Re: Le Wokenisme en devenir
Publié : 13 sept. 2021, 19:27
Ça prouve une chose, c'est que quand on ne maîtrise pas suffisamment le sujet, on pédale dans le vide.. Va falloir faire des efforts.
LolDominique18 a écrit : 13 sept. 2021, 19:27 Ça prouve une chose, c'est que quand on ne maîtrise pas suffisamment le sujet, on pédale dans le vide.. Va falloir faire des efforts.
Bien sûr ! Comme à peu près toutes les causes déclarées. Tu reviens sans cesse sur la justesse de la cause alors que notre différent ne porte évidemment pas dessus. Elle porte sur les moyens mis en œuvre pour la faire avancer.JB a écrit :La cause reste juste.
Traite-nous carrément de cons. Ça ira plus vite.Vous faites un package, vous vous refusez de réfléchir.
Et bien c'est ce que je fais Pardi !Wooden Ali a écrit : 13 sept. 2021, 20:25 Discutons donc des méthodes et non des intentions en cessant d'y revenir sans arrêt?
T'as pas l'impression d'en faire des tonnes ?exiger la stricte égalité de tous ne suffit plus : il faut donner aux minorités opprimées des privilèges particuliers et punir ceux catalogués comme oppresseurs. Le devoir de mémoire devient un devoir de vengeance qui vise même les descendants des oppresseurs
On est pas pressé, si ?
L'article d'Alana Newhouse: https://www.tabletmag.com/sections/news ... -is-brokenFrance Culture a écrit :La culture woke, matrice d'un conformisme étouffant et délétère ?
Alana Newhouse vient de publier un texte qui détonne dans le paysage médiatique américain, paralysé par la vague dite "woke". Pour la fondatrice du magazine Tablet, la vie culturelle et sociale de son pays est en ruines. Une idéologie monochrome et normative bride désormais toute créativité.
Tablet est le meilleur site intellectuel juif et américain du Net. Et sa fondatrice, Alana Newhouse, vient de mettre en ligne un texte qui mérite le détour, tant il détonne dans le paysage médiatique américain contemporain, étouffé par la culture woke. Pour Newhouse, la vie culturelle et sociale américaines sont en ruines, minées par un phénomène qui voit l'idéologie remplacer la créativité.
Un système en ruines ?
Premier constat : alors qu’Alana Newhouse s’étonnait auprès d’amis médecins des carences du système médical aux Etats-Unis, leur réponse a été : "Il y a encore des gens très bien dans le secteur médical américain, mais en tant que système, il est en morceaux, esquinté, détruit. Les erreurs médicales sont devenues la troisième cause de mortalité dans le pays. On surmédicalise les patients. On multiplie les opérations inutiles. Les hôpitaux sont tombés sous la coupe de leurs administrateurs." Avant de l'interroger à leur tour : "Explique-nous, toi la journaliste, pourquoi le journalisme semble tombé si bas ?" Lorsque, dans un pays, tout le monde constate, dans son domaine, une évidente dégradation du niveau des performances, on est amené à se poser la question : ne serait-ce pas le système tout entier qui serait tombé en ruines, sans qu’on y ait pris garde ?
Ceci n’est pas valable que pour les Etats-Unis. Pour avoir une chance de redresser la barre, il va nous falloir avoir le courage de regarder ses manques en face. C’est ce à quoi Alana Newhouse invite ses lecteurs américains.
Un tissu d'institutions culturelles ubérisé
La vie intellectuelle et culturelle, aux Etats-Unis, était assise sur un vaste ensemble d’institutions telles que les universités, les journaux et magazines, les maisons d’édition, Hollywood. Chacune jouait sa partition, à la manière d’un big band de jazz. Il y avait à la fois de la variété et un résultat "clair et lisible". Au niveau local, des milliers d’institutions locales de socialisation secondaire structuraient la vie des gens et leur donnaient un horizon de sens partagé. Mais ces quotidiens locaux, ces magasins de centre-ville et ces clubs et associations sont à présent fermés. Parallèlement, le syndicalisme a pratiquement disparu dans le secteur privé ; à mesure que le salariat lui-même tendait à être remplacé par l’ubérisation. Ce que les Américains appellent la "gig economy".
La montée en puissance d'une idéologie culturelle unique
En outre, je cite – "à une vitesse croissante, au cours des trois dernières années, une cohorte inspirée par une idéologie unique s’est emparée de la totalité des infrastructures de la vie culturelle et intellectuelle américaine." Les institutions ont été emportées, une à une, par "une bande réduite d’élitistes ricanant, qui se sont arrogés le droit de juger et de contrôler la vie de ceux qu’ils perçoivent comme inférieurs ". Et cela se voit jusque dans l’esthétique dominante.
Jusqu’à une période récente, l’esthétique régnante aux Etats-Unis, c’était le modernisme. Une esthétique de l’âge industriel, de l’âge de la machine, de la croyance au progrès et en l’efficacité.
La révolution actuellement en marche est celle de l’âge du numérique. Elle valorise l’absence de limites et de frontières ; la vitesse ; l’accessibilité ; elle est allergique aux hiérarchies, mais délégitime toute voix discordante ; elle a remplacé la démocratie par les choix effectués par une majorité de consommateurs et de participants aux réseaux à un moment donné sur une plateforme donnée – sachant que cela peut changer d’un moment à l’autre. C’est l’esthétique de la Silicon Valley.
La "flatness", esthétique de la Silicon Valley
Alana Newhouse la définit d’un mot : flatness : pas d’aspérité, ni de frottement, monocorde et fade. C’est celle qui correspond à l’idée que se font du monde les nouveaux rois de l’époque, assis sur les milliards de dollars de l'économie numérique. C'est eux qui donnent le ton.
Leur esthétique flat, ils l’ont développée en une idéologie : celle qui fut longtemps enseignée aux employés de Facebook : "Move fast and break shit ! [Allez vite et faites péter des trucs]. C’est ce qu’ils appellent "social justice". Concrètement, elle procède d’un "transfert de pouvoir et d’argent d’une ampleur historique à une élite minuscule", qui vit, se marie et se reproduit entre soi. Mais qui respire le contentement de soi.
Ils ont en commun le discours codé de l’intersectionnalité, appris dans les universités d’élite. Et à travers leur contrôle de l’Université, de l’internet et des principaux médias, ils ont imposé un conformisme pesant à la vie intellectuelle et culturelle américaine.
Les jeunes qui veulent faire carrière savent quelles sont exactement les lignes rouges à ne pas franchir. Ils deviennent, à leur tour, les missionnaires de la nouvelle doxa politico-culturelle. Dans une atmosphère de cynique hypocrisie. Elle inspire leur nihilisme.
Du politically correct à la culture woke
A travers notre propre usage des plateformes, nous subissons tous ce conformisme sous surveillance, cette "allergie à l’excellence", au nom de l'idéologie.
Mais, poursuit Alana Newhouse, tous les sondages montrent que la grande majorité des Américains ne sont pas des idéologues. Chaque fois que la clique woke essaie d’interdire, d’annuler quelque chose, le public vote avec ses pieds dans le sens inverse.
Ainsi, lorsque HBO a décidé de retirer, pour "racisme", Autant en emporte le vent de sa liste des films disponibles en ligne, les gens se sont rués sur Amazon pour y acheter le DVD. Il devenu sa meilleure vente.
Pendant ce temps, un nombre incroyable de films et de livres bien-pensants et politiquement-corrects, sponsorisés par les nouveaux magnats, font des bides retentissants. Ces compagnies préfèrent apparemment perdre de l’argent que de risquer se faire attaquer sur Twitter par les surveillants woke.
Je te demande ton avis à toi. Si l'on attend que tous sur le forum se mettent d'accord, tu vas pouvoir pendant longtemps encore ne pas répondre à mes questions qui sont adressées à toi!Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Bah déjà se mettre d'accord là dessus, pour Dico et Wooden il ne s'agit pas de dérives.Dash a écrit : 13 sept. 2021, 17:37 Ne pas observer (ni nommer?) les multiples dérives et la tendance de fond qui influence et met de la pression sur tout le monde?
Je te pose une question à toi Étienne. Pourquoi me répondre que d’autres prétendent telle ou telle chose?Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Tu prétends donc que les décideurs sont influencés par la tendance, Dico et K prétends que ce sont des opportunistes.
Non. Pourquoi tu dis ça? Ce n'est pas mutuellement exclusif avec le fait de croire posséder la « bonne morale ». Tu inverses ce que je dis. Dans tous les cas, oui, nécessairement, tout individu/groupe fait ce qu'ils fait pour leurs propres intérêts (truisme), mais tous n'appliquent pas pour autant une « surcouche morale ».Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Euh, tu prétends que les wokes n'agissent pas dans le meilleur de leur intérêt selon eux ?Dash a écrit : 13 sept. 2021, 17:37 Mais ce ne sont pas toutes les idées~causes « nobles », qui, dès le départ, ont comme « principal moteur » la prétention de définir et détenir « ce qui est bien et ce qui est mal » au sens moral. En tous cas, pas au même niveau. Bien sûr que si un peuple, un groupe veut, P. Ex., l'indépendance, c'est qu'il considère que ce serait « bien », mais ce n'est pas tant au sens moral que plutôt au sens de « profitable », au sens de « dans le meilleur de ses intérêts ».
Non. Croire que tous les « non opprimés » sont dans le tort et « coupables », c'est très loin de croire que ce serait avantageux pour une province de ne plus être dépendant du « fédéral ». Oui, l'on pourrait passer des heures à distinguer les différences, mais est-ce vraiment utile? L'un considère que le simple fait « d'être blanc » implique d'être oppresseur inconscient et l'autre traite de question bcp plus « concrètes » et pragmatiques.
Chercher à caser absolument dans une case « gauche/droite » le wokenisme et certaines de ces « idées fondatrices » (les concepts de « privilège blanc » et « fragilité blanche », P. ex., entre autres) permet surtout d'associer le tout au « progressisme » pour enfin les lier avec « les inégalités existent, et le projet c'est de les réduire ». Très astucieux! Mais c'est créer des liens et associations de façon astucieuse afin de pouvoir « connoter positivement » le tout! En fait, il n'en est rien, car la base même des pensées fondatrice sont à l'extrême opposé de ce qui tend à réduire les inégalités, justement!Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Dans un cadre de pensée de gauche, les inégalités existent, et le projet c'est de les réduire.
L'on ne peut pas démontrer ceci de façon systématique et/ou « scientifique » et/ou selon ce que tu exiges comme « rigueur » pour les raisons que Wooden a partagé, entre autres. Mais ce n'est pas nécessaire puisque, nécessairement, personne ne pense à 100% pareil et qu'il ne s'agit pas d'un mouvement organisé et cohérant.Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Dash a écrit : 13 sept. 2021, 17:37 De toute façon, même à la base, l'idée (pas l'intention, qui elle, peut être « bonne ». Les véritables mal intentionnés sont bcp plus rares qu'on ne le pense), la vision, la conception de ce qui alimente la tendance de fond actuelle comporte des « irrationalités », des incohérences sans commune mesure. Par exemple, entre autres, la notion du « sentiment subjectif d'être opprimé~intimidé » primant sur tout fait objectif. Faire de tous les « non opprimés » des oppresseurs et/ou des fautifs, sans exception aucune.
Ouais mais ça faut le démontrer systématiquement, pas considérer que tous les wokes pensent de la même façon.
moi-même a écrit :« ..peu importe leur avis perso sur la question, se préoccupent essentiellement du risque de perdre... »
Comment tu veux qu'on cite « un woke » alors que presque personne ne se qualifie lui-même comme tel? C'est comme si tu nous demandais de citer « un enfoiré de première » alors que personne ne se qualifie de ce qualificatif. Pourtant, ça n'empêche que ça existe! Mais puisque nous ne sommes pas dans « la science dure », bien sûr, si l'on veut inclure une « extrême rigueur » et être très, très précis, ben, ouais, l'on va débattre des années durant!
Exagération par rapport à quoi? Exagérer ce qui a été fait (par exemple, brûler une bibliothèque ≠ brûler quelques livres, littéralement. Ok, pour ce genre de « précision concrètes » qui rectifie une exagération
Naturellement!Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11On peut parler d'intersectionnalité, d'oppression sans considérer que l'homme blanc est un vilain pas beau...
Pas « des wokes » (pour les raisons déjà évoquées, peu se qualifient comme tel), mais plutôt de quasi tout individu qui revendique leur dénonciation, campagne de « cancel culture » et autres actes selon les idées et arguments associés.
Puisque la rigueur t'importe, à partir de quel moment un cliché n'en est plus un? Ça prend combien de cas, étant au minimum associé aux idées et arguments « woke », pour commencer à considérer qu'un cliché n'en est plus un et où il s'agit d'une tendance plutôt générale qu'anecdotique ou minoritaire?Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11...mais c'est surtout un gros cliché véhiculé par l'extrême droite.
Pas certains de saisir ce que tu veux dire ici.Etienne Beauman a écrit : 13 sept. 2021, 18:11Par ailleurs vous étiez vent debout pour lutter contre le sentiment d'insécurité , j'en ai pas la souvenance.
Excellent papier en effet!PhD Smith a écrit : 13 sept. 2021, 23:10 Dans "Le tour du monde des idées", Brice Couturier parle dans un excellent papier du wokisme qui vient des "states":
C'est ce qui fait que certains croient que le mouvement n'est pas si préoccupant, car non majoritaire, et/ou qu'il implosera de lui-même (parce qu'il tend à diviser).PhD Smith a écrit : 13 sept. 2021, 23:10Mais, poursuit Alana Newhouse, tous les sondages montrent que la grande majorité des Américains ne sont pas des idéologues. Chaque fois que la clique woke essaie d’interdire, d’annuler quelque chose, le public vote avec ses pieds dans le sens inverse.
Un mouvement qui part du principe (apparemment, et au moins dans l'esprit de ses représentants les plus virulents) ou au moins suggère que quand on aura mis hors d'état de nuire les derniers nuisibles (racistes, sexistes, après les exploiteurs, les mécréants, les idolâtres...) tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, c'est forcément terriblement dangereux. C'est la base de tous les totalitarismes.Dash a écrit : 14 sept. 2021, 06:53C'est ce qui fait que certains croient que le mouvement n'est pas si préoccupant, car non majoritaire, et/ou qu'il implosera de lui-même (parce qu'il tend à diviser).PhD Smith a écrit : 13 sept. 2021, 23:10Mais, poursuit Alana Newhouse, tous les sondages montrent que la grande majorité des Américains ne sont pas des idéologues. Chaque fois que la clique woke essaie d’interdire, d’annuler quelque chose, le public vote avec ses pieds dans le sens inverse.
Ce ne sont pas les exemples historiques qui manquent. Les "nuisibles" étant autrefois les impérialistes, les exploiteurs, les capitalistes... versus les prolétaires, les exploités, les masses asservies...Un mouvement qui part du principe (apparemment, et au moins dans l'esprit de ses représentants les plus virulents) ou au moins suggère que quand on aura mis hors d'état de nuire les derniers nuisibles (racistes, sexistes, après les exploiteurs, les mécréants, les idolâtres...) tout sera pour le mieux dans le meilleur des mondes, c'est forcément terriblement dangereux. C'est la base de tous les totalitarismes.
La perception des dangers de cette mouvance est récente, pas le mouvement lui-même. Amha, il prend naissance par le relativisme philosophique qui plait bien à la gauche en abaissant de fait l'arrogance occidentale, facilitant ainsi ses revendications émancipatrices et égalitaires pour ceux qui souffrait de sa domination. Un premier glissement qui l'éloignait des valeurs des Lumières. Quand on prétend que tout se vaut, l'absurde mais un pied dans la porte. Cette absence de hiérarchie dans les valeurs et les morales a ouvert la boite de Pandore.Dash a écrit :Mais c'est une erreur àma, car le mouvement est extrêmement récent.
La façon qu'il l'a dit, il était clair qu'il était inconfortable avec la distinction homme/femme. À première vue ça peut sembler banal. Pourquoi avoir ajouté, "je ne suis que le messager"? La peur de la critique, être la mode woke, philosophie de la société... Nous parlons ici d'une radio nationale canadienne.Nouvelle étude concernant la quantité d'eau à boire durant la journée. Une distinction genrée, je ne suis que le messager, pour les hommes x litres, pour les femmes y litres.
Concernant ce que moi je nomme « l'excès de relativisme », ça m'était évident, par contre je n'avais pas vraiment fait de lien clair, dans ma conception actuelle (non figée, hein, elle se définit chaque jour) avec l'occident comme tel. Je sais, c'est évident puisque l'occident, c'est essentiellement « L'homme blanc »Wooden Ali a écrit : 14 sept. 2021, 09:44La perception des dangers de cette mouvance est récente, pas le mouvement lui-même. Amha, il prend naissance par le relativisme philosophique qui plait bien à la gauche en abaissant de fait l'arrogance occidentale, facilitant ainsi ses revendications émancipatrices et égalitaires pour ceux qui souffrait de sa domination. Un premier glissement qui l'éloignait des valeurs des Lumières. Quand on prétend que tout se vaut, l'absurde mais un pied dans la porte. Cette absence de hiérarchie dans les valeurs et les morales a ouvert la boite de Pandore.Dash a écrit :Mais c'est une erreur àma, car le mouvement est extrêmement récent.
En effet.Wooden Ali a écrit : 14 sept. 2021, 09:44Parallèlement à ce glissement, par fainéantise intellectuelle et pour donner du poids à ses revendications, la gauche à magnifié hors de toute mesure les opprimés qu'elle décrivait comme quasi parfaits moralement et chargé les oppresseurs de toutes les vilenies. Cette dangereuse option tactique a polarisé tous les débats et recréé un paradigme Bien/Mal qui nous colle à la peau.
Ça s'est terminé 2 ans après ma naissance et puisque (sauf les grandes guerres et autres faits historiques plutôt connus) je ne me suis intéressé qu'à la politique que très récemment, je ne connais pas très bien.
Intéressant. Oui, les basses remontent assez loin dans le temps et sont la conjonction de plusieurs facteurs, nécessairement.Wooden Ali a écrit : 14 sept. 2021, 09:44Malgré une contradiction apparente (tout est pareil mais certains sont plus pareils que d'autres), ces deux dérives ont trouvé un point commun : rabaisser l'Occident et ses valeurs et élever toutes celles des opprimés. Le Wokisme était lancé.
Ben, oui! C'est malheureusement rendu à ce point et (je parle tjrs, quand je cause de sujet de société sur le forum, à partir de mon point de vue d'individus qui habite au QC, avec ses expériences au QC) ce n'est pas la première fois que j'entends un « animateur » faire cette « précaution », que ce soit à la radio/TV, depuis près d'un an.DictionnairErroné a écrit : 14 sept. 2021, 12:57À première vue ça peut sembler banal. Pourquoi avoir ajouté, "je ne suis que le messager"? La peur de la critique
Ça tombe bien, c’est sur le message qu’on tire.DictionnairErroné a écrit : 14 sept. 2021, 12:57 La façon qu'il l'a dit, il était clair qu'il était inconfortable avec la distinction homme/femme. À première vue ça peut sembler banal. Pourquoi avoir ajouté, "je ne suis que le messager"?
La Commission est également invitée à produire : une description des situations récentes qui ont mis en cause le concept de liberté académique au Québec;
La Commission a été créée pour faire suite à l’une des recommandations portant sur la liberté académique du rapport L’Université québécoise du futur : Tendances, enjeux, pistes d’action et recommandations (PDF 12.73 Mo).
https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-conte ... 1613746721
Si le sujet vous intéresse vraiment, vous pouvez faire vos propres recherches sur la rééducation wokiste puis revenir en discuter.Etienne Beauman a écrit : 15 sept. 2021, 13:09 Deux messages plus tôt quand tu disais que le wokisme pouvait se résumer à une volonté de rééducation
DictionnairErroné a écrit : 15 sept. 2021, 14:11 Si le sujet vous intéresse vraiment, vous pouvez faire vos propres recherches sur la rééducation wokiste puis revenir en discuter.
Dominique18 a écrit : 15 sept. 2021, 14:13C'est curieux, ça, le dossier Traoré ne t'intéresse plus ?
Etienne Beauman a écrit : 15 sept. 2021, 14:25 Aucune recherche ne me permettras de comprendre pourquoi tu considères que c'est un problème.
Donc tu me reproches de lâcher l'affaire sur un point.
Je te demandes juste d'acter que tu m'as reproché à tort un truc.Dominique18 a écrit : 15 sept. 2021, 15:31 C'est pas moi, c'est l'autre...
Et tutti quanti...
Tu me respectes pas..
C'est fini, oui, la victimisation ?