Re: Analyser la mouvance Woke
Publié : 25 mars 2022, 11:48
Quand on voudra parler des problèmes de prostate dans les pays pauvres, on va titrer les "personnes qui éjaculent" ? 

Mais je suis plutôt woke sur ce point.Lambert85 a écrit : 25 mars 2022, 11:44thewild, pour les wokes le genre est plus important que le sexe !
Beaucoup de mots juste pour dire: "Elle déplore l'inclusion une minorité".thewild a écrit : 25 mars 2022, 11:42 Pour le coup je suis avec Rowling. Son message ne m'apparait pas du tout anti-trans.
Il me semble que sa remarque se situe au niveau lexical et pas au niveau de la lutte identitaire ou genrée (assez logique, sachant qu'elle est écrivaine).
Elle déplore qu'on utilise des termes génériques capillotractés ("people who menstruate") afin d'éviter d'exclure ou de choquer des minorités, alors qu'il existe des termes qui parlent au plus grand nombre ("women") et dont le seul défaut est d'exclure lesdites minorités.
L'article utilise en tout 20 fois "femmes" ou "filles", 3 fois "personnes qui menstruent".thewild a écrit : 25 mars 2022, 11:42 On pourrait rétorquer que les promoteurs de cette campagne se sont eux-mêmes tirés une balle dans le pied en se faisant les porte-drapeaux des minorités "qui ont des menstruations et ne sont pas des femmes".
Si leur but est d'améliorer la vie de ces personnes, ces considérations lexicales devraient passer au second plan. Auraient-ils parlé de "femmes" que cette campagne aurait probablement mieux fonctionné, et les hommes trans qui menstruent s'en porteraient probablement mieux.
Encore que l’éjaculation féminine existe. C’est encore plus difficile de s’y retrouver.Lambert85 a écrit : 25 mars 2022, 11:48 Quand on voudra parler des problèmes de prostate dans les pays pauvres, on va titrer les "personnes qui éjaculent" ?
Est-il utile d'user d'un mot définissant un organe aussi respectable pour qualifier ces personnes? Utilisons le, mais pour les imbéciles envers qui nous avons une certaine tendresse.spin-up a écrit : 25 mars 2022, 11:57 L'argument ne tient pas, a part pour les "personnes qui ne lisent que les titres". Je suis sur qu'il existait un mot pour ces personnes ... "cans", "tons" , "crons"?
Ou plutôt, beaucoup de mots pour dire qu'elle déplore qu'on utilise des termes incompréhensibles pour inclure une minorité quand un terme simple et compris de tous existe mais excluant cette minorité.spin-up a écrit : 25 mars 2022, 11:57Beaucoup de mots juste pour dire: "Elle déplore l'inclusion une minorité".thewild a écrit : 25 mars 2022, 11:42 Pour le coup je suis avec Rowling. Son message ne m'apparait pas du tout anti-trans.
Il me semble que sa remarque se situe au niveau lexical et pas au niveau de la lutte identitaire ou genrée (assez logique, sachant qu'elle est écrivaine).
Elle déplore qu'on utilise des termes génériques capillotractés ("people who menstruate") afin d'éviter d'exclure ou de choquer des minorités, alors qu'il existe des termes qui parlent au plus grand nombre ("women") et dont le seul défaut est d'exclure lesdites minorités.
L'article parle d'un sujet important, mais la priorité est une polemique...lexicale?
Ils ont jugé l'importance d'inclure cette minorité par rapport à l'importance du sujet principal suffisante pour utiliser ce terme dans le titre.L'article utilise en tout 20 fois "femmes" ou "filles", 3 fois "personnes qui menstruent".
L'argument ne tient pas, a part pour les "personnes qui ne lisent que les titres". Je suis sur qu'il existait un mot pour ces personnes ... "cans", "tons" , "crons"?
+1jroche a écrit : 25 mars 2022, 10:00Le problème, c'est surtout qu'on prétend l'attaquer dans sa carrière et sa réputation, sans même passer par la case polémique.spin-up a écrit : 25 mars 2022, 09:52 SI JK Rowling veut se sentir outrée parce que quelqu'un a inclut les hommes trans parmi les personnes qui menstruent, c'est son problème. Mais difficile de justfier comment ce n'est pas un refus de reconnaitre que les hommes trans existent et ne sont pas des femmes.
unptitgab a écrit : 25 mars 2022, 10:07Mais oui il suffit de le dire pour que cela se fasse, d'ailleurs on le remarque les prisons pour femmes sont pleines de détenus faussement trans. Par contre les femmes trans qui se retrouvent en prison pour hommes pas de souci, si elles se font violer c'est qu'elles doivent l'avoir un peu cherché.Lambert85 a écrit : 25 mars 2022, 09:49 Tu trouves normal que des mecs se disent femmes quand ils doivent aller en prison, se retrouvent dans des prisons pour femmes ?![]()
unptitgab a écrit : 25 mars 2022, 10:17Ceci est le choix personnel de chacun, elle est une personne publique qui prend un position libre à chacun de juger si cette position lui donne envie ou pas de financer son travail. Perso le fait que Astronogeek s'acoquine avec un un raciste notoire fanatique des armes et donnant des conseils rigolos pour tuer du gauchiste me fait m'éloigner de son travail, des vulgarisateurs astronomie il y en a d'autres et ils ne sentent pas mauvais.jroche a écrit : 25 mars 2022, 10:00 Le problème, c'est surtout qu'on prétend l'attaquer dans sa carrière et sa réputation, sans même passer par la case polémique.
+1Lambert85 a écrit : 25 mars 2022, 11:09 L'article parle bien des soucis d'hygiène féminine dans les pays pauvres mais quelqu'un a tout de même décidé de mettre en titre "personnes qui mesntruent" alors que l'article parle bien des femmes et des jeunes filles, c'est CA qui est ridicule et qui a fait réagir Rowling en ironisant. Elle visait surtout les "biens pensants".
Non, nous avons tous des acceptabilités de convergence d'idée différentes, c'est pourquoi je comprends pourquoi certains peuvent rejeter JK Rowling, comme je rejette Astronogeek. Le "il faut séparer l'homme de l'artiste" à des limites et ce rejet n'est pas nouveau et n'a rien à voir avec une soit disant nouvelle cancel culture, ma grand-mère refusait de regarder un film avec Montant parce qu'il était de gauche.Kraepelin a écrit : 25 mars 2022, 12:47 Tu trouves que la sorti de Rowling est aussi sulfureuse que celle d'«un raciste notoire fanatique des armes et donnant des conseils rigolos pour tuer du gauchiste» ?
Boycotter un film, lancer une campagne de boycottage contre un film, exiger des "autorités" qu'elles interdissent la diffusion d'un film et prendre d'assaut un camion qui transporte les copies d'un fil pour les bruler sont quatre niveaux protestation bien différentes.unptitgab a écrit : 25 mars 2022, 13:47
Non, nous avons tous des acceptabilités de convergence d'idée différentes, c'est pourquoi je comprends pourquoi certains peuvent rejeter JK Rowling, comme je rejette Astronogeek. Le "il faut séparer l'homme de l'artiste" à des limites et ce rejet n'est pas nouveau et n'a rien à voir avec une soit disant nouvelle cancel culture, ma grand-mère refusait de regarder un film avec Montant parce qu'il était de gauche.
Je conteste cette définition, les trans sont des hommes qui se sentent femme ou des femmes qui se sentent hommes, point. Les femmes et les hommes se définissent et différencient les uns des autres par leur biologie. Désolé pour les hommes qui se sentent femmes ou les femmes qui se sentent hommes mais la réalité est ce qu'elle est, je ne peut pas considéré un homme qui se dit femme comme étant une femme, et jamais je le considérerais comme tel même si il se faisait charcuter pour ressembler à une femme. Il reste encore les anomalies biologiques particulières avec des personnes naissant avec des particularité des deux sexes (anomalies développementales, chromosomiques, déficiences des récepteurs hormonales, etc, etc....) mais justement là il s'agit d'anomalies (et c'est autre chose que la question d'hommes et femmes biologiquement normaux se sentant appartenir à l'autre sexe), cela ne change rien à la réalité chez l'homme et chez l'ensemble des mammifères de deux sexes biologiques bien définissant définissant mâles et femelles ou comme on dit pour les êtres humains, des hommes et des femmes.unptitgab a écrit : 25 mars 2022, 09:42Le problème est de catégoriser deux type de femmes, les femmes de naissance et les femmes trans, ce sont des femmes point. Il n'y a pas d'homme qui se sent femme, il y a un personne nait avec une bite qui est une femme.
Et tu n'en trouvera pas, parce que l'usage du masculin pour les postes d'importances vient d'un moment où l'on pensait les femmes inaptes pour ces postes, alors que les rôles subalternes suivent le genre de la personne qui l'exerce. Il n'y a aucune raison linguistique de dire M. l’infirmier, Mme l'infirmière, mais M. le docteur, Mme le docteur.DictionnairErroné a écrit : 28 mars 2022, 04:00 Je n'ai pas d'exemple concernant un poste féminin. M. la ...?
Ben oui, on parle bien de «Sage-femme» même pour les hommes même si certains ont voulu remplacer ce terme«maïeuticien»? Mais honnêtement on s'en bat un peu les couilles, c'est juste des conventions d'usage elles-mêmes issues de l'historique de ces mots. Parfois on masculinise ou féminise un mots parfois non mais j'attends qu'on me prouve que cela ait réellement un impact social significatif ou délétère. L'essentiel est de savoir ce que ces mots expriment.Lambert85 a écrit : 28 mars 2022, 11:34 Faut pas trop compter sur les vieux bougons de l'académie françoise pour moderniser tout ça ! L'usage prime !
Moi aussi j’ai du mal à considérer un transsexuel homme comme une femme, Par contre j’avais un ami (je dis j’avais car on ne se voit plus) qui avait été femme, mais comme je l’ai connu quand il avait l’apparence d’un homme je l’ai toujours considéré comme tel, un homme, un ami, point.uno a écrit : 28 mars 2022, 08:05 Je ne peux pas considérer un homme qui se dit femme comme étant une femme, et jamais je le considérerais comme tel même si il se faisait charcuter pour ressembler à une femme.
Je comprend en effet, tu l'a connu avec une apparence d'homme, car cette femme avait apparemment fait le nécessaire pour avoir les attributs visible d'un homme biologique. Normal qu'on le perçoive et t'en souvienne ainsi.richard a écrit : 28 mars 2022, 11:47Moi aussi j’ai du mal à considérer un transsexuel homme comme une femme, Par contre j’avais un ami (je dis j’avais car on ne se voit plus) qui avait été femme, mais comme je l’ai connu quand il avait l’apparence d’un homme je l’ai toujours considéré comme tel, un homme, un ami, point.
richard a écrit : 28 mars 2022, 13:11 La transsexualisme n’était pas évident à cette époque, son parcours a été difficile, il lui fallait l’agrément du psychiatre par exemple.
Absolument pas! mais je crois qu’il n’en a pas passé qu’un. Il a été opéré à quarante ans. Alors quand j’entends dire que des adolescents veulent être opérés et qu’ils peuvent l’être je me dis que l’on est passé d’un excès à l’autre, de la difficulté à la permissivité, mais je ne connais pas le parcours qu’ils doivent faire pour parvenir à leurs fins.Kraepelin a écrit : 28 mars 2022, 15:08 Tu trouves abusif de demander une évaluation psychologique avant de procédé à une opération chirurgicale majeure, dangereuse et irréversible?
Oui, nous aurions assisté à une nouvelle crise sociale aux states.Lambert85 a écrit : 28 mars 2022, 15:55 Ce n'était qu'une simple gifle, Monseigneur ! Encore heureux que les deux étaient "afro-américains", sinon qu'aurait-on entendu !