réductionnisme

Tout sur les sciences, que ce soit la chimie, la biologie, l'astronomie etc.
Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

Re: réductionisme

#2026

Message par curieux » 12 mai 2014, 11:46

mathias a écrit :
Psyricien a écrit :
En gros un référentiel ça ce définit avec un point d'origine et une métrique relative à une système de coordonnées (permettant de repéré les évènements dans l'espace-temps) choisi pour le référentiel.
Si le point d'origine n'est soumis à aucune force extérieurs, alors le référentiel est inertiel.

G>
Comment démontrez- vous cette définition ? A défaut, cela est un dogme.
C'est aussi dogmatique que d'affirmer que la vitesse de la lumière est constante quelque soit l'observateur.
A-t-on besoin de démontrer une définition aussi simple pour admettre que ce n'est pas un trompe l’œil ?
A moins que le but soit de troller et de faire passer les gens normaux pour des cons et inversement.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

mathias
Messages : 1591
Inscription : 24 avr. 2014, 19:38

Re: réductionisme

#2027

Message par mathias » 12 mai 2014, 12:17

curieux a écrit :A-t-on besoin de démontrer une définition aussi simple pour admettre que ce n'est pas un trompe l’œil ?
A moins que le but soit de troller et de faire passer les gens normaux pour des cons et inversement.

Toute définition , même simple, est le résultat d'une démonstration.

Avatar de l’utilisateur
Cogite Stibon
Messages : 3300
Inscription : 16 févr. 2012, 13:19

Re: réductionisme

#2028

Message par Cogite Stibon » 12 mai 2014, 14:01

mathias a écrit :Toute définition , même simple, est le résultat d'une démonstration.
Absolument pas. Une définition est posée a priori pour définir le sens des mots que l'on emploie. C'est juste un raccourci de langage.
Psyricien a écrit :
D abord cette definition du referentiel ne Vient pas de moi.
Richou n'en a cure ... il préfère resté sur une définition vague qui lui as été donné, plutôt que de considérer les définitions plus propres qui lui ont été donnés depuis.
Et il oublie de mentionner également que, dès le départ, j'ai indiqué que cette formulation n'était pas très heureuse. Ainsi que les multiples messages où l'on a mis en évidence sa confusion entre espace mathématique et espace physique. Bref, comme d'habitude, Richard fuit d'un sujet à l'autre dès qu'il est mis en difficulté.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: réductionisme

#2029

Message par richard » 12 mai 2014, 15:10

Bonjour! bon puisqu'on me sollicite je vais répéter ma position. Il y a d'un côté la définition d'un référentiel* qui rentre dans le cadre de la relativité einsteinienne et de l'autre il y a ma définition d'un espace de référence** qui est un postulat de la mienne. Chacun dans son champ et les vaches seront bien gardées.

* qui serait proche de celui d'un repère mathématique muni d'un temps.
** qui serait donc un espace de points fixes entre eux ayant une structure d'espace euclidien.
:grimace:

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: réductionisme

#2030

Message par spin-up » 12 mai 2014, 16:03

Avec ou sans la dimension temporelle, la definition de referentiel donnée par Psy et Cogite ne me convient pas:
En physique classique, un référentiel est un système de coordonnées de l'espace de trois dimensions dont l'origine est un corps ponctuel réel ou imaginaire. Il permet à un observateur de quantifier les positions et déplacements. Souvent, on utilise un repère cartésien et on privilégie les référentiels inertiels.
J'ai l'impression qu'il y a confusion entre repere, referentiel et systeme de coordonnées dqns cette definition.

Un referentiel, comme moi je l'ai appris en physique, c'est un solide rigide auquel on se rapporte. En fait la definition de richard me parait correcte: un ensemble de points fixe entre eux. C'est ca avant tout. Ensuite on associe au referentiel un système de coordonnée et un repere, mais, pour un meme réferentiel on peut avoir une infinité de repère et de systèmes de coordonnés.

Je vous renvoie a ce lien, qui est en gros la definition telle que j'ai apprise sur les bancs de l'ecole: http://owl-ge.ch/IMG/pdf/referentiel_re ... onnees.pdf

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: sur la relativité

#2031

Message par richard » 12 mai 2014, 16:30

bonjour spin-up! tu écris à juste titre
spin-up a écrit :En fait la définition de richard me parait correcte: un ensemble de points fixe entre eux. C'est ca avant tout.
spin-up t'es le meilleur! :aime:

Avatar de l’utilisateur
ABC
Messages : 3852
Inscription : 11 mai 2014, 20:37

Re: réductionisme

#2032

Message par ABC » 13 mai 2014, 08:26

Psyricien a écrit :
C'est mieux que rien, mais bon, je doute qu'avec un peu d'effort il ne soit pas possible de la comprendre (ainsi que ses motivations en physique quantique) pour quelqu'un comme vous ayant, me semble-t-il, des connaissances scientifiques.
:lol:, merci ... Votre condescendance est hilarante :lol:
C'était juste une réaction (inutile) d'agacement vis à vis de jugements de valeur négatifs émis un peu vite (à mon sens) sur la page que vous citez.
Psyricien a écrit :Le point de vue que vous proposez se résume à : "Il existe un référentiel privilégié, mais on ne peut le prouver, car rien ne permet de le différentier des autres !" Traduction : Il n'est donc en rien privilégié.
Je préférerais résumer le point de vue ainsi : il existe une possibilité d'attribuer à la réduction du paquet d'onde (lors d'un mesure quantique) le caractère de phénomène physique objectif sans sacrifier la causalité, mais à condition de sacrifier l'hypothèse d'invariance de Lorentz (vis à vis de ce phénomène). La causalité tient alors le coup, malgré la non localité, mais dans un référentiel quantique privilégié.
Psyricien a écrit :Ici vous parlez plus de métaphysique que de physique ... certains se perdent parfois ;).
Pas faux. Avant confirmation physique une hypothèse (celle des ampériens, celle du neutrino ou celle des anti-particules) peut effectivement être qualifiée de métaphysique. Chaque fois que la métaphysique recule (par confirmation ou infirmation d'une hypothèse métaphysique) la physique avance.
Psyricien a écrit :Introduire une référentiel privilégié quand aucun n'est observé ... désolé de le dire ainsi, mais j'ai l'impression de lire un croyant en mode : "si si c'est là, on ne peut juste pas le voir".
Il existe effectivement une autre façon de conserver l'hypothèse selon laquelle la fonction d'onde modélise un objet physique et sa réduction un phénomène physique objectif sans avoir à sacrifier l'invariance de Lorentz. Il s'agit de l'interprétation time symmetric de la mécanique quantique. Il s'avère que j'ai tendance (maintenant) à préférer cette interprétation à l'hypothèse du référentiel quantique privilégié chère à Valério Scarani et Antony Valentini (et envisagée par David Bohm, par John Bell et par Nicolas Gisin).

La raison de cette préférence est que le franchissement de barrières tunnel à vitesse de groupe supraluminique (Tunneling Times and Superluminality: a Tutorial Raymond Y. Chiao http://arxiv.org/abs/quant-ph/9811019v1) correspond à un phénomène physique
[*]respectant l'invariance de Lorentz (cf l'article de Winful http://www.sitemaker.umich.edu/herbert. ... _2006_.pdf)
[*]violant, à mon sens la causalité relativiste (c'est du moins mon avis. Sur ce point précis, il n'est pas conforme au mainstream point de vue)

Cela ne pose pas de problème à l'interprétation time symmétric de la mécanique quantique puisqu'elle respecte l'invariance de Lorentz ET la symétrie T au lieu de d'admettre qu'elle est violée, à un niveau fondamental, par la causalité.

La raison pour laquelle je ne parvenais pas à lâcher l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié universel (ce mot là est important. On a besoin d'un référentiel quantique privilégié mais on n'a pas besoin qu'il soit universel) était mon incapacité à avaler l'interprétation de la causalité et de l'écoulement irréversible du temps comme une émergence de nature thermodynamique statistique. Tout est là pour nous l'indiquer mais ça ne passait pas. Même maintenant, interpréter l'écoulement irréversible du temps comme une émergence statistique reposant sur l'hypothèse dite du temps thermique proposée par C. Rovelli, j'ai toujours du mal à l'admettre (malgré toutes les raisons qui me semblent nous contraindre à l'accepter).
Psyricien a écrit :Si on trouve une éventuelle preuve de l'existence d'un référentiel privilégié, alors il faut une théorie qui implique l'existence d'un référentiel privilégié. Vous enfoncez ici une porte ouverte ;).
Il faudrait plutôt dire ceci : si la fonction d'onde ne modélise pas un objet physique et que sa réduction n'est pas un phénomène physique objectif (bien qu'on l'observe) ou encore, si la causalité est interprétée comme une émergence statistique (interprétation time symmetric de la mécanique quantique) alors la violation des inégalités de Bell peut se passer de l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié.

Il existe donc, effectivement, deux possibilités d'échapper au besoin d'un référentiel quantique privilégié.
Attention, quand on procède à l'addition "Lorentzienne" des vitesses (en faisant intervenir des choses choquantes comme c+v ou c-v par exemple), il faut utiliser les mesures de distance, de durée et la simultanéité du référentiel privilégié.
-->Mais en fait ça l'est pas ;). [/quote]Il s'agit d'un simple changement de variable. On écrit la relation d'addition relativiste des vitesses sous sa forme classique puis on effectue le changement de variable exprimant tout en fonction des durées, des distances et de la simultanéité ayant cours dans un même référentiel. On retrouve alors l'addition des vitesses (on d'alleurs effectuer ce chemin en sens inverse). Ca n'est pas intéressant de rentrer dans ce détail là. Ce n'est pas là que se situent les difficultés, mais plutôt dans la discussion relative aux motivations de l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié.

Bien noter que l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié n'est pas requise. Pour ma part, je crois plus à l'interprétation time symmetric de la mécanique quantique.
Psyricien a écrit :PS : cette impression se retrouve tout le long du post.
Peut-être que j'aurais donner moins de détails... Et en même temps je me dis que c'est probablement le manque de certains détails qui peut expliquer pourquoi telle ou telle affirmation pose problème.

A plus,

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

Re: réductionisme

#2033

Message par curieux » 13 mai 2014, 10:43

Bonjour Bernard
(Je me trompe peut-être mais je subodore que ABC = B Chaverondier, non ?
Faut-il se fier à ses intuitions pour trouver la vrai nature des choses ?)

pourquoi ce mélange entre quantique et RR ?
Est-ce la raison de considérer comme plausible les vitesses quasi instantanées ?

Déjà que Richard peine à nous pondre 6 mots à chaque post et qu'on n'est donc pas près de voir le bout de sa "théorie", si en plus on lui suggère qu'il doit aussi mettre son nez dans la physique quantique alors il va devenir complétement maboule.
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: réductionisme

#2034

Message par richard » 13 mai 2014, 17:26

Bonjour tout le monde! on avance lentement... mais sûrement. Il faut dire que les notions que j'avance ne sont peut-être pas faciles à assimiler.
Pour ce qu'il en est de celle de référentiel, en RR il est défini comme un repère muni d'un temps. Cette définition débouche sur le concept d'espace temps modélisé par l’espace de Minkowski, espace de dimension 4. Dès lors un espace physique de référence est un sous-espace de celui-ci, un espace euclidien de dimension 3. Ainsi peut-on avancer d'un côté cette définition et de l'autre conserver la définition habituelle de repère physique assimilable à celle d'un repère mathématique (un point-origine et une base).
:hello: A+

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: réductionisme

#2035

Message par richard » 13 mai 2014, 18:16

Salut curieux! avant d'interpréter la quantique je traiterais du big-bang (à la sauce richardienne donc).
:hello: A+

Avatar de l’utilisateur
Wooden Ali
Messages : 5070
Inscription : 09 déc. 2006, 21:31

Re: réductionisme

#2036

Message par Wooden Ali » 14 mai 2014, 00:36

je traiterais du big-bang (à la sauce richardienne donc).
Ça promet. J'en salive d'avance.
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust

Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens

Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: réductionisme

#2037

Message par richard » 14 mai 2014, 11:25

Pire que ce que tu peux imaginer! :mrgreen:

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

Re: réductionisme

#2038

Message par curieux » 14 mai 2014, 11:40

richard a écrit :Salut curieux! avant d'interpréter la quantique je traiterais du big-bang (à la sauce richardienne donc).
Bein moi je retourne sur Facebook, sur Farmville2 j'élève des cochons et des ânons, ici on discute avec eux. :mrgreen:
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

Avatar de l’utilisateur
richard
Messages : 10959
Inscription : 30 juil. 2008, 14:20

Re: réductionisme

#2039

Message par richard » 14 mai 2014, 21:06

:hello:

Avatar de l’utilisateur
Psyricien
Messages : 3426
Inscription : 31 oct. 2011, 18:27

Re: réductionisme

#2040

Message par Psyricien » 15 mai 2014, 23:51

ABC a écrit :
Psyricien a écrit :
C'est mieux que rien, mais bon, je doute qu'avec un peu d'effort il ne soit pas possible de la comprendre (ainsi que ses motivations en physique quantique) pour quelqu'un comme vous ayant, me semble-t-il, des connaissances scientifiques.
:lol:, merci ... Votre condescendance est hilarante :lol:
C'était juste une réaction (inutile) d'agacement vis à vis de jugements de valeur négatifs émis un peu vite (à mon sens) sur la page que vous citez.
dsl, mais quand je lis :
-->des phrases incohérentes,
-->que les vitesses sont additives (car ne vous en déplaise, ce qui est additionné en l’occurrence ne sont pas des vitesses)
Je ne pense pas avoir émit mon jugement un peu vite !
Psyricien a écrit :Le point de vue que vous proposez se résume à : "Il existe un référentiel privilégié, mais on ne peut le prouver, car rien ne permet de le différentier des autres !" Traduction : Il n'est donc en rien privilégié.
Je préférerais résumer le point de vue ainsi : il existe une possibilité d'attribuer à la réduction du paquet d'onde (lors d'un mesure quantique) le caractère de phénomène physique objectif sans sacrifier la causalité, mais à condition de sacrifier l'hypothèse d'invariance de Lorentz (vis à vis de ce phénomène). La causalité tient alors le coup, malgré la non localité, mais dans un référentiel quantique privilégié.
Non ... la RR ne brise pas la causalité ! Sinon, je serais curieux de vous voir me proposer un exemple où vous arrivez à inverser l'ordre "temporel" de deux évènement causalement liés.
La non-localité ne brise pas la causalité !
Psyricien a écrit :Ici vous parlez plus de métaphysique que de physique ... certains se perdent parfois ;).
Pas faux. Avant confirmation physique une hypothèse (celle des ampériens, celle du neutrino ou celle des anti-particules) peut effectivement être qualifiée de métaphysique. Chaque fois que la métaphysique recule (par confirmation ou infirmation d'une hypothèse métaphysique) la physique avance.
Très mauvais choix de comparaison :
-->L'idée d'ampère (d'un "courant moléculaire"), n'a été considéré, et ce à juste titre, que suite à la découverte de l'électron. Mais son établissement servait à expliquer le champs magnétique (on est donc face à un développement théorique qui afin de décrire des faits !)
-->Le neutrino, à été introduit pour expliquer "l'énergie manquante" lors de désintégration beta. Encore une fois, c'est la réponse à une observation, afin d'expliquer un fait nouveaux.
-->Les anti-particule étaient une prédiction qui découle d'un modèle permettant de décrire les particules. C'est donc ici une prédiction d'un modèle.

Ces trois exemples sont on ne peut plus éloigné de "l'ajout" d'un objet, si cet objet n'est pas observé (voir pas observable) !
Psyricien a écrit :Introduire une référentiel privilégié quand aucun n'est observé ... désolé de le dire ainsi, mais j'ai l'impression de lire un croyant en mode : "si si c'est là, on ne peut juste pas le voir".
Il existe effectivement une autre façon de conserver l'hypothèse selon laquelle la fonction d'onde modélise un objet physique et sa réduction un phénomène physique objectif sans avoir à sacrifier l'invariance de Lorentz. Il s'agit de l'interprétation time symmetric de la mécanique quantique. Il s'avère que j'ai tendance (maintenant) à préférer cette interprétation à l'hypothèse du référentiel quantique privilégié chère à Valério Scarani et Antony Valentini (et envisagée par David Bohm, par John Bell et par Nicolas Gisin).
Je ne vois pas vraiment ce que vos préférence on a voir la dedans ... on tombe décidément dans le champs lexical de l'affect et des "gouts et des couleurs" ...
La raison de cette préférence est que le franchissement de barrières tunnel à vitesse de groupe supraluminique (Tunneling Times and Superluminality: a Tutorial Raymond Y. Chiao http://arxiv.org/abs/quant-ph/9811019v1) correspond à un phénomène physique
[*]respectant l'invariance de Lorentz (cf l'article de Winful http://www.sitemaker.umich.edu/herbert. ... _2006_.pdf)
[*]violant, à mon sens la causalité relativiste (c'est du moins mon avis. Sur ce point précis, il n'est pas conforme au mainstream point de vue)
Lisez donc le papier que vous citez ... il donne justement un point de vue différent du votre (la causalité n'est pas violé).
Cela ne pose pas de problème à l'interprétation time symmétric de la mécanique quantique puisqu'elle respecte l'invariance de Lorentz ET la symétrie T au lieu de d'admettre qu'elle est violée, à un niveau fondamental, par la causalité.

La raison pour laquelle je ne parvenais pas à lâcher l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié universel (ce mot là est important. On a besoin d'un référentiel quantique privilégié mais on n'a pas besoin qu'il soit universel) était mon incapacité à avaler l'interprétation de la causalité et de l'écoulement irréversible du temps comme une émergence de nature thermodynamique statistique. Tout est là pour nous l'indiquer mais ça ne passait pas. Même maintenant, interpréter l'écoulement irréversible du temps comme une émergence statistique reposant sur l'hypothèse dite du temps thermique proposée par C. Rovelli, j'ai toujours du mal à l'admettre (malgré toutes les raisons qui me semblent nous contraindre à l'accepter).
Je ne vois toujours pas en quoi vos préférence on à rentrer en ligne de compte ...
Psyricien a écrit :Si on trouve une éventuelle preuve de l'existence d'un référentiel privilégié, alors il faut une théorie qui implique l'existence d'un référentiel privilégié. Vous enfoncez ici une porte ouverte ;).
Il faudrait plutôt dire ceci : si la fonction d'onde ne modélise pas un objet physique et que sa réduction n'est pas un phénomène physique objectif (bien qu'on l'observe) ou encore, si la causalité est interprétée comme une émergence statistique (interprétation time symmetric de la mécanique quantique) alors la violation des inégalités de Bell peut se passer de l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié.
Heu ... vous sur-compliqué les choses de façon inutile.
Il existe donc, effectivement, deux possibilités d'échapper au besoin d'un référentiel quantique privilégié.
A quoi sert donc de considérer un objet qui ne sert à rien ? A rien ... ok, passons notre chemin !
Attention, quand on procède à l'addition "Lorentzienne" des vitesses (en faisant intervenir des choses choquantes comme c+v ou c-v par exemple), il faut utiliser les mesures de distance, de durée et la simultanéité du référentiel privilégié.
-->Mais en fait ça l'est pas ;).
Il s'agit d'un simple changement de variable. On écrit la relation d'addition relativiste des vitesses sous sa forme classique puis on effectue le changement de variable exprimant tout en fonction des durées, des distances et de la simultanéité ayant cours dans un même référentiel. On retrouve alors l'addition des vitesses (on d'alleurs effectuer ce chemin en sens inverse). Ca n'est pas intéressant de rentrer dans ce détail là. Ce n'est pas là que se situent les difficultés, mais plutôt dans la discussion relative aux motivations de l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié.[/quote]

Non, non, non ... ce que vous additionnez ne sont pas des vitesses ! Si "v" est une vitesse, votre changement de variable "f(v)" ... ne l'est point. Avec ce genre d'approche tout et n'importe quoi devient une vitesse, où que sais-je encore ... voila le meilleurs moyen de rendre un discours incompréhensible.
Bien noter que l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié n'est pas requise. Pour ma part, je crois plus à l'interprétation time symmetric de la mécanique quantique.
C'est bien tout le problème, vous semblez plus enclin à croire et à sur-interpréter qu'à faire de la physique ... c'est dommage :(.
Psyricien a écrit :PS : cette impression se retrouve tout le long du post.
Peut-être que j'aurais donner moins de détails... Et en même temps je me dis que c'est probablement le manque de certains détails qui peut expliquer pourquoi telle ou telle affirmation pose problème.
C'est surtout que certaines affirmation sont ineptes ;).

A plus,
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

Avatar de l’utilisateur
ABC
Messages : 3852
Inscription : 11 mai 2014, 20:37

Re: réductionisme

#2041

Message par ABC » 18 mai 2014, 17:07

Psyricien a écrit :Je ne pense pas avoir émis mon jugement un peu vite !
C'est votre avis. Il est vrai que le document critiqué n'est pas exempt de défauts, à savoir :
  • la coquille que vous signalez d'une part,
  • le manque d'un lien donnant les détails du changement de variable dans la loi de composition relativiste des vitesses conduisant à une forme Lorentzienne additive d'autre part.
Je ne rentre pas dans plus de détails car il est bien plus intéressant de discuter de la question de fond :
  • le problème de la mesure quantique,
  • le problème de l'irréversibilité de l'écoulement du temps,
  • le caractère temporellement asymétrique de la modélisation des systèmes physiques en mécanique quantique par un seul vecteur d'état.
Psyricien a écrit :Non ... la RR ne brise pas la causalité !
Je réexprime ce que (je suppose) vous avez voulu dire. Non...la non localité quantique ne brise pas la causalité relativiste.

On peut effectivement détailler et justifier ce point de vue ainsi : sur la base de l'hypothèse selon laquelle toute l'information accessible à l'observateur macroscopique relativement à un système observé serait contenue dans son opérateur densité, il est possible d'établir le no-signalling theorem. Il prouve l'impossibilité de se servir de la non localité quantique pour transmettre instantanément des informations "entre Alice et Bob".

J'ai d'ailleurs vérifié hier (c'était plus rapide que de trouver la démo sur le net, elle doit sûrement exister) qu'en utilisant la mesure faible sur un flux de paires de photons de polarisations EPR corrélées, les statistiques des résultats de la mesure faible, côté Bob, d'un projecteur lA><Al de rang un quelconque (sur une moitié de la population de photons reçus par Bob et post-sélectionnés dans un état de polarisation lH'> = alpha lH> + béta lV>) ne dépendait que de l'opérateur densité réduit des photons reçus par Bob. Ca ne sautait pas immédiatement aux yeux.

En fait, il reste un point faible dans l'hypothèse à la base du no-signalling théorème : l'opérateur densité réduit d'un système observé ne détermine pas de façon unique l'évolution future du système considéré. Cette évolution dépend aussi des liens EPR du système avec son environnement. La résurgence des oscillations de Rabi (cf les expériences de S. Haroche en cavité microonde Oscillation de Rabi à la frontière classique-quantique et génération de chats de Schrödinger, Alexia Auffeves http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00006406/fr/) et l'observation des échos de spin, prouvent d'ailleurs que les corrélations cachées entre le système observé, l'appareil de mesure et son environnement s'établissant lors de la mesure (cf Environment as a Witness: Selective Proliferation of Information and Emergence of Objectivity in a Quantum Universe, Harold Ollivier, David Poulin, Wojciech H. Zurek http://arxiv.org/abs/quant-ph/0408125) ne sont jamais irréversiblement perdues à l'issue d'une mesure quantique.

On retrouve donc, dans le phénomène de mesure quantique, le fait que l'irréversibilité d'une évolution ne soit jamais absolue. C'était déjà vrai en mécanique classique. Ca reste vrai (et ça se voit encore plus) en mécanique quantique. La dynamique des évolutions quantiques est hamiltonienne donc unitaire, déterministe et réversible. La mesure quantique brise cette dynamique via la fuite d'information hors de portée de l'observateur macroscopique (de façon non objective donc). La possibilité d'utiliser la non localité quantique pour transmettre des informations violant la causalité relativiste est protégée par des effets de nature thermodynamique statistique d'une façon qui n'est (à mon avis) pas encore complètement comprise.
Psyricien a écrit :Sinon, je serais curieux de vous voir me proposer un exemple où vous arrivez à inverser l'ordre "temporel" de deux évènement causalement liés. La non-localité ne brise pas la causalité !
En fait, à ce jour, les tentatives de John Cramer allant dans ce sens (amorcées en 2007) sont infructueuses et je soupçonne que son montage (basé sur l'expérience de Dopfer, mais en supprimant l'échange d'informations classiques entre Alice et Bob basé sur un comptage des coïncidences entre photons détectés côté Alice dans le plan focal de sa lentille de Heisenberg et photons jumeaux détectés sur l'écran d'interférence côté Bob) ne puisse pas marcher. Toutefois, ce n'est pas très facile à démontrer et on a du mal à trouver, sur ce cas précis, un document sérieux démontrant pourquoi ça ne doit (devrait ?) pas marcher.

Par contre, sans pour cela violer la causalité à l'échelle macroscopique, il est intéressant de noter que la causalité n'est vraisemblablement qu'une émergence de nature thermodynamique statistique (mouais, enfin, j'ai toujours du mal à avaler ça quand même). C'est philosophiquement profondément choquant mais, à ce jour, je n'ai rien trouvé qui permettrait de contrer cette conclusion. Pour aborder sérieusement la question de la rétrocausalité, il faut s'intéresser aux travaux de recherche sur la mesure faible initiés par Yakir Aharonov, David Albert, Joel Lebowitz dès 1964 et la formulation time-symmetric de la mécanique quantique dans laquelle elle prend place.

Les travaux de recherche en mesure faible et leurs conclusions ont été initialement contestés par Asher Peres et par Antony Legett. Toutefois, les résultats expérimentaux qu'ils ont suggérés ont été confirmés et ne sont plus contestés (seule leur interprétation reste objet de controverses, la préférence dominante allant pour l'instant plutôt vers un rejet de l'interprétation rétrocausale. Les goûts et les couleurs, même en science, ça compte).

La confirmation expérimentale la plus époustouflante des résultats des expériences suggérées par l'interprétation time-symetric est assez récente (Experimental Realization of the Quantum Box Problem K.J. Resch, J.S. Lundeen, A.M. Steinberg, 14 Oct 2003, http://arxiv.org/abs/quant-ph/0310091v1).

Le paradoxe des 3 boites se présente ainsi:
  • on considère un ensemble de systèmes quantiques à 3 états orthogonaux |A>, |B> et |C>
  • suite à des mesures (fortes) appropriées on présélectionne des systèmes dans l'état initial lpsi_i> = |A> + |B> +|C> (sous-entendu divisé racine de trois)
  • suite à des mesures (fortes) appropriées (sur les systèmes présélectionnés), un état final lpsi_f> = |A> + |B> -|C> est post sélectionné
La détection, par mesure faible, du fait que le système soit (ou non) dans l'état |A> entre ces deux mesures fortes est caractérisée par une Probabilité dite faible (weak) dont la formule de calcul est la suivante :
<PA>w = <psi_f lA><Al psi_i>/<psi_f l psi_i>.

On trouve immédiatement <PA>w = 1 . Entre les deux mesures fortes, les systèmes à la fois présélectionnés dans l'état lpsi_i> et postsélectionnés lpsi_f> sont, de façon sûre, dans l'état A.
On trouve par le même calcul que ces systèmes sont, de façon sûre, dans l'état B entre les deux mesures fortes.
Comme lA><Al + lB><Bl + lC><Cl = 1 (l'opérateur unité), la somme des 3 probabilités de présence vaut bien 1. On obtient donc une probabilité de présence dans l'état lC> négative et égale à moins un.

Cette "probabilité négative" = -1 (directement mesurable contrairement aux probabilités négatives de la quasi-distribution de probabilités de Wigner) se traduit expérimentalement par un résultat de mesure (le déplacement d'un dispositif de mesure) de signe opposé à celui obtenu dans les situations où cette même probabilité vaut 1. Dans le cadre de l'interprétation time symmetric de la mécanique quantique, cette probabilité négative = -1 s'interprète comme la présence sûre du système dans l'état C, mais avec une évolution temporelle de sens opposé à la flèche passé-futur émergeant statistiquement à notre échelle macroscopique (une évolution à rebrousse-temps donc).

La prédiction découlant de l'interprétation time-symmetric de la mécanique quantique se trouve ainsi confirmée expérimentalement dans l'expérience donnée en lien ci-dessus. Pour plus de détails sur cette interprétation cf : A time-symmetric formulation of quantum mechanics Yakir Aharonov, Sandu Popescu, and Jeff Tollaksen, http://jamesowenweatherall.com/SCPPRG/A ... eSymQM.pdf. Je cite Aharonov, Popescu et Tollaksen :
Quantum mechanics allows one to independently select both the initial and final states of a single system. Such pre- and postselection reveals novel effects that challenge our ideas about what time is and how it flows.
En fait, la modélisation correspondante est la modélisation à deux vecteurs d'état, l'un évoluant du passé vers le futur et l'autre évoluant du futur vers le passé.
The Two-State Vector Formalism, Lev Vaidman (Submitted on 10 Jun 2007) http://arxiv.org/abs/quant-ph/0105101v2
The two-state vector formalism (TSVF), the time-symmetric description of the standard quantum mechanics originated by Aharonov, Bergmann and Lebowitz is reviewed. The TSVF describes a quantum system at a particular time by two quantum states: the usual one, evolving forward in time, defined by the results of a complete measurement at the earlier time, and by the quantum state evolving backward in time, defined by the results of a complete measurement at a later time.
-->L'idée d'ampère (d'un "courant moléculaire"), n'a été considérée, et ce à juste titre, que suite à la découverte de l'électron. Mais son établissement servait à expliquer le champs magnétique (on est donc face à un développement théorique afin de décrire des faits !)...
Et le référentiel quantique privilégié (proposé par D. Bohm, J. Bell, V Scarani, A. Valentini et quelques autres) pourrait l'être pour permettre d'interpréter le vecteur d'état comme représentant "un élément de réalité" comme le proposait Einstein dans son article de 1935 sur l'effet baptisé effet EPR suite à cet article.

Cela dit, l'interprétation time-symmetric de la mécanique quantique constitue une autre possibilité qui me semble très intéressante.
  • Elle respecte et s'appuie sur la symétrie T
  • Elle remet la causalité à la place qui devrait, semble-t-il, être la sienne (j'ai toujours du mal à avaler ça malgré tout) : celle d'émergence thermodynamique statistique, cf l'hypothèse du temps thermique de C. Rovelli (Von Neumann Algebra Automorphisms and Time-Thermodynamics Relation in General Covariant Quantum Theories, A. Connes, C. Rovelli http://arxiv.org/abs/gr-qc/9406019v1) et l'émergence d'un flot temporel privilégié (donc d'un référentiel quantique privilégié mais relatif à l'observateur, donc respectant la covariance relativiste)
  • Elle attribue au vecteur d'état le caractère de modèle d'un objet physique existant indépendamment du fait qu'on l'observe ou pas (contrairement à l'attribution au vecteur d'état d'un caractère purement statistique propre à un observateur spécifique comme le propose Asher Peres)
  • Elle respecte l'invariance de Lorentz (contrairement à l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié universel)
  • Elle est compatible avec des évolutions rétrocausales supprimant ainsi la "tension" (c'est le terme consacré) entre non localité quantique et principe de relativité du mouvement.
L'hypothèse d'un référentiel quantique universel permet de sauver l'attribution d'un caractère universel au principe de causalité et même temps de conserver l'interprétation réaliste (préférée par Einstein et quelques autres) du vecteur d'état. C'est ce qui motive cette interprétation.

Au contraire :
  • accepter d'attribuer au principe de causalité le caractère d'émergence statistique
  • admettre, comme le suggère l'expérience du choix retardé et les résultats de mesure faible, que les résultats de mesures fortes futures ont autant de légitimité que les mesures fortes passées pour déterminer les résultats de mesures faibles présentes (Can a Future Choice Affect a Past Measurement's Outcome? Yakir Aharonov, Eliahu Cohen, Doron Grossman, Avshalom C. Elitzur http://arxiv.org/abs/1206.6224 )
permet de se passer de l'hypothèse d'un référentiel quantique privilégié.

Est-ce que l'interprétation time-symmetric de la mécanique quantique est un pas dans la bonne direction ? Je ne sais pas trop mais elle a déjà quelques succès à son actif.

A plus
PS: je ne crois pas que l'effet tunnel respecte la causalité relativiste (mais c'est un point de vue pour l'instant très minoritaire). Par contre, il respecte l'invariance de Lorentz comme le démontre Winful.

Avatar de l’utilisateur
Psyricien
Messages : 3426
Inscription : 31 oct. 2011, 18:27

Re: réductionisme

#2042

Message par Psyricien » 18 mai 2014, 17:28

WARNING : J'enlève les gants !

Préambule ! Nous avons bien compris, très chère ABC, que vous souhaitiez emmener la discussion sur votre sujet fétiche ... cependant, ce n'est pas le sujet !
Je ne peux que vous proposer d'ouvrir un sujet pour en discuter ... plutôt que de faire du HS !
Je ne rentre pas dans plus de détails car il est bien plus intéressant de discuter de la question de fond :

le problème de la mesure quantique,
le problème de l'irréversibilité de l'écoulement du temps,
le caractère temporellement asymétrique de la modélisation des systèmes physiques en mécanique quantique par un seul vecteur d'état.
Ce qui n'a rien à voir avec le sujet du fil ... ouvrez donc un sujet ! Vous pourrez y disserté de votre marotte à loisir.
Je réexprime ce que (je suppose) vous avez voulu dire. Non...la non localité quantique ne brise pas la causalité relativiste.
Ce que je dit est clair ... nulle besoin de reformulation ! Je ne parle nullement de MQ dans mon propos ! Au cas où cela vous aurais échappé la RR peut vivre sans MQ !
Essayé de ne pas tout mélanger dans un seul propos, vous y gagnerez en clarté !

PS : Merci, de ne pas "réexprimer" mes propos, vous n'êtes pas dans ma tête (dommage pour vous), c'est donc un exercice dangereux que de "réexprimer" des choses !
je ne crois pas que l'effet tunnel respecte la causalité relativiste
Vous semblez aimer croire des choses ... c'est bien là le soucis majeur ... vous ne faite pas science, vous faite de la sur-interprétation ...

Le reste ce passe de commentaire, c'est d'une utilité proche de zéro, et touche plus à de l'étalage de confiture qu'autre chose (ce qui en soit n'est pas forcément mauvais ... si ça présente un intérêt relatif à la discussion, ce qui n'est pas le cas ici). Je vous invite donc à ouvrir votre fil, où vous pourrez étaler votre confiture. A loisir, je passerais vous dire ce que j'en pense !

G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

Avatar de l’utilisateur
ABC
Messages : 3852
Inscription : 11 mai 2014, 20:37

Re: réductionisme

#2043

Message par ABC » 18 mai 2014, 17:50

curieux a écrit :Pourquoi ce mélange entre quantique et RR ? Est-ce la raison de considérer comme plausible les vitesses quasi instantanées ?
C'est ça associé à la possibilité d'interpréter la mesure quantique comme un phénomène physique objectif mais respectant la causalité (les causes précèdent les effets dans un référentiel quantique privilégié).

Cela dit, si on accepte d'interpréter la causalité comme une émergence de nature thermodynamique statistique on peut se tourner vers l'interprétation time-symmetric de la mécanique quantique proposée par Aharonov, Albert, Lebowitz, Steinberg, Lundeen, Vaidman, Tollaksen et quelques autres. Je lui trouve pas mal d'avantages :
  • les probabilités négatives qu'elle fait émerger sont désormais confirmées expérimentalement (voir ma réponse détaillée à Psyricien) et s'interprètent comme l'effet d'évolutions à rebrousse-temps
  • elle respecte cependant l'invariance de Lorentz
  • elle respecte la symétrie T
  • elle permet d'interpréter l'état quantique comme une représentation de l'état d'un système indépendamment de la notion d'observateur (interprétation réaliste du vecteur d'état contraire au point de vue d'Asher Peres)
Dernière modification par ABC le 18 mai 2014, 19:27, modifié 1 fois.

Avatar de l’utilisateur
ABC
Messages : 3852
Inscription : 11 mai 2014, 20:37

Re: réductionisme

#2044

Message par ABC » 18 mai 2014, 18:58

Psyricien a écrit :
Je ne rentre pas dans plus de détails car il est bien plus intéressant de discuter de la question de fond :
le problème de la mesure quantique,
le problème de l'irréversibilité de l'écoulement du temps,
le caractère temporellement asymétrique de la modélisation des systèmes physiques en mécanique quantique par un seul vecteur d'état.
Ce qui n'a rien à voir avec le sujet du fil ...


La question soulevée dans ce fil par vos remarques était (en résumé) : à quoi peut bien servir le référentiel privilégié de la Relativité de Lorentz-Poincaré alors que tous les phénomènes physiques directement observables respectent le principe de relativité du mouvement (rendant ce référentiel privilégié supposé inobservable donc métaphysique) ?

La réponse correspondant à la page web objet de votre remarque est : à interpréter la mesure quantique comme un phénomène physique objectif tout en respectant cependant la causalité (vis à vis de la chronologie ayant cours dans le référentiel privilégié en question).

Il y une autre possibilité répondant à la même problématique mais acceptant de sacrifier la causalité relativiste au lieu de sacrifier l'invariance de Lorentz : celle de l'interprétation time-symmetric de la mécanique quantique. Elle offre pas mal d'avantages par rapport à celle du référentiel quantique privilégié tout en répondant au même objectif. Toutefois elle a conduit, en plus, à suggérer des expériences (les mesures faibles) et des résultats qui ont été confirmés.

C'est ce que j'ai voulu signaler en apportant quand même un peu de matière pour pouvoir en discuter dans le cas où ça intéresserait quelqu'un.

Avatar de l’utilisateur
Science Création
Messages : 736
Inscription : 04 sept. 2003, 06:33

Ce n'est pas ce qui m'intéresse

#2045

Message par Science Création » 21 mai 2014, 18:43

Science Création a écrit : Ce n’est pas ce qui m’intéresse. Cherche ici le texte suivant «Je rappel ma question et la réponse de Psyricien» pour savoir ce qui m’intéresse.
curieux a écrit : Et je t'ai répondu
Non, cela ne répond pas à ma question à savoir comment on s’assure que c’est le même muon qui passe les 2 plaques. Psyricien y répond ici.

Shalom !
« Croire au Big Bang reste un acte de foi » de Jayant V. Narlikar, astrophysicien
La Recherche #372 février 2004; LES DOSSIERS de La Recherche #35 mai 2009

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

Re: Ce n'est pas ce qui m'intéresse

#2046

Message par curieux » 22 mai 2014, 12:18

Science Création a écrit :Non, cela ne répond pas à ma question à savoir comment on s’assure que c’est le même muon qui passe les 2 plaques.
C'est simple, on leur dit bonjour en haut et en bas, OK, ensuite, si celui du bas répond "oh mon frère t'as l'Alzeimer, on s'est déjà vu !", celui on le garde.
S'il répond "bijor missié", c'est un resquilleur qui est passé au dessus de la palissade, on ne le compte pas. :mrgreen:
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

Avatar de l’utilisateur
Science Création
Messages : 736
Inscription : 04 sept. 2003, 06:33

Tu es donc d'accord avec moi

#2047

Message par Science Création » 22 mai 2014, 16:38

richard a écrit : Tu écris
Science Création a écrit :En gros, on suppose (basé sur une théorie) la vitesse du muon, on se base sur le taux de désintégration du muon et on se base sur la relativité restreinte.
si l'on cherche la vitesse du muon, on ne peut pas supposer d'emblée cette vitesse, on ne se base pas non plus sur l'une ou l'autre relativité puisqu'on cherche laquelle est valable par contre il est vrai qu'on se base sur la loi de désintégration du muon.
Tu es donc d’accord avec moi que l’expérience que tu m’as proposée ici n’est pas une expérience qui a été faite pour déterminer la vitesse du muon. Car comme je l'ai dit, cette expérience suppose la vitesse du muon.

Dans la citation que tu fais de moi, c’est de l’expérience que tu m’as proposé dont je parle. Je ne dis pas que pour une expérience qui détermine la vitesse du muon on présume de la vitesse du muon. En relisant le message de moi d’où provient ta citation tu constateras ton erreur d’interprétation.

Shalom !
« Croire au Big Bang reste un acte de foi » de Jayant V. Narlikar, astrophysicien
La Recherche #372 février 2004; LES DOSSIERS de La Recherche #35 mai 2009

Avatar de l’utilisateur
Raphaël
Messages : 8533
Inscription : 21 mai 2004, 03:42

Re: Ce n'est pas ce qui m'intéresse

#2048

Message par Raphaël » 22 mai 2014, 17:27

Science Création a écrit :on, cela ne répond pas à ma question à savoir comment on s’assure que c’est le même muon qui passe les 2 plaques. Psyricien y répond ici.

Shalom !
Encore cette obsession pour les muons...

Est-ce que tu comptes les muons pour t'endormir le soir ?

Avatar de l’utilisateur
Psyricien
Messages : 3426
Inscription : 31 oct. 2011, 18:27

Re: réductionisme

#2049

Message par Psyricien » 23 mai 2014, 02:11

S-C ... dans la mesure où tu ne semble pas lire les réponses qu'on te donne ... à quoi bon répéter la même question ?

Encore une fois :
-->Vu la flux de muons, les coïncidences fortuites sont rare !
-->On ne peut pas séparer au cas par cas les "bons" des "mauvais".
-->On peut les séparer d'un point de vue statistique à partir de la distribution des temps de vol.

Pour plus de détails voir mes précédentes réponses que tu ignores ... surement car tu ne sais pas quoi répondre !
G>
Psyricien : La moyenne de 4 et 5 ça peut faire 3 ... Comprendra qui pourra !

Avatar de l’utilisateur
curieux
Messages : 6866
Inscription : 12 juin 2005, 16:17

Re: réductionisme

#2050

Message par curieux » 23 mai 2014, 11:46

Psyricien a écrit :S-C ... dans la mesure où tu ne semble pas lire les réponses qu'on te donne ... à quoi bon répéter la même question ?
question posée en novembre, il se réveille en fin mai de l'année suivante, peut-être Alzeimer ?

Sérieusement SC, on avait proposé un autre protocole qui n'a pas été retenu:
On raconte une histoire drôle sur le détecteur du haut et on ne compte que les muons qui se fendent la poire après le détecteur du bas.
ça n'a pas été retenu parce que personne ne s'est mis d'accord sur la blague et aussi à cause de l'objection que tous les muons ne vont pas forcément la comprendre et qu'il y aura donc des erreurs de mesure. :mrgreen:
Sont cons ces physiciens...
Le rôle de la physique mathématique est de bien poser les questions, ce n'est que l'expérience qui peut les résoudre. [Henri Poincaré]

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit