Totolaristo a écrit :Il ne faut pas se voiler la face, l’ecologie, la sensibilité, ce ne sont que des apparâts pour déguiser la seule et vraie problématique : Est-il acceptable de tuer ?
Attention, la question n’est pas : est-il acceptable de tuer un homme ? Ou est-il acceptable de tuer les animaux sentient ?
La question est : Est-il acceptable de tuer ? Tout court.
De fait, actuellement, c'est qu'il est généralement inacceptable de tuer un humain pour le plaisir.
Mais un animal, bcp plus acceptable (globalement).
Répondre par oui ou non à "Est-t'il acceptable de tuer ?" ne fera pas avancer le débat.
Ce qui fait que le débat existe, c'est que la réponse existe déjà, et que c'est :
ça dépend.
Mais l’argument de la douleur de toute façon n’est qu’une diversion, comme l’argument écologique.
Imaginons qu’on découvre une technologie miracle permettant de nettoyer toute trace de pollution, in vegan accepterait-il de manger de la viande ?
Imaginons qu’on élève un animal en totale liberté et qu’on le tue dans son sommeil sans aucune douleur. In vegan accepterait-Il de manger de la viande ?
Ce sont de très bonnes questions je trouve

Après, rien n’empêche de rationaliser sur plusieurs axes.
Imagine un homme qui ne ressent aucune douleur psychologique NI physique, ne connais personne que sa disparition puisse affecter (un deuil)... et n'a pas de conscience et de vie sociale.
Bha...on ne serait même pas au courant de sa mort...ou alors, on pourrait même la "souhaiter" ou du moins l'aider à partir (ca arrive en fin de vie ce genre de cas, par exemple).
La question peut donc être multi-factorielles :
- La conscience de l'environnement
- La conscience de sois
- La conscience de la mort et/ou de l'appréhension des difficultés et des joies
- La souffrance psychologique liée à cette conscience
- La souffrance physique possible
- La souffrance des proches de cet "animal" à sa disparition ou durant sa souffrance (deuil/empathie/stress situationnel)
- Sont apport (et non rapport) sociale aux autres individus (par exemple, il donne peut-être de l'amour à un rejeton qui en à besoin)
- Les capacités empathiques (acquises et innées) créant des émotions structurants ces choses
-----Je pense qu'on peut en ajouter encore ?
- L’arrêt des habitudes..tien...et du
plaisir que le
résultat d'une mort (un steak par exemple

) peut nous apporter (quand c'est pas carrément la mise à mort en fait).
Toutes ces choses permettent juste de rationaliser un système de morales ET d'actes (donc sensible à la dissonance) complexe.
On dit que c'est pas rigoureux de le faire. Je pense que c'est vrai.
Par-contre, il n'est pas non-plus rigoureux de dire qu'on ne tue pas parce-que la loi le dit, ou parce-que papa m'a dit que c'est mal, ou qu'on veut pas aller en prison (même si ça compte tout autant

)...
Sauf que cela coupe court à tout débat possible sur un "besoin" d’évolution d'un système morale.
Et ça, ça se vois dans les système totalitaires (ou la morale évolue peut, parce-que "c'est comme ça").
Attention...un système totalitaire n'est pas forcement un système basé sur du rejet ou du racisme etc, ça peut même être basé sur de l’égalité et autres "nobles" principes...
En fait, plus je lis le fil, plus je me rend compte à quel point le problème est complexe (et compliqué) et un minima arbitraire (donc, clivant).