spin-up a écrit : 25 mars 2022, 11:21Rowling a choisit son combat, ce jour la, etre anti-trans et faire le buzz etait plus important qu'etre pro-femmes.
Pour le coup je suis avec Rowling. Son message ne m'apparait pas du tout anti-trans.
Il me semble que sa remarque se situe au niveau lexical et pas au niveau de la lutte identitaire ou genrée (assez logique, sachant qu'elle est écrivaine).
Elle déplore qu'on utilise des termes génériques capillotractés ("people who menstruate") afin d'éviter d'exclure ou de choquer des minorités, alors qu'il existe des termes qui parlent au plus grand nombre ("women") et dont le seul défaut est d'exclure lesdites minorités.
Minorités qui, soit dit en passant, savent très bien que le terme femme est utilisé aussi bien dans le sens du genre que dans le sens du sexe biologique, et qui savent donc bien que même si cela leur déplait les articles qui parlent d'hygiène féminine les concernent, peut importe leur genre.
spin-up a écrit : 25 mars 2022, 11:41
Elle l'a enterré en utilisant un compte twitter avec 13 millions d'abonnées pour créér une polémique stérile sur une formulation dans le titre.
On pourrait rétorquer que les promoteurs de cette campagne se sont eux-mêmes tirés une balle dans le pied en se faisant les porte-drapeaux des minorités "qui ont des menstruations et ne sont pas des femmes".
Si leur but est d'améliorer la vie de ces personnes, ces considérations lexicales devraient passer au second plan. Auraient-ils parlé de "femmes" que cette campagne aurait probablement mieux fonctionné, et les hommes trans qui menstruent s'en porteraient probablement mieux.