Le courage me manque pour reprendre toutes vos autres montreuses âneries concernant la microbiologie, les tumeurs cérébrales, l'interprétation de la tomodensitométrie cérébrale...
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*]Pages 26 et 27.[/quote]
C'est une explication de comment étaient vues les maladies (chaudes et froides) avant non par moi par la médecine d'école si cela vous a échappé !
Puis on a observé que les infections survenaient seulement dans les phases chaudes et non dans les maux chroniques, par ex.
Je ne vous contredirai pas, ce sont des aberrations !
Comme vous vous intéressez à la cardiologie, j'ai reçu un texte intéressant sur le sujet ce matin =
Cholestérol et cœur : trouvez l’erreur
Un taux élevé de cholestérol serait un des principaux facteurs de risque d’infarctus du myocarde. Ainsi, dans le but de diminuer les risques de récidive d’événement coronarien chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire, les cardiologues prescrivent un médicament pour contrôler le taux de cholestérol. Vérité scientifique ou mythe ?
« La plupart des gens souhaitent être encadrés, se sentir en sécurité, protégés des événements, des circonstances, des conditions et des autres, parfois aussi d'eux-mêmes… » écrivait Jacques Languirand. Cette recherche de sécurité fait l'affaire des grandes structures lucratives qui prétendent veiller sur notre santé. Sous son vernis d’honorabilité, ce système dit de santé est une vaste machine à conditionner l’esprit. Publicité, promotion, marketing, consommation... La même machine infernale veille à l’éducation des médecins et des patients… Et la vraie science ?
« Dans 99,5 % des cas, l'occlusion d'une artère, qui est la cause de l'infarctus du myocarde, est attribuable à un caillot. Et ce qui cause la formation des caillots dans les artères, ce n'est pas le cholestérol. C'est l'hyperréactivité des plaquettes sanguines. » soutient le Dr Michel de Lorgeril, qui se spécialise depuis 30 ans dans la prévention des maladies cardiovasculaires. Ce cardiologue de renommée internationale pour ses travaux, chercheur au CNRS, qui vit à Grenoble, en France, a déjà habité au Québec au milieu des années 80. Il était alors rattaché à l'Institut de cardiologie de Montréal. Auteur de la bombe médicale
Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent et il vous soignera sans médicament, il démontre que la « théorie du cholestérol » ne repose sur aucun fondement scientifique solide, notamment en mettant en lumière les biais et malfaçons des études pourtant réputées qui servent à la promotion de nombreux médicaments, dont il assure qu’ils sont aussi inutiles que dangereux. C’est tout le marché du cholestérol, bilans sanguins, médicaments, nutrition… qui s'effondre. Les soit-disant experts, on s’en doute, tirent à bout portant sur l’homme qui ose révéler au grand public une aussi scandaleuse imposture.
Et il est loin d’être le seul spécialiste à démolir scientifiquement le mythe du « mauvais » cholestérol. The International Network of Cholesterol Skeptics (THINCS:
www.thincs.org), le Réseau international des sceptiques du cholestérol, qui regroupe quelque 80 chercheurs, affirme, preuves à l’appui que : les personnes avec un taux de cholestérol bas ont autant d'athérosclérose que celles avec un taux élevé. Les cardiologues mal informés se basent sur des études expérimentales non concluantes, mais dissimulées sous des formulations statistiques complexes, pour faire peur à des millions de personnes en bonne santé, auxquelles on prescrit inutilement des médicaments, prouvés dangereux, en plus de les inciter à suivre un régime fastidieux et insipide, censé réduire le « mauvais » cholestérol.
Selon le porte-parole de THINCS, le chercheur danois, le Dr Uffe Ravnskov, PhD en médecine interne et néphrologie (reins), un taux de cholestérol élevé protégerait au contraire contre les infections et l'athérosclérose ! Le résultat de ses travaux (
High cholesterol may protect against infections and atherosclerosis) a récemment été publié dans un prestigieux journal médical, le Quarterly Journal of Medicine. Il est également l’auteur de
The Cholesterol Myths (Les mythes du cholestérol). Prix Skrabanek 1999 du Trinity College de Dublin (Irlande) pour ses publications originales dans le domaine du scepticisme en médecine; prix de l'Intégrité Scientifique 2003 de la Fondation Weston A. Price, membre du comité d'experts du Journal de l'Association Suédoise de Médecine (Läkartidningen) et du journal médical suédois Tidskriften Medikament; membre de la New York Academy of Sciences (académie des sciences de New York), etc., il rallie de nombreux scientifiques de par le monde, qui savent qu’aucune preuve n’appuie l’hypothèse du régime cardioprotecteur.
On peut aller même plus loin que la déclaration fracassante du Dr Lorgeril, car en ce qui concerne l’impact au cœur de l’occlusion d’une artère, si son observation est exacte son interprétation demeure fausse. On sait que l’athérosclérose est un blocage des artères par un dépôt lipidique, mais il n’y a aucun lien entre ce blocage et les maladies cardiovasculaires telles que l’infarctus du myocarde. On peut avoir plusieurs artères coronaires bloquées sans aucune incidence sur les fonctions cardiaques.
Le Dr Ryke Geerd Hamer a scientifiquement prouvé, il y a 25 ans déjà, que le cholestérol ainsi que le blocage des artères ne sont aucunement responsables des maladies cardiaques et que le cholestérol intervient plutôt dans la réparation des artères endommagées. Ainsi, un taux élevé de cholestérol (LCL) indique un processus naturel de réparation dans l’organisme.
Le directeur de la recherche en cardiologie de l’université de Vienne lui a donné raison, mais a refusé de diffuser publiquement les faits. Non seulement il aurait perdu son prestigieux poste, mais le grand public, désormais informé de cette imposture médicale à grande échelle, aurait crié au meurtre !
Quand des intégristes égorgent froidement et brutalement des humains, il n’y a pas d’interprétation possible. Quand la manœuvre est lente et subtile, on ne voit rien… Connaissez-vous l’histoire de la grenouille que l’on plonge dans une eau froide que l’on fait chauffer graduellement et qui, sans se douter de la procédure, finit par mourir ébouillantée ?
Le « mauvais » cholestérol : une imposture
Le cholestérol est une substance indispensable aux cellules de tous les mammifères. On ne devrait même plus parler de « bon » ou de « mauvais » cholestérol, cette théorie ayant été scientifiquement démolie.
Un niveau élevé de cholestérol n'est pas dangereux en soi. De nombreuses études ont d’ailleurs démontré que l'athérosclérose touche indistinctement les gens, peu importe leur taux de cholestérol. Selon le Dr Ravnskov, on produit plus de cholestérol si on en mange moins et on en produit moins si on en mange plus. Le fameux régime « crétois » (ou méditerranéen) préconisé aux cardiaques serait un leurre, d’autant plus qu’une vingtaine d’études cliniques ont démontré que les personnes qui font un infarctus ne sont pas de plus grands consommateurs de graisse que d’autres. Des végétariens font aussi des infarctus et des cancers digestifs. « Le degré d'athérosclérose à l'autopsie n'est pas lié au régime et ni la mortalité cardiovasculaire, ni la mortalité totale n'ont été améliorées avec des médicaments dont le seul effet est de réduire le cholestérol. Au contraire, ces médicaments sont dangereux et peuvent réduire l’espérance de vie. »
THINCS réunit sur son site Web de nombreuses études pertinentes ayant été publiées dans des revues et des ouvrage scientifiques au cours de la dernière décennie et questionne sérieusement les tenants de l’idée « régime/cœur », qui font l’autruche, ainsi que les médias de masse, qui passent sous silence les résultats négatifs ou contradictoires. La possibilité que des millions de patients intentent des poursuites légales contre le corps médical et l’industrie pharmaceutique ne saurait être écartée…
Les patients de l’Institut de cardiologie de Montréal se voient encore remettre une brochure dans laquelle ils apprennent que : « Le cholestérol devient dangereux pour vos artères lorsque sa présence dans le sang est trop élevée. Les dépôts de cholestérol s’accumulent sur les parois des artères et amènent progressivement des blocages au niveau de celles-ci. Une analyse de sang détermine votre taux de cholestérol (LDL et HDL, communément appelés mauvais et bon cholestérol) et celui des triglycérides (autre gras dans le sang). Votre mauvais cholestérol (LDL) est trop élevé : Ce type de cholestérol est celui qui augmente les dépôts de cholestérol sur la paroi des artères. L’objectif doit donc être de l’abaisser, afin de diminuer vos risques de blocage. »
Des décennies de mensonges
« L'idée que les graisses saturées provoquent les maladies cardiaques est totalement fausse, mais cette assertion a tellement été "publiée" au cours des trente dernières années et plus qu'il est très difficile de convaincre les gens du contraire, sauf s'ils sont prêts a prendre le temps de lire et d'appendre tous les facteurs économiques et politiques qui ont produit l'idée anti-graisse saturée », soutient Mary Enig, experte internationale dans le domaine de la biochimie des lipides, nutritionniste et rédactrice-adjointe de nombreuses publications scientifiques, entre autres le Journal of the American College of Nutrition, et présidente de la Maryland Nutritionists Association.
Le Pr Michael Gurr, de la School of Biological & Molecular Sciences (École des sciences biologique et moléculaire) de Oxford, rédacteur en chef de Nutrition Research Reviews, conclut : « L'analyse et les discussions autour des preuves scientifiques que nous présentons ne convaincront probablement pas ceux des "experts" qui se sont déjà rangés à l'idée qu'un régime riche en graisse est la cause des maladies cardiovasculaires. (…) Toutefois, j'espère que quelques lecteurs, qui ne savaient peut-être pas que l'hypothèse des lipides n'était pas sans failles, auront été persuadés que la relation entre nos graisses alimentaires et le risque de mourir d'une crise cardiaque ne se réduit pas à ces arguments simplistes. »
L’idée régime-cœur est « la plus grande imposture de notre temps », selon le Pr George Mann, qui s’est montré particulièrement critique à l’égard des études concernant l'abaissement du cholestérol : « Jamais dans l'histoire de la science a-t-on vu autant d'essais coûteux échouer avec une telle régularité ». En 1977, dans le New England Journal of Medicine, on avait publié ses arguments solides contre la théorie du régime cardioprotecteur: l'absence de corrélation entre les habitudes alimentaires et le cholestérol sanguin, entre les modifications au cours du 20e siècle de la consommation de graisse et le taux de mortalité aux États-Unis, ainsi que les résultats décevants des études visant à l'abaissement du cholestérol.
Une étude trafiquée sert de base à la campagne contre le cholestérol
Le Pr Mann est aussi du nombre de ceux qui critiquent les directeurs de l'étude Lipid Research Clinics (LRC) trial (étude des cliniques de recherche sur les lipides), qui sert de base à la campagne contre le cholestérol. « Les résultats non concluants de l'essai LRC ne les ont pas empêché de se vanter de l'avènement de cette "percée scientifique majeure". Les responsables de la National Institute of Health (Institut national de la santé) ont utilisé des ficelles publicitaires pour vendre cet essai non concluant, comme on vendrait du déodorant. Le Bethesda Consensus Panel (Jury de consensus de Bethesda, du Maryland aux États-Unis) a omis de mentionner que l'étude LRC, comme bien d'autres études avant celle-ci, clame haut et fort : Non ! Le régime que vous préconisez ne permet ni de gérer la cholestérolémie ni de prévenir les maladies coronariennes et le médicament que vous avez eu la générosité de tester pour une firme pharmaceutique ne marche pas non plus !»
Michael F. Oliver, ancien professeur et directeur du Wynn Institute for Metabolic Research (recherche sur le métabolisme) à Londres, aura été le premier à démontrer que les patients qui souffraient de maladie coronarienne avaient en moyenne plus souvent des taux de lipides sanguins « anormaux » que les témoins en bonne santé, mais la baisse du cholestérol est selon lui dangereuse : « On sait peu de choses sur les effets à long terme de cet abaissement sur la composition des membranes cellulaires ».
Le Dr R. G. Hamer a prouvé à 100 % qu’un taux élevé de cholestérol indique toujours un processus de réparation en marche dans l’organisme. Il a également prouvé que les maladies du cœur correspondent toutes à des conflits spécifiques : perte ou menace dans le territoire de l’individu (attaque de la chambre gauche du cœur); frustration ou rejet sexuel (chambre droite); impuissance, être dépassé par les événements (infarctus du myocarde); attaque perçue (douleur au niveau du cœur), la personne sent alors que l’intégrité de sa fonction cardiaque est menacée (péricardite ou tamponnade cardiaque).
Edward R. Pinckney, rédacteur pour quatre revues médicales, et ancien co-rédacteur du JAMA (Revue de l'association médicale américaine), publiait en 1973 The Cholesterol Controversy (La controverse du cholestérol). Selon lui, modifier son mode de vie en fonction des résultats de ses prises de sang pourrait causer plus de tort que de bien. « Votre peur de mourir — si vous faites partie des nombreuses personnes qui partagent cette préoccupation morbide — a pu faire de vous une victime de cette controverse, (…) vous suivez une idée qui n'est basée sur rien de solide. Au contraire, on vous a berné en tant que consommateur au nom d'intérêts commerciaux et de certaines associations pour la santé qui s'intéressent plus à votre portefeuille qu'à vous sauver la vie. »
Russell Smith, un psychologue expérimental avec un cursus important en physiologie, en mathématiques et en ingénierie, n’y va pas de main morte : il soutient que la campagne actuelle visant à nous convaincre de changer d'alimentation, et le plus souvent de prendre des médicaments, est basée sur des mensonges, des interprétations erronées ou des exagérations de soit-disant preuves, mais aussi et surtout sur l'oubli volontaire de quantités énormes de données contradictoires. « Des scientifiques objectifs dont les intérêts personnels ne seraient pas en jeu ne pourraient jamais considérer que l'ensemble des publications est en faveur de l'alimentation cardioprotectrice et de la baisse du cholestérol. »
Le Dr Smith n’est pas sans savoir qu'il s'oppose à de puissantes institutions : « Les pouvoirs politiques et financiers de l'association entre la NHLBI et l'AHA sont énormes et sans équivalents. Et comme cette association apparaît crédible aux yeux du public et des médecins, elle est devenue un véritable rouleau-compresseur, utilisant son pouvoir et son prestige pour évincer une énorme quantité de données contradictoires, allant jusqu'à mettre au défi l'outil fondamental des scientifiques : la logique. (…)Bien que le public perçoive la recherche médicale comme une science très précise, la plupart des recherches épidémiologiques sont en fait très imprécises, et cela se comprend quand on sait qu'elle sont conduites en général par des individus qui n'ont eu aucun enseignement, qu'il soit formel ou sur le tas, de la méthodologie scientifique. En conséquence, les études sont souvent mal conçues, et les données sont souvent mal analysées et mal interprétées. De plus, les biais sont si fréquents qu'il semblent être la règle plutôt que l'exception. Il est difficile de ne pas voir que de nombreux chercheurs manipulent ou interprètent leurs données de façon à ce qu'elles satisfassent leurs hypothèses préconçues.(…) Une bonne partie des publications est ainsi un affront à la Science et la discipline qu'elle requiert. »
L’influence titanesque des pharmaceutiques
Les fabricants de médicaments anti-cholestérol ont inculqué aux médecins qu’un taux de cholestérol élevé endommageait les parois des vaisseaux sanguins, provoquait leur épaississement et, en fin de compte, leur obstruction, ce qui entraîne les infarctus et les attaques d’apoplexie. Aujourd’hui, nous savons qu’il ne s’agissait là que d’une stratégie de marketing, imaginée par l’industrie pharmaceutique.
« Si un taux de cholestérol élevé devait endommager les parois des vaisseaux sanguins, cela devrait être valable pour l’ensemble des vaisseaux de notre appareil circulatoire. Cet appareil devrait se boucher n’importe où, et pas uniquement au niveau du cœur et du cerveau. En d’autres termes, nous devrions avoir également des infarctus du nez, des oreilles, des genoux, des coudes, des doigts et dans d’autres parties du corps. Or, il est clair que ce n’est pas le cas », ironise le Dr Mathias Rath (
www.dr-rath.com). À ses yeux, les maladies sont causées par des carences à long terme en micronutriments. « La seule question que je me pose encore est la suivante : pourquoi ces informations ne sont-elles pas immédiatement diffusées dans le monde entier ? Pour répondre à cette question, nous devons reparler des activités d’investissements de l’industrie pharmaceutique qui lutte férocement contre toute découverte susceptible d’entraîner l’effondrement de tout son commerce avec la maladie. »
Selon le Dr Michel de Lorgeril « cela arrange l’industrie pharmaceutique et l’agrobusiness, les laboratoires d’analyses, les fabricants de kits de mesure, mais aussi les médecins qui peuvent trouver un avantage à cette médecine automatisée et rémunératrice; et enfin les patients auxquels ont fait croire qu’ils seraient ainsi protégés sans faire d’effort. ». (
http://www.psychanalyse-en-mouvement.ne ... d.php?3,79)
Après toutes ces années de matraquage, les gens accepteront-ils la vérité ou céderont-ils aux campagnes de peur financées à coup de millions de dollars ?
Risque d'infarctus: le cholestérol n'est pas coupable
La prescription abusive de médicaments hypocholestérolémiants est basée uniquement sur une illusion : la théorie désormais prouvée fausse du « mauvais » cholestérol. Le Dr Michel de Lorgeril a démontré que la cause de la formation des caillots dans les artères était l'hyperréactivité des plaquettes sanguines, l'hyperactivité du système de coagulation et l'inhibition du système fibrinolytique, qui ne fait pas son travail de dissoudre les caillots quand ils commencent à se former dans l’artère.
« Il est vrai que des caillots se forment en général sur des artères qui ont été altérées, endommagées par l'athérosclérose. Or, il y a deux composantes dans l'athérosclérose : dans une proportion de 70 %, elle est causée par la "sclérose", c'est-à-dire l'inflammation chronique de la paroi de l'artère, phénomène dans lequel le cholestérol ne joue aucun rôle. L'autre dimension, c'est l' "athérome", un amas de matières grasses qui se forme au cœur même de la sclérose. D'ailleurs, on l'appelle aussi "cœur lipidique". Or, le cholestérol ne compte que pour 30 %, environ, de l'athérome. Nous voilà rendus à un chiffre de moins de 10 % pour la place du cholestérol dans l'athérosclérose, ce qui est peu, et 0 % pour son rôle dans le caillot. Comme vous voyez, le cholestérol ne peut pas, matériellement parlant, boucher les artères. »
Les médicaments pour l'hypercholestérolémie sont inutiles et dangereux
Les cardiologues qui croient que l'infarctus est causé par le cholestérol et auxquels on a dit que les statines réduisent le cholestérol sanguin, les prescrivent pour réduire les risques d'infarctus. « Je vous rappelle que 50 % des gens qui font un infarctus meurent immédiatement ou dans les jours qui suivent, poursuit le Dr de Lorgeril. Or, lorsqu'on regarde les essais cliniques des cinq ou huit dernières années avec les statines, (…) on se rend compte qu'elles ne réduisent pas la mortalité. Cela signifie que les statines n’ont pas d’effet sur le risque de mourir d’un infarctus. À mon avis, prescrire un médicament en laissant croire qu'il va réduire les risques de mortalité quand ce n'est pas le cas est une pratique dangereuse. Mais il y a aussi les inconvénients des statines. » Les essais récents sur celles-ci sont à son avis sévèrement biaisés et les résultats publiés sont fragmentaires, parfois incohérents, ce qui ne permet pas une analyse lucide de leurs effets réels. Dans le corps médical, en s'appuyant sur les récentes études sur les statines, on est en train de remettre en question les principales recommandations internationales en matière de prescriptions et surtout de dosage. Sans aucun égard à la condition spécifique de chaque patient cardiaque, tous subissent le même protocole. « Aucun des grands essais d'intervention avec des statines n'est basé sur cette notion suggérée par la plupart des lipidologues, et aucun n'a testé cette hypothèse : tous utilisaient une dose fixe de statines. (…) Ils ont en outre en commun l'inconvénient d'une population très sélectionnée et observante qui ne nous apprend pas grand-chose de la "vraie" vie. Aucun essai d'observation n'a davantage exploré la relation entre dose de statines et cible de LDL-cholestérol. Tout ce qu'il est possible de dire aujourd'hui est que les patients à haut risque cardiovasculaire doivent être traités par une dose standard de statines, quel que soit leur taux de LDL-cholestérol. C'est seulement cela acquis qu'il sera envisageable d'affiner la méthode... » (Donner-Banzhoff N, Sönnichsen A. Strategies for prescribing statines. Evidence supports prescribing a standard dose without further testing or dose adjustement. BMJ. 2008;336:288-9. Revue Médecine, mai 2008, Vol. 4, no 5).
Les questions qu’on se pose sur les médicaments : « La question posée est largement pertinente pour les patients en prévention secondaire, où la prescription ne peut être différée dès qu'il y a eu accident, d'autant que le risque d'effets adverses augmente avec la dose prescrite. En prévention primaire, l'urgence n'est pas de "prescrire", mais de travailler sur le long terme sur les différents facteurs de risque en cause (voir l'étude EPIC-Norfolk). Les auteurs ajoutent que dans ces conditions, on peut comprendre que les praticiens "boudent" les recommandations, parce qu'elles ne reposent pas réellement sur des faits démontrés. Faut-il les remettre à jour ? »
Les chercheurs qui publient des ouvrages destinés au grand public, leurs travaux scientifiques étant incompréhensibles pour un néophyte et rarement lus par les cliniciens débordés, le font parce qu’ils trouvent essentiel d’atteindre le plus grand nombre de personnes susceptibles de consommer des médicaments ou des aliments artificiels qui ont des propriétés anti-cholestérol. « Seulement en France, environ 6 millions de personnes consomment ces médicaments. Il faut donc être simple et direct, au moins autant que les experts du marketing qui vantent les miracles à attendre de ces produits », explique le Dr Ravnskov pour justifier son choix de rendre accessibles les résultats des travaux scientifiques pertinents au grand public.
Interruption de la médication : quels sont les risques ?
Selon les statistiques, le taux d'infarctus demeure stable, malgré les dizaines de millions d'ordonnances de statines. « Je ne crois donc pas que les gens vont mourir davantage si l'on coupe les statines, de répondre le Dr de Lorgeril, même si le marketing de l’industrie pharmaceutique, déjà en phase défensive, l'affirme. La théorie du cholestérol dans sa forme actuelle n'est qu'un château de cartes. Dès qu'on utilise son sens critique et qu'on analyse scientifiquement les données de biologie expérimentale, d'épidémiologie et des essais cliniques randomisés, tout s'écroule. Le cholestérol ne bouche pas les artères; le risque de mourir d'un infarctus n'est pas proportionnel au niveau de cholestérol dans le sang et le faire baisser ne réduit pas le risque de mourir d'un arrêt cardiaque. De nombreux chercheurs, notamment aux États-Unis et en Scandinavie, s'opposent à cette course folle d'une médecine préventive focalisée sur une guerre inutile contre le cholestérol. Mais cette parole est confisquée et l'industrie surfe sur cette vague sans aucun contre-pouvoir. (...) Non seulement le cholestérol est un faux ennemi mais c'est un mauvais avertisseur de l'infarctus. On peut avoir un cholestérol jugé haut et vivre longtemps sans infarctus, et on peut mourir jeune d'un infarctus en ayant un cholestérol normal. Absurdes également sont les concepts de bon et de mauvais cholestérol. Les maladies cardio-vasculaires sont complexes et multifactorielles et il faut accepter l'idée que ce sont des maladies du mode de vie déterminé par nos conditions d'existence. »
Selon Schopenhauer, il y a toujours trois phases dans le processus d’acceptabilité d’une nouvelle théorie scientifique (ou bien de son contraire, la critique radicale d’une théorie existante) : d’abord elle est ridiculisée, puis elle est violemment critiquée, pour finir par être progressivement acceptée. Le Dr Uffe Ravnskov a déjà atteint la troisième étape de l’acceptabilité de sa position scientifique vis-à-vis de la problématique du cholestérol : l’idée que le cholestérol est un ennemi de la condition humaine ne reposant sur aucune base scientifique sérieuse. « Je ne suis pas certain que l’intelligentsia médicale et scientifique ait également atteint à propos de cette question un tel degré de maturité. » Les réactions à ses découvertes représentent selon lui « un excellent test in vivo. »
Le Pr Lars Werkö (Risk factors and coronary heart disease--facts or fancy?; Have physicians lost their ability to think?; End of the road for the diet-heart theory?etc. voir sur PubMed ses nombreuses publications), un farouche opposant de l’idée d'une alimentation cardioprotectrice, critiqua dès 1976 la conception des études épidémiologiques de prévention des maladies coronariennes, en particulier l'étude de Framingham. « Ce dogme est basé sur des "faits" douteux, ancré dans un espoir désespéré et dans des études aux idées préconçues utilisant des populations sélectionnées. Aucune étude n'a jamais rien prouvé, mais au lieu de reformuler leurs hypothèses, les avocats du régime cardioprotecteur les considèrent comme la vérité la plus probable ; ils sont intervenus dans la vie des gens parce qu'ils sont incapables d'attendre les preuves définitives. »
William E. Stehbens, professeur du Service d'Anatomopathologie de l'école de médecine de Wellington et directeur de l'institut Malaghan de recherche médicale à Wellington, en Nouvelle Zélande, conclut de son une étude exhaustive des essais expérimentaux : « L'utilisation systématique et inconditionnelle de données non fiables a mené à des conclusions hâtives et au sacrifice de la vérité. (…) Les politiques gouvernementales de la santé, lorsqu'elles sont basées sur des données non fiables, sont indéfendables.(…) Les bases scientifiques pour le rôle des graisses alimentaires et de l'hypercholestérolémie dans la genèse de l'athérosclérose font cruellement défaut. (...) L'hypothèse des lipides jouit d'une longévité et d'une respectabilité immérités. Les lecteurs doivent comprendre la nature non scientifique des allégations qui sont utilisées pour défendre cette hypothèse, et n'y voir au plus qu'un mauvais conseil. »
En conclusion, aux questions : Est-ce que le cholestérol bouche les artères ? Est-ce que l’augmentation du cholestérol est associée à une augmentation proportionnelle du risque de mourir d’un infarctus ? Est-ce que la diminution du cholestérol entraîne une diminution du risque de mourir d’un infarctus ? La réponse est toujours négative…
Vous défendez la pseudo-science tout aveuglé que vous êtes.
Le bon et le mauvais ceci et cela... Où avez-vous "mal" ? C'est une aberration, Monsieur, que cette médecine dogmatique basée sur ces notions archaïques mystico-religieuses de bien et de mal ! Wake up !
Lucas