Oui. Il n'en reste pas moins que les équilibres (dynamiques) des écosystèmes sont une réalité scientifique et non l'invention des écologistes.Si tu veux parler des scientifiques tu peux les appeler des écologues, les écologistes sont ceux qui adhérent à l'idéologie écologiste. Si chaque fois l'adjectif "dynamique" était associé au mot "équilibre" il y aurait une connotation négative moindre.
Oui, mais l'impact des activités humaines va très largement dans le sens de la destruction de la biosphère, parce que ces impacts sont rapide et importants et ne laissent pas aux écosystèmes le temps de s'adapter au changement.Briser un "équilibre" écologique peut entrainer l'apparition de nombreuses nouvelles espèces grâce à la moindre pression sélective et à des changements environnementaux. Je suis volontairement provocant mais ma phrase n'en reste pas moins vraie.
Tu me paraphrases. Je disais bien qu'il n'y avait pas de notion de bien ou de mal derrière ces considérations.Avons-nous des raisons, autres que c'est beau, pour supposer qu'un "équilibre" écologique actuel a plus de valeur que n'importe quel autre "équilibre" écologique qui s'établirait immanquablement dans un même lieu?
Protéger l'environnement n'est pas plus rationnel que de raser toutes les espèces vivantes de la planète. C'est une question de positionnement idéologique et/ou éthique.
Pas seulement. Ils considèrent que la destruction du vivant par l'homme est contre-éthique. Et je pense qu'ils n'ont pas tort.Laquelle de ces biodiversités seraient mieux? Aucune, la question n'a même pas de sens. Ce que font les écologistes c'est décréter qu'une biodiversité est mieux que les autres, et généralement ils choisissent une biodiversité artificielle (celle des années 1950 par exemple) et se battent pour préserver celle-là.
Pour faire un peu dans l'absurde : si mes activités menacent l'espèce humaine, je finirai en prison. S'il s'agit d'une autre espèce, c'est considéré comme moins grave. Sur quel critère ? Aucun, là aussi c'est arbitraire.
Ca rentre aussi dans une problématique concernant l'être humain. La biosphère participe au maintient des conditions de vie sur Terre (recyclage du CO2 en O2, de certains produits rejetés, etc.). Protéger la biosphère, c'est aussi protéger l'espèce humaine sur le long terme. C'est une des raisons pour lesquels les premières personnes à s'être inquiété du déclin de la biosphère sont les scientifiques.
Ces mesures ont été pris tardivement et n'ont qu'une efficacité très limitée sur la préservation de l'environnement. Aux dernières nouvelles, les activités humaines sont toujours la cause principale du profond déclin de la biosphère.Des brutes insouciantes? On crée toujours plus d'espaces protégés (sous-entendu des activités humaines), de réserves naturelles, il y a de plus en plus de lois pour encadrer les pratiques humaines impactant l'environnement. Je trouve au contraire que depuis plusieurs décennies les questions environnementales sont prises en compte.
Les pratiques sont peut-être meilleures, mais elles sont plus largement utilisées. En valeur absolue, les dégâts d'aujourd'hui sont bien plus importants que ceux des années 1970.Je ne suis pas d'accord avec ce constat. Les pratiques de 2012 sont bien moins néfastes pour l'environnement que celles des années 1970 ou alentours. Elles ne cessent de s'améliorer depuis quelques décennies et ça ne devrait pas s'arrêter.
Il n'y a pas de lien logique.Je ne vois pas par quel lien logique tu passes pour tirer cette conclusion à partir de ta prémisse.Poulpeman a écrit :Les OGM apportent des solutions mineures et ponctuelles (un peu moins de pesticides par exemple), mais sur le long terme ça ne fera qu'aggraver la crise écologique.
J'ai déjà expliqué en quoi les OGM seront à long terme un facteur aggravant la crise écologique.
Non, c'est quantitatif. A tel point que certains scientifiques parlent d'extinction de l'holocène.Là tu fais un jugement de valeur entre 2 environnements, c'est totalement arbitraire.Poulpeman a écrit :De plus, il ne s'agit pas seulement d'une nature différente, mais aussi d'une nature sérieusement appauvrie.
La pollution génétique dont tu parles est lente et progressive, et la pression sur la sélection naturelle qu'elle exerce est aussi lente et progressive et ne met pas (ou peu) en péril les équilibres écologiques. L'homme, par sa manipulation du vivant, crée des pollutions génétiques d'une ampleur différente.La "pollution génétique" est encore un concept bien connoté négativement alors que c'est un processus qui existe depuis toujours depuis que la vie est apparue et sans lequel nous n'aurions pas toute cette biodiversité qui nous est chère et que nous voulons préserver.
Ayjourd'hui nous croisons des plantes ou ajoutons un gène dans une plante. Demain nous modifierons des ensembles de gènes voire plus. Ca n’a rien de mal en soi, mais ça va changer l’impact que peuvent avoir ces nouvelles espèces sur l’environnement. Ca reviendra à introduire des espèces exotiques dans des écosystèmes qui ne pourront pas forcément s’y adapter.
Encore une fois je parle de leur impact à long terme.Par contre c'est quoi cette affirmation orienté hyper négativement "outil de destruction écologique"? Tu surévalues grandement les capacités de nuisances des OGMs, même en cas de malversation industrielles.
Actuellement, je ne crois pas qu’il y a de nuisance qui puisse soulever des inquiétudes.
Ca ne fera qu’augmenter la biodiversité utile à l’homme, pas la biodiversité au sens large.Avec les mêmes connaissances sur la transgenèse tu aurais pu faire le constat "formidable outil de création, qui permettra d'augmenter la biodiversité". Pourquoi systématiquement choisir le pessimisme et les tournures à connotations fortement négatives?
Et ça ne compensera certainement pas le déclin de la biosphère.
Donc d’un point de vue mathématique, l’impact sur la biodiversité est négatif.
Heu… On est bien dans une discussion sur les OGM là ? Ces plantes vivantes brevetées par des entreprises, non ?Je ne sais pas où tu as lu que "Depuis, la brevetabilité du vivant, c'est du grand n'importe quoi". Au contraire, depuis les premières tentatives de brevetage du vivant, la question a été discutée et une législation a été mise en place. Le résultat est qu'ON NE PEUT PAS breveter du vivant.
Aujourd'hui on peut breveter des protéines, des gènes, des animaux de laboratoire GM, etc. Comme je le disais, la seule limite, c’est l’homme, seul être vivant non brevetable.
Le « grand n’importe quoi » est une appréciation personnelle.
Poulpeman