ABC a écrit :Que la croissance n'est pas la solution à tous nos problèmes parce qu'elle atteint ses limites : celle d'une planète de taille et de ressources finies, ressources que nous sommes en train d'épuiser et/ou de détruire (même les ressources renouvelables d'ailleurs).
Ça dépend des ressources. On entend ça à longueur de journée à la radio, mais sans aucune contextualisation.
Ça serait vrai si cette affirmation était remise dans un contexte de l'air du pétrole, du plastique et de la destruction des espaces naturelle actuellement. Mais elle sonne floue sans le faire. Ce contexte change.
Les ressources peuvent être énormes si on change les technologies et la technicité par exemple (
exemple : l’industrie manufacturière pollue presque 2x moins en 2010 que dans les années 90 ! Et ce n'est surement qu'un début...).
Passer du pétrole à l’électricité atomique/renouvelable, avec (ou sans) le nucléaire, la futur fusion, l'hydrogène, le vent, le soleil, le sol, l'eau...sont des solutions qui sont la avant tout pour pérenniser et repousser les limites des ressources VS consommation...pas pour sauver les pandas...
Quand on manque d'une matière première ou d'une source d’énergie, on fini toujours par inventer des techniques et des technologies qui en utilisent d'autres...
Et c'est ce qui se passe en ce moment.
Cela retarde la fameuse "limite à la croissance" (complètement floue du coup)...
Et ça repousse le problème à toujours plus tard (parcequ'on arrive pas à imposer des politiques démographiques à l’échelle mondiale, ce qui est compréhensible, et qu'on arrive pas aussi, à se débarrasser du systeme consumériste et productif [je ne le nie pas]).
On pourrait aussi imaginer une croissance faible...en tandem avec une politique des naissances, la limite des ressources serait donc encore plus floutée. Et on repousserait encore le problème à encore plus loin, ou quantifier le manque et l'impact réelle au long terme deviendrait un exercice divinatoire.
Quand aux ressources qui sont en passe d’être épuisées, c'est un alarmisme politique qui met en avant la peur de manquer plutôt que celle d’être polluer (qui amha est pourtant la plus urgente).
A titre d'exemple, avec la consommation actuelle de pétrole dans le monde, il y en à jusqu’à 2050 de production de barils sur les
seuls sites exploités actuellement...
Pour le reste, on sais pas trop (et on cherche même des techniques d'exploitation plus complexes/profondes)...
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9se ... _mondiales
Tout en sachant qu'on met tout en oeuvre pour continuer à vendre le plus de voiture possible qui vont donc, dans le futur, se passer du pétrole (qui sera rare et/ou trop chère) pour fonctionner...(sans faire des millions de morts par an).
Le problème actuellement n'est pas vraiment "la croissance VS les ressources" qu'on balance comme ça comme un mot magique, le problème est
l'impact de la croissance dans sa nature
actuelle par rapport au
nombre d'individus sur Terre.
Si demains on roule à la pile à combustible en arrivant à en réduire les coups (par la technique et/ou la politique)...cet argument de ressources rares dans ce secteur (transport routier) deviendra moins évident... (jusqu’à ce que l'ont manque de platine par exemple...au quel cas on trouvera des alternatives techniques...ou on changera de ressources...
La ou c'est plus concret (espaces + ressources + biodiversité), c'est la bouffe (responsable majoritaire de la destruction des forets). Or, la bouffe, c'est pas en réfléchissant à comment empêcher les pauvres de s'acheter un iPhone (par sentiment de culpabilité à grand coup d'enfants etc) qu'on va arranger les choses. C'est en consommant moins dans les pays riches, mais aussi en trouvant des solution à la pression démographiques
mondiale (ces solutions peuvent êtres structurelles, techniques, technologiques et évidement : humaine, en limitant les naissances...).
Si demain on produit la bouffe dans des fermes verticales, ça changerais aussi la donne de la destruction des espaces naturels et même possiblement des rendements (ça, ça reste à voir).
Mais on arrivera à rien si on ne limite pas la pression démographique en même temps.
Et ça, c'est l’éducation et l'accès au confort, à la connaissances et aux loisirs (et donc à des formes de consommations), justement, qui l'engendre...
Reste à savoir comment on impose un démographie contrôlée...c'est tabou. Parce-que ça passe souvent par de terribles dérives.
Un exemple de solution trouvée à des problèmes de ressources :
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_verte
On peu imaginer qu'une telle révolution soit possible actuellement dans d'autres optiques, avec comme problématique centrale l’écologie.
Ce qui ne fera que repousser le problème à plus loin...Mais de fait, rendera cette "croissance limite" bien arbitraire...
la machine remplace l'homme si bien que, mécaniquement, les revenus se déplacent des revenus du travail vers les revenus du capital. Pour que, dans les décennies qui viennent, chacun puisse disposer d'un revenu, il faudra bien trouver un moyen pour qu'une partie de nos revenus proviennent du capital pour tout le monde.
On est d'accord ici ! Il faut des solutions politiques pour ça.
C'est un changement d'une très grande difficulté tant technique que culturelle. Savoir gérer un capital en tant que source de revenus de façon responsable, ça dépasse un simple besoin de formation. Pour une part importante de la population cela requiert un changement de culture.
Alors la, ça me dépasse comme sujet.
Un changement de culture ? Oui, je comprend, et ça sera obligatoire de toute façon. C'est la politique qui va devoir s'y coller en premier lieu, ou est-ce la culture qui permet à cette politique d'existe ?
Si tu veut parler d'adapter l'éducation (pro) et le monde professionnel en générale à l’évolution de la société et de l'environement. Alors je te suis à 200%.
Non. Le problème est sérieux et très difficile à résoudre. La demande de toujours plus de tout pour tous (je veux autant que celui qui a plus qui lui même veut la même chose...), avec la croissance comme moyen de répondre à cette demande inflationniste est une erreur.
C'est toi qui part du principe que tout le monde veut plus de manière maladive.
Les gens veulent consommer plus mais aussi et parfois, mieux (plus chère, souvent...et ils peuvent PAS !). Pas nécessairement faire de la boulimie et vomir des iphone tout les 3 mois...
Empêcher à des pauvres, majoritaires sur Terre, d’accéder à des loisirs complexes (polluants ou non), c'est politiquement et moralement insoutenable. Encore plus de les faire culpabiliser parce-que ceux-ci ne penserais pas à leurs enfants...(même si c'est vrai).
Et ce message, il ne passera pas pour les millions d'individus dans les pays en voie de développement qui veulent acceder au confort et loisirs à l'occidentale...parfois en pensant à leurs enfants eux aussi...
Va t'on leur dire qu'ils ne peuvent pas le faire sous prétexte que les "riches" polluent à leurs place et qu'il n'y à pas de place pour tout le monde ?
M'enfin, ca c'est de la morale, ya des problèmes plus "durs"...
Cuid des secteurs qui polluent
énormément mais ne sont PAS lié à la sur-consommation abusive et secondaire (pas utile pour vivre simplement) ?
Donc les besoins primaires :
- Bouffe (responsable majoritaire de la déforestation)
- Logements/Chauffage
- Transports (90% du CO2 venant du transport routier)
...et tout cela, on ne peut pas le réduire à la simple boulimie consommatrice.
Le problème n'est pas que écologique.
Il est écologique (avant tout, certes).
Humain/sociale/morale.
Technologique/Technique/infrastructurel.
Démographique.
Economique.
Et enfin politique (c'est à travers des idéologies, tristement, qu'on pourra mettre en œuvres des solutions dans le sens de les "imposer". Enfin, c'est déjà le cas).
Donc oui, dire que tout est très complexe et finir par sous entendre que les coupables sont ceux qui ne pensent pas à leurs enfant parce qu’ils veulent se faire plaisir est totalement réducteur quand on pense à tout ça, et à tout ça à l’échelle mondiale, c'est démagogique même.