Etienne Beauman a écrit :Peux tu d'après ce rapport chiffré le % de femmes qui agressent leur conjoint où vas tu toi aussi devoir faire une extrapolation ?
Etienne Beauman a écrit :Ces chiffres mesurent le recours à la violence rapportés par les victimes.
Oui, comme mentionné dans le doc «
ces résultats réitèrent le constat de l’ESG de 1999 selon lequel les hommes et les femmes rapportent, dans des proportions « semblables » (Bunge, 2000 :11), avoir subi de la violence de la part du conjoint ou d’un ex-conjoint (57 % chez les hommes et 62% chez les femmes).»
Et?
J'imagine que tous ceux qui se prennent une télécommande de TV par la tête (ou qui se font gifler comme ça m'est arrivé) ne se retrouvent pas en cours, à l'hosto ou la morgue (pour ainsi être « chiffré »). Donc qu'est-ce qu'on fait pour tous ces comportements violents? Tu voudrais quoi comme études, procédé, méthodologie? La seule alternative serait de se baser sur des données concrète (les cas de justice répertoriés), mais ça on connaît déjà les résultats et ils ne concernent, nécessairement, que des cas assez graves pour se rendre en justice.
Donc quoi? Les 62% de femmes rapportant avoir été victimes d'au moins un comportement violent, c'est bon pour la poubelle tout autant que les 57% d'hommes? L'on ne peut rien en conclure?
Etienne Beauman a écrit :Le document ne répond pas à ce que je demande
Peut-être parce que tu demandes quelque chose qui ne peut pas (selon la nature de plusieurs comportements et de leurs conséquences) se mesurer aussi objectivement que les cas qui passent par la justice, l'hosto et la morgue.
Etienne Beauman a écrit :il ne réponds pas à ce qu'affirme K
Mais qu'est-ce qu'il dit, précisément, Kraepelin? Que les femmes envoient à l'hosto/morgue leur conjoint autant que les mecs les plus violents avec leur conjointe? Non! Il cause de « victimôlatrie » de la part de certains groupes. Et j'imagine que c'est en rapport, non pas avec les cas d'extrême violence, mais pour tout ce qui concerne les télécommandes de TV par la tête, coups, gifles, bousculades, menaces, etc.
Et c'est exactement ce que cette étude révèle, de la seule façon qu'on peut le faire (répondants volontaires) et avec tous les défauts/marge d'erreur que ça comporte (j'Imagine).
Quand on interroge les gens sur leurs pratiques sexuelles, P. Ex. (ou
wathever), les chiffres mesurent ce qui est rapporté par des gens (qui peuvent bien dire n'importe quoi au fond) et non des données factuelles provenant de cours de justice et/ou de dossiers médicaux, etc. Tous les sondages qui ne se basent que sur l'avis des gens seraient donc bons à jeter à la poubelle?
Les chiffres m'indique qu'autant les hommes que les femmes (à quelques écarts près selon les tableaux) disent vivre de la violence de la part de leur conjoint ou ex. Et ce qui importe, àma (malgré les marges d'erreurs et autres trucs que je ne connais pas puisque ce n'est pas mon métier), c'est que les écarts ne me semblent pas assez significatifs pour qu'on puisse minimiser ce que vivent l'un ou l'autre des genres et/ou pour dire que la violence (liste des énoncés, figure 1.1) concerne essentiellement les hommes. Et je ne crois pas que Kraepelin veut dire autre chose.
Etienne Beauman a écrit :...ça ne peut pas être non plus avoir dit merde ou ta gueule quelque fois sur cinq ans...
Tu fais exprès d'aller au moins pire en causant d'insultes mineures (ce qui ne fait même pas partie des énoncés). Tu as lu la liste des énoncés en figure 1.1 au moins?
Juste pour les violences mineures, l'on parle de menace de frapper avec poings/objets, de gifler, de lancer des objets, de pousser, empoigner, agripper, bousculer de façon à blesser. Et pour les violences graves, on parle de coup de pied/d'objet, coup de poing, morsure, et autres joyeusetés.
Les répondants ont répondu en fonction de ces énoncés Étienne! Rien à voir avec se faire dire « merde » ou « ta gueule ». Mais tu ne seras jamais satisfait de toute façon, car tu demandes des données objectives et précises qui ne peuvent se mesurer concernant plusieurs comportements/contextes, sauf lorsque leur résultante envoie en cours, à l'hosto ou la morgues pour ainsi être « chiffré ».