Re: réductionisme
Publié : 28 mai 2014, 10:13
salut curieux! tu me demandes si je suis "sûr de connaitre un petit peu la RR ?" Pour ta gouverne, sache que j'ai passé quelques milliers d'heures à l'étudier.
Salutrichard a écrit :salut curieux! tu me demandes si je suis "sûr de connaitre un petit peu la RR ?" Pour ta gouverne, sache que j'ai passé quelques milliers d'heures à l'étudier.
Mon sentiment, c'est que tu es prisonnier du sentiment que le temps, notamment la simultanéité, existe indépendamment de l'observateur.richard a écrit :Salut curieux! tu me demandes si je suis "sûr de connaitre un petit peu la RR ?" Pour ta gouverne, sache que j'ai passé quelques milliers d'heures à l'étudier.
si tu veux dire par là que ma vision est celle d'un temps absolu, tu as tout à fait raison. Comment peut-il en être autrement?Mon sentiment, c'est que tu es prisonnier du sentiment que le temps, notamment la simultanéité, existe indépendamment de l'observateur.
Non. 3eme larron=3eme referentiel. Ton larron quel qu'il soit doit etre quelque part dans un referentiel. Si il a pas de referentiel, il a juste le droit de fermer sa grande gueule de larron. C'est con mais c'est comme ca, pour parler des autres faut avoir un referentiel.richard a écrit :salut ABC! tu écris quesi tu veux dire par là que ma vision est celle d'un temps absolu, tu as tout à fait raison. Comment peut-il en être autrement?Mon sentiment, c'est que tu es prisonnier du sentiment que le temps, notamment la simultanéité, existe indépendamment de l'observateur.
Un observateur A dira que c'est le temps t' d'un corps mobile A' qui se dilate (t' = K t). S'il y a réciprocité A' dira exactement l'inverse, que t = K t'. Ils auront chacun raison mais si un troisième larron intervient, il est alors obligé de tenir compte des deux avis —quoiqu'en dise Psyricien—, à savoir t' = K t et t = K t' et donc que K = 1. Si l'on choisit l'option n°2 on arrive à la même conclusion. Je ne sais pas pourquoi on a été chercher cette histoire de temps relatif alors que la solution est si simple...
Ce qu'ils disent n'a de valeur que dans leur referentiel. Tu ne peux pas prendre 2 affirmations faites dans 2 referentiels differents et les confronter/concilier sans les placer dans un referentiel commun.richard a écrit :Salut spin! le troisième larron entend juste ce que les deux autres lui disent et chacun lui dit "c'est moi le jumeau le plus vieux! car c'est bien l'autre jumeau qui est parti et qui est revenu". Ici il n'y a plus réciprocité car "on sait bien quel jumeau est parti voyager et lequel est resté immobile (sic)". Le paradoxe des jumeaux n'est pas un paradoxe c'est un gag.
Soit E et E' deux espaces munis des distances euclidiennes d et d' et soit f la transformation liant E à E': A ε E, A' ε E' t.q. A' = f(A). Si f est une fonction k-contractante alors d'(A', B') = K d(A, B). Et si la transformation qui lie E' à E est également une fonction k-contractante alors d(A, B) = K d'(A', B'). Il est alors évident que d(A, B) = K d(A', B') = K2 d(A, B), donc que K = 1.
Faut pas tout ce temps pour comprendre les bases qu'impliquent la vitesse limite de la lumière.richard a écrit :salut curieux! tu me demandes si je suis "sûr de connaitre un petit peu la RR ?" Pour ta gouverne, sache que j'ai passé quelques milliers d'heures à l'étudier.
Si la célérité du son s'additionne avec la vitesse du récepteur ou de l'émetteur alors la vitesse du son émis par un avion supersonique est pour un terrien c ± v, soit c+v s'il s'approche et c-v s'il s'éloignecurieux a écrit :Pour lui le son file à 330 m/s dans l'air immobile, maintenant si le gars dans le mobile (clos) émet un son dans la direction du mobile, ce dernier constate une vitesse du son qui est aussi de 330 m/s alors que le premier constate un ébranlement sonore qui s'éloigne de lui à 330 m/s + vitesse du mobile.
Hélas non ... tu continue d'être en désaccord avec les observations (les GPS en particulier). Cette histoire de temps relatif, on l'observe surtoutrichard a écrit :salut ABC! tu écris quesi tu veux dire par là que ma vision est celle d'un temps absolu, tu as tout à fait raison. Comment peut-il en être autrement?Mon sentiment, c'est que tu es prisonnier du sentiment que le temps, notamment la simultanéité, existe indépendamment de l'observateur.
Un observateur A dira que c'est le temps t' d'un corps mobile A' qui se dilate (t' = K t). S'il y a réciprocité A' dira exactement l'inverse, que t = K t'. Ils auront chacun raison mais si un troisième larron intervient, il est alors obligé de tenir compte des deux avis —quoiqu'en dise Psyricien—, à savoir t' = K t et t = K t' et donc que K = 1. Si l'on choisit l'option n°2 on arrive à la même conclusion. Je ne sais pas pourquoi on a été chercher cette histoire de temps relatif alors que la solution est si simple...
Moi, le seul, l'unique ... a écrit :Si \({\cal R}'\) est différent de \({\cal R}\) et M fixe dans \({\cal R}\) (Δx = 0), M ne peut pas être fixe dans \({\cal R}'\) (Δx' = 0), sauf si on considère un intervalle de temps nul.
Tu ne comprends même pas les inepties que tu raconte.
Tu utilise les relations :
\({\rm d}t = \gamma {\rm d}t'\) (valable si et seulement si Δx' = 0)
et
\({\rm d}t' = \gamma {\rm d}t\) (valable si et seulement si Δx = 0)
Simultanément, c'est toi qui impose les deux contraintes simultanées Δx = Δx' = 0 (via les équations que tu utilises) qui impliquent que tu étudies le même point M au même instant ... où alors que \({\cal R}\) et \({\cal R}'\) sont un seul et même référentiel (et donc inutile d'en parler dans ce cas).
Car dans les TLs :
\(c{\rm d}t' = \gamma(c{\rm d}t - \beta {\rm d}x)\)
\({\rm d}x' = \gamma(-\beta c{\rm d}t %2b {\rm d}x)\)
Si tu injectes \({\rm d}x' = {\rm d}x = 0\) (assomption que tu fait au vu des cas particuliers des TLs que tu utilise) alors \({\rm d}t' = {\rm d}t = 0\).
La seul info que tu retire de ce jeu maladroit, c'est que via les TLs un objet ponctuel se transforme en un objet ponctuel ...![]()
Cesse donc d'utiliser des équations que tu ne comprends pas ... en gros arrêtes les math et la physique !
D'ailleurs tu refuses obstinément de commenter l'analogie avec des rotations dans l'espace :
Soit une rotation :
\({\rm d}x' = {\rm cos}(\theta){\rm d}x %2b {\rm sin}(\theta){\rm d}y)\)
\({\rm d}y' = -{\rm sin}(\theta){\rm d}x %2b {\rm cos}(\theta){\rm d}y)\)
Si tu pose \({\rm d}y = 0\)
\({\rm d}x' = {\rm cos}(\theta) {\rm d}x\)
Si tu pose \({\rm d}y' = 0\)
\({\rm d}x = {\rm cos}(\theta) {\rm d}x'\)
Tu doit en conclure avec ta logique bancale que \({\rm cos}(\theta) = 1\), cad pas de rotation... mais comme toujours tu es muet sur la question
.
Donc ton problème, il n'est pas avec la RR, c'est avec les rotations tout cours ... misère !
Encore moi a écrit :Ok, expliquons à l'idiot du fofo :el trollo a écrit :quand on prend deux événements au même point M à des moments différents t1 et t2, et qu'on cherche les événements correspondants dans un autre repère
Soit un point de l'espace, M, fixe dans \({\cal R}\), que l'on observe à 2 instant \(t_1\) et \(t_2\) (\(\neq t_1\)). On se propose d'étudier les coordonnés de ces deux points de l'espace-temps dans un référentiel \({\cal R}'\) dont les coordonées peuvent s'exprimer en fonction de celles de \({\cal R}\) via la TL de vitesse \(\beta\) suivantes :
\(c{\rm d}t' = \gamma ( c{\rm d}t - \beta {\rm d}x)\)
\({\rm d}x' = \gamma ( -\beta c{\rm d}t %2b {\rm d}x)\)
Et donc réciproquement via la TL de vitesse \(-\beta\)
\(c{\rm d}t = \gamma ( c{\rm d}t' %2b \beta {\rm d}x')\)
\({\rm d}x = \gamma ( \beta c{\rm d}t' %2b {\rm d}x')\)
Dans le cas présent M est fixe dans \({\cal R}\) donc \({\rm d}x = 0\) et par définition \({\rm d}t = t_2 - t_1\).
IL vient alors :
\(c{\rm d}t' = \gamma c{\rm d}t\)
\({\rm d}x' = -\gamma \beta c{\rm d}t\)
Et voila c'est fini !!!
L'erreur de richard, c'est de vouloir utiliser ensuite l'équation \(c{\rm d}t = \gamma c{\rm d}t'\), qui n'est valide que si \({\rm d}x' = 0\). Hors ici clairement on voit que cette considération est fausse, puisque \({\rm d}x' = -\gamma \beta c{\rm d}t\), et on est partie de l'idée que \(t_2 \neq t_1\), et donc \({\rm d}t \neq 0\).
Si richard faisait l'effort d'utiliser les TLs proprement au lieu d'utiliser des sous cas qui s’excluent l'un l'autre, il éviterait surement de diviser par 0.
Je suis généreux non, je lui montre pas à pas où sont ses erreurs, et elles sont nombreuses pourtant.
Repartons de
\(c{\rm d}t' = \gamma c{\rm d}t\)
\({\rm d}x' = -\gamma \beta c{\rm d}t\)
et appliquons une TL de vitesse \(-\beta\) :
\(c{\rm d}t" = \gamma ( c{\rm d}t' %2b \beta {\rm d}x')\)
\({\rm d}x" = \gamma ( \beta c{\rm d}t' %2b {\rm d}x')\)
Il vient :
\(c{\rm d}t" = \gamma^2 ( c{\rm d}t - \beta^2 c {\rm d}t) = c {\rm d}t\)
\({\rm d}x" = \gamma^2 ( \beta c{\rm d}t - \beta c{\rm d}t) = 0 = {\rm d}x\)
On constate donc que les TLs sont parfaitement cohérentes, si tant est que l'on sache les utiliser convenablement ... et pas maladroitement comme le fait richou, qui ne comprend pas le sens des équations qu'il manipule.
On attend cependant son commentaire sur les rotations dans l'espaces, qui doivent tout autant lui poser problème que les TLs ... puisque c'est le même formalisme mathématique. Et comme je l'ai démontré dans le message précédent (pour la 10ième fois au moins) on peut aisément répliquer le problème de richou avec de simple rotations dans l'espace.
Non, les TLs sont des rotations pas des multiplications ... voir démonstrations ci dessus.el trollo a écrit :C'est juste des maths et des fonctions qui lient deux ensembles. Fastoche!
Soit E et E' deux espaces physiques de référence munis des distances euclidiennes d et d' et soit f la transformation liant E à E': A ε E, A' ε E' t.q. A' = f(A). Si f est une fonction k-contractante alors d'(A', B') = K d(A, B). Et si la transformation qui lie E' à E est également une fonction k-contractante (c'est le cas d'une transformation de Lorentz) alors d(A, B) = K d'(A', B'). Il est alors évident que d(A, B) = K d(A', B') = K2 d(A, B).
Non, c'est la vitesse du son et la vitesse du RECEPTEUR qui s'additionne (fait connue depuis le 18ième siècle) ... pas la vitesse de la SOURCE ... tu nous sert encore une fois la même confusion lamentable.richard a écrit :Si la célérité du son s'additionne avec la vitesse du récepteur ou de l'émetteur alors la vitesse du son émis par un avion supersonique est pour un terrien c ± v, soit c+v s'il s'approche et c-v s'il s'éloignecurieux a écrit :Pour lui le son file à 330 m/s dans l'air immobile, maintenant si le gars dans le mobile (clos) émet un son dans la direction du mobile, ce dernier constate une vitesse du son qui est aussi de 330 m/s alors que le premier constate un ébranlement sonore qui s'éloigne de lui à 330 m/s + vitesse du mobile.v ←l➔cAutant dire que l'on n'entend pas un supersonique qui s'éloigne.
et pourquoi?Psyricien a écrit :Non, c'est la vitesse du son et la vitesse du RÉCEPTEUR qui s'additionne (fait connu depuis le 18ème siècle) ... pas la vitesse de la SOURCE ...
Par ce que l'onde sonore se propage dans un milieu de propagation.richard a écrit :et pourquoi?Psyricien a écrit :Non, c'est la vitesse du son et la vitesse du RÉCEPTEUR qui s'additionne (fait connu depuis le 18ème siècle) ... pas la vitesse de la SOURCE ...
T'es sûr de ça ?A et B émettent chacun un son.
-->B va recevoir le son produit par A.
-->A ne recevra jamais le son produit par B.
Quand c'est l'inverse il faut retourner les piles dans la calculette.Wooden Ali a écrit :T'es sûr de ça ?A et B émettent chacun un son.
-->B va recevoir le son produit par A.
-->A ne recevra jamais le son produit par B.
Tu disais quoi à propos de dissonance cognitive ?richard a écrit :Si la célérité du son s'additionne avec la vitesse du récepteur ou de l'émetteur alors la vitesse du son émis par un avion supersonique est pour un terrien c ± v, soit c+v s'il s'approche et c-v s'il s'éloignecurieux a écrit :Pour lui le son file à 330 m/s dans l'air immobile, maintenant si le gars dans le mobile (clos) émet un son dans la direction du mobile, ce dernier constate une vitesse du son qui est aussi de 330 m/s alors que le premier constate un ébranlement sonore qui s'éloigne de lui à 330 m/s + vitesse du mobile.v ←l➔cAutant dire que l'on n'entend pas un supersonique qui s'éloigne.
Alors, d'après toi, quelle est la fonction f qui lie deux espaces physiques distincts si ce n'est pas une transformation de Lorentz, gros malin?richard a écrit :Soit E et E' deux espaces munis des distances euclidiennes d et d' et soit f la transformation liant E à E': A ε E, A' ε E' t.q. A' = f(A). Si f est une fonction k-contractante alors d'(A', B') = K d(A, B). Et si la transformation qui lie E' à E est également une fonction k-contractante alors d(A, B) = K d'(A', B'). Il est alors évident que d(A, B) = K d(A', B') = K2 d(A, B), donc que K = 1.
Hmmm, il est faux ton dessin a moins que v2=v3. La vitesse de propagation des ondes sonores est invariante en fonction de la vitesse de la source (et uniquement de la source).Pepejul a écrit :Ma contribution à votre incroyable aventure cognitive :
Ton interprétation de mon questionnement n’est pas fidèle à ce que j’ai exprimé. C’est l’expérience de chronométrage (départ de l’horloge au passage de la première plaque, arrêt de l’horloge au passage de la deuxième plaque) de muon de Psyricien que j’aimerais comprendre.curieux interprétant Science Création a écrit : bla bla bla sur comment détermine-t-on la vitesse d'une particule.curieux a écrit : J'aimerais bien, pour lever le doute, que tu me dises ce qui te fait poser ce genre de question ?
Tu dois bien avoir une idée derrière la tête
Science Création a écrit : Par mon questionnement, je ne tente pas de vérifier que la matière, quelle qu’elle soit, se balade à une vitesse > c. Je veux simplement voir comment on chronomètre des muons sur une distance de 10 mètres et en connaître, s’il y en a, les présupposés nécessaires à ce chronométrage.
Je tente ainsi de comprendre où richard peut remettre en question cette vitesse. Bien entendue, il serait plus simple que richard lui-même indique ce qu’il remet en doute dans la détermination de la vitesse du muon.
Je suppose que tu as mal formulé ta pensée. As-tu voulu dire ceci ?curieux a écrit : à partir d'une certaine énergie (et c'est le cas pour les muons cosmiques*) on n'a pas besoin de connaitre la vitesse de la particule puisqu'elle voyage à la vitesse de la lumière
Ce questionner sur comment est chronométré un muon sur une distance donnée tel que le propose Psyricien par son expérience ne remet pas nécessairement en doute ce que tu proposes comme expérience.curieux a écrit : dis-moi, pour quelle raison obscure tu mets ce fait en doute alors qu'il a été maintes et maintes fois vérifié depuis l'expérience citée ?
Tu te trompes.curieux a écrit :étant donné que tu sembles ne pas avoir digéré que la vitesse de la lumière est une vitesse limite impossible à atteindre et encore moins à dépasser
Pour s’en assurer tout simplement. Je n'en suis pas là par contre.curieux a écrit : pourquoi faudrait-il émettre l'hypothèse que la substance même de la particule n'aille pas de pair avec sa charge électrique ?
Je n’en suis pas là.curieux a écrit :
En clair, si tu présumes que la mesure de la vitesse du muon pourrait bien être une source d'erreur, alors explique-nous donc comment il se pourrait que sa charge ne voyage pas en même temps que sa masse ?
J’interprète que tu veux dire « V presque égal à c ».curieux a écrit :
Parce que la mesure de cette vitesse consiste tout simplement à mesurer la trace laissée par sa charge électrique et que toutes les mesures faites à ce jour concordent avec v=c