syntaxerror a écrit :Salut...
Il n'existe pas de races humaines,on ne peut parler que de l'espèce humaine...une seule espèce! Je suis déçu par zemour qui est quelqu'un d'une grande culture qui a des avis intéressants le plus souvent mais j'ai du mal a le voir comme un raciste.J'espère qu'il s'est mal exprimé et qu'il ne pense pas ce qu'il a dit.
Les races existent-elles ?
La réalité, c’est que du XVIIIème siècle jusqu’à la moitié du XXème, tous les anthropologues, biologistes, et chercheurs en sciences sociales acceptaient le fait que l’espèce humaine contient un certain nombre de races biologiquement distinctes. Soit tous les scientifiques de cette époque – où notre civilisation a fait tellement de progrès – étaient des imbéciles, soit depuis la moitié du XXème cette question est devenue tellement politisée que dire la vérité est devenue professionnellement suicidaire. Après l’Art d’État, on a la Science d’État.
La définition d’une race, c’est un groupe qu’on peut reconnaître comme étant différent d’un autre groupe. En termes un peu plus scientifiques, c’est un ensemble de population qui se reproduit et qui a des fréquences de gènes différentes d’un autre groupe, conduisant à des différences observables. Quand 75% des individus peuvent être classés sans équivoque par des critères objectifs comme appartenant à un groupe ou un autre, ces groupes sont des races.
Or c’est visiblement le cas dans l’espèce humaine. Par exemple, les gènes pour la couleur de peau noire sont présents chez les Africains mais absents chez les Européens. Les gènes pour les yeux bridés sont présents chez les Asiatiques mais absents chez les Africains et les Européens. L’allèle (version de gène) pour la mucoviscidose est beaucoup plus fréquent chez les Européens que chez les autres, etc.
Un sondage réalisé en 1985 parmi les anthropologues américains a révélé que 59% d’entre eux acceptent l’existence des races. En 2001, un sondage similaire réalisé en Pologne donnait 75% de réponses allant également dans ce sens. Et ce, malgré l’influence étouffante du politiquement correct.
Selon les auteurs, on peut classer l’espèce humaine en 4, 5, 6, 7 ou 10 races. La classification en 10 races, utilisée par le Professeur Richard Lynn dans son livre Race Differences in Intelligence : An Evolutionary Analysis (2006), est la suivante :
1. Européens
2. Africains (Noirs)
3. Bushmen du désert du Kalahari et Pygmées
4. Habitants de l’Asie du sud-ouest et de l’Afrique du nord (Bangladesh, Inde, Pakistan, Irak, Iran, États du Golfe Persique, Proche Orient, Turquie, Maghreb)
5. Habitants de l’Asie du sud-est (Burma, Thailande, Cambodge, Vietnam, Malaisie, Indonésie, Philippines et Bornéo)
6. Habitants du nord de l’Asie (Chine, Japon, Taiwan, Mongolie, Tibet, Corée)
7. Peuples de l’Arctique
8. Aborigènes d’Australie et de Nouvelle Guinée
9. Autochtones des îles du Pacifique
10. Indiens d’Amérique
La plupart des journaux médicaux publient des articles montrant que ces différentes races ont des risques différents de contracter certaines maladies. Il y a même un journal scientifique appelé Ethnicity and Health qui ne publie que ça. Dans les sciences sociales, il y a deux journaux consacrés exclusivement aux différences raciales (Race and Class et Ethnic and Racial Studies). La discrimination positive pratiquée par nombre d’États prouve que les gouvernements considèrent qu’il existe des gens de races différentes. Dans le domaine du droit, il est possible d’intenter un procès contre une entreprise pour cause de discrimination raciale, donc les juges reconnaissent l’existence des races.
De nombreux articles de recherche scientifique ont été publiés montrant qu’il existe des différences entre les races au niveau de l’intelligence, de la réussite scolaire, des salaires, du statut social, du chômage, des préjugés, de la discrimination, de la consommation d’alcool, de tabac, de drogue, des pratiques sexuelles, de la longévité, du taux de criminalité, et du nombre d’attardés mentaux.
Les races existent donc, mais le reconnaître officiellement, pour quelqu’un dans une position prestigieuse ou au contact du grand public, conduit à se faire traiter de « raciste » et à sacrifier sa carrière. Le nier emphatiquement est un moyen sûr et peu coûteux de décrocher une promotion prestigieuse, des contrats juteux ou la Légion d’Honneur. Voire les trois à la fois…
Henri Larcher
