter entre des alternatives qu'on juge bonnes pour nous, évidemment qu'il y a des biais, mais ça n empêché absolument pas la possibilité d'analyser nos choix, d'apprendre de ceux ci.
Je conteste le entièrement déterminé, rien à ce jour ne permets de l'affirmer.
Après le mauvais ou plutôt incomplet/impertinent exemple (à mes yeux) d'un déterministe (Dany), je prend le tien
Ce choix entre manger un truc qu'on aime VS mourir n'est certainement pas libre, du moins on peut en douter fortement... (en plus d’être un exemple de faux-dilème).
Il n'y à pas que le circuit de la récompense qui est sensé être la cause de nos choix. Loin de la.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Instinct#Peurs_primitives
La conscience d'une situation change tout, si on introduit la même notion alors que la personne ne sais PAS qu'elle va mourir, il se pourrait que le choix soit différent. Ce savoir est purement une information. Et est la cause même du choix.
Si une personne est dépressive et suicidaire (dérèglement chimique par exemple), il se pourrait qu'elle choisisse la mort. Ça peut être une autre cause.
Ça ne met donc pas vraiment en évidence le libre arbitre ni ne le défend convenablement, ni ne le réfute par ailleurs, c'est vrai.
Bref. Ce sujet est un trou noir
Je me sent mieux dans le rôle de la critique de tout le monde que dans la défense d'une vision (je suis un petit con)
Une équipe qui planifie minutieusement un braquage 3 mois avant de l'exécuter, peut elle sérieusement se défendre en prétextant des motifs inconscient lors du jugement ?
Non, elle ne le peut pas. Car elle à conscience des conséquences et du danger. Et parce qu’elle porte atteinte consciemment à des gens qui n'ont pas à être mis en danger.
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Loutre a écrit :Nous n'avons pas la même conception de "libre" et de la liberté. Un choix, qu'il soit libre ou contraint, est toujours fait en fonction de critères, donc de causes. Le libre-arbitre dans ce contexte, est une évaluation rationnelle de ces causes et la décision consécutive prise en toute conscience (et non une décision prédéterminée décrétée par les déterministes).
Si tu prend la définition classique du LA, non, c'est pas du LA, car la définition du LA classique n'introduit en rien la notion de causes à etudier ni même de l'analyse de celles-ci. Qui en tant que tel est déjà une forme de contrainte (donc opposé à la définition classique du LA).
Sauf que, si tu prend la définition de la thèse que tu m'avait linkée (une très bonne tentative, amha, de redéfinition moderne du LA et de sa nature relative en parlant plutôt de liberté relative, plutôt que de LA [qui est donc redéfini]), alors oui, c'est du LA !
