Dany a écrit : 22 juil. 2019, 11:16L, c'est la
demi longueur du wagon, non ?
Tout à fait (milles excuses)

. L est effectivement la
1/2 longueur du train mesurée dans le référentiel de la gare. Si L0 désigne la
1/2 longueur du train dans le référentiel du train, on a alors L = L0(1-v²/c²)^0.5.
Dany a écrit : 22 juil. 2019, 11:16On peut effectivement soustraire ou additionner la vitesse du train à c, si les deux vitesses sont prises dans le même référentiel : tA = L/(c+v) et tB = L/(c-v)
Tout à fait. C'est un point qui n'est d'ailleurs pas toujours très bien compris.
Comme la vitesse c de la lumière est indépendante de la vitesse v de sa source, le temps tB que Mbappé-lumière, "courant sur le quai de la gare", met pour attraper son chien-récepteur B s'enfuyant à vitesse v vérifie : c TB.gare = L + v tB.gare donc TB.gare = L/(c-v) que l'on peut encore écrire TB.gare = L/c+
La signification physique de la vitesse relative c+ = c- v est la suivante : c+ = c - v représente la vitesse de la lumière
par rapport à l'avant A du train mais
mesurée dans le référentiel de la gare. Mesurée dans le référentiel du train cette même vitesse relative vaudrait bien sur c. Ce résultat est conforme au caractère additif de la composition des vitesses, additivité valide
aussi en RR.
Toutefois, en RR, L'additivité de la composition des vitesses reste valide seulement si les vitesses sont toutes calculées avec des distances, des durées et une simultanéité
relatives à un seul et même référentiel inertiel comme tu l'as d'ailleurs fort bien noté.
L'additivité de la composition des vitesse est au contraire perdue en RR (mais pas en relativité galiléenne où distances, durées et simultanéité sont invariantes par changement de référentiel inertiel), quand les 3 vitesses entrant dans la formule de composition des vitesses ne font pas appel
toutes les 3 aux durées, distances et simultanéité mesurées
dans un seul et même référentiel inertiel.