Re: Scepticisme, Antithéisme & Anti-tout
Publié : 04 janv. 2009, 17:19
Mais c'est un peu hors-sujet, non, cette petite phrase dans le contexte ?
Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
C'est quoi cette question ? Je viens sur le forum quand ça me plait, je ne suis pas scotché ici de manière à répondre à toutes les heures. Un silence de 2-3 h, voire une journée, n'est pas une indication de s'il reste ou non, à quelqu'un, quelque chose à dire.OneForm a écrit :Tu n'as plus rien à dire ?
Ta réponse ne fait qu'indiquer un article décrivant les expériences de Guye. Cet article ne met pas de limite entre engouement et acceptation.Zwielicht a écrit :Comment peux-tu (prétendre) trancher au couteau le moment décisif entre "engouement pour la RR au sein de la communauté scientifique" et "acceptation réelle de la RR" (dès 1915, selon toi) ?
Ben si, puisque l'article décrit le fruit d'un test expérimental de la RR qui n'avait pas pu être obtenu avec satisfaction avant. Avant un test satisfaisant, c'est un engouement. Après le succès d'un tel test, c'est une vraie acceptation, basée sur de l'objectif, de l'expérimental.Zwielicht a écrit :Cet article ne met pas de limite entre engouement et acceptation.
Zwielicht a écrit :Bref, à la lumière des faits historiques, il faut se résigner au fait qu'entre la RR et LF, la RR a été acceptée alors qu'elle était validée également que la LF par l'expérience, mais qu'en plus, elle faisait l'économie d'un éther lumineux (ce qui est d'ordre théorique, mais néanmoins doit se rattacher à l'expérience à la longue).
C'est moi qui ai amené ce sujet après que tu aies affirmé "par l'expérience, point barre".OneForm a écrit :Surtout que tu répètes ce que je dis depuis des lustres
Oui mais c'est spécieux car l'article que tu cites n'est PAS le premier test expérimental qui fut effectué avec succès. C'est un de plus. Et il y en a eu d'autres après. D'où l'importance de bien savoir qu'il ne faut pas que TOUTES les implications soient prouvées avant qu'on valide une théorie (tu semblais d'accord, l'est-tu toujours ? Malgré ton paragraphe douteux qui présageait le contraire.. enfin, rien ne m'étonne plus).OneForm a écrit :Avant un test satisfaisant, c'est un engouement. Après le succès d'un tel test, c'est une vraie acceptation, basée sur de l'objectif, de l'expérimental.
Si je cite Gerhcke, c'est à cause de son "hypnose de masse" que tu minimaisais en engouement communautaire. D'autre part tu sembles ignorer que dans la dispute entre Abraham et Einstein, la RR avait déjà englobé Lorentz en ce qui concerne Guye. http://www.sps.ch/uploads/pics/Valeurs_exp.jpgOneForm a écrit :Quant à Gerhcke, pas besoin de l'invoquer. Max Abraham lui-même, premier détracteur de la RR, était en pleine dispute théorique avec Einstein encore en 1914. Et alors ? Ça montre bien que tant que l'expérience ne tranche pas, la présence des disputes traduit l'état validatif précaire des théories concurrentes
Pourtant tu confirmes mon "expérience, point barre" puisque tu dis si bien :Zwielicht a écrit :C'est moi qui ai amené ce sujet après que tu aies affirmé "par l'expérience, point barre". (...) tu ne veux pas reconnaître ton "par l'expérience point barre" comme l'erreur d'un jugement prématuré qu'il était.
Si tu ne peux pas retirer tes mentions de l'expérience ci-dessus, c'est que tu es d'accord avec moi. Alors tu veux quoi, à part rester en désaccord avec moi (car on sait que le contraire te serait insupportable) ?Zwielicht a écrit :Bref, à la lumière des faits historiques, il faut se résigner au fait qu'entre la RR et LF, la RR a été acceptée alors qu'elle était validée également que la LF par l'expérience, mais qu'en plus, elle faisait l'économie d'un éther lumineux (ce qui est d'ordre théorique, mais néanmoins doit se rattacher à l'expérience à la longue).
N'importe quoi. J'interprète l'histoire comme si la RR avait été acceptée seulement à la fin (1915) d'une longue période de tests concluants. La RG vient plus tard pour sceller la RR au détriment de L-F.Zwielicht a écrit :alors pourquoi tentes-tu à tout prix d'interpréter l'histoire comme si la RR avait été acceptée seulement quand la RG a fini par offrir des validations supplémentaires par l'expérience ?
Mais pourtant Guye, que tu invoques pour placer cette date, avait pour lui-même résolu cette distinction entre LF et RR ! Au proft de la RR. Que tu ne veuilles pas le reconnaître, c'est ton problème.OneForm a écrit :N'importe quoi. J'interprète l'histoire comme si la RR avait été acceptée seulement à la fin (1915) d'une longue période de tests concluants. La RG vient plus tard pour sceller la RR au détriment de L-F.
Ici tu semblais clairement penser que la RR avait un meilleur succès expérimental que LF, et ce, à l'époque où la RR avait pris le dessus sur LF.OneForm a écrit :Ton exemple de Lorentz-Fitzgerald VS Einstein pour expliquer la contraction des longueurs est mauvais : si les deux théories expliquaient rigoureusement les mêmes phénomènes avec le même succès expérimental, alors on n'aurait pas rejeté L-F (ou alors, ça serait sans argument, donc irrationnellement).
Je remarque par exemple que tu m'attribues cette thèse plutôt spectaculaire. (Si elle est vraie, alors la RR est validée, par l'expérience, en 1905.Zwielicht a écrit :Dire que toute théorie EST expérience
Tu peux revoir et commenter honnêtement ta proposition suivante:OneForm a écrit :Je remarque par exemple que tu m'attribues cette thèse plutôt spectaculaire. (Si elle est vraie, alors la RR est validée, par l'expérience, en 1905. ) Que puis-je dire, moi ?
et dire "elle est fausse", "elle est incomplète". Et non dire "Elle est vraie car par point barre, je voulais dire ET AUTRE CHOSE".OneForm a écrit :Comment on valide une théorie physique ? Par l'expérience, point barre.
Je la maintiens. Et je n'ai pas l'impression d'être, du coup, malhonnête. La malhonnêteté n'est pas la seule attitude possible pour qqn qui te contredit, tu sais.Zwielicht a écrit :Tu peux revoir et commenter honnêtement ta proposition suivante:et dire "elle est fausse", "elle est incomplète".OneForm a écrit :Comment on valide une théorie physique ? Par l'expérience, point barre.
Zwielicht a écrit :Donc on est d'accord pour dire que rendre compte est nécessaire mais pas toujours suffisant ?
Si "rendre compte" n'est pas toujours suffisant et qu'il manque quelque chose, ce quelque chose ne peut pas être "rendre compte". Ça va de soi. Si ce "rendre compte" peut être désigné par "l'expérience", alors ce qui manque ne peut pas être "l'expérience" !OneForm a écrit :Oui, mais on diffère sur la nature de ce qui manque pour que ce soit suffisant. Chez moi, ce qui manque est toujours d'ordre expérimental (ce qui implique mon "l'expérience, point barre"), contrairement à chez toi. Cela a déjà été répété je ne sais pas combien de fois.
Jusqu'ici tu n'avais pas joué sur la polysémie du mot expérience - mais on s'entend que dans le contexte, on valide une théorie physique par l'expérience, expérience était dans le sens d'expérience scientifique, où expérience vient d'experimentum>, et non d'expérience au sens de choses que nous ressentons ou remarquons, d'experientia. Sinon, eh bien.. tout est expérience (experientia), car nous appréhendons tout par nos sens. Mais ce n'est pas de ça dont je voulais débattre.OneForm a écrit :Surtout que cette thèse n'a rien d'extraordinaire : un discours vrai sur la nature, c'est un discours dont le contenu correspond à la nature. Comment valider un discours, si ce n'est en confrontant son contenu avec la nature ? La présence de tout autre critère de validation n'est justifiée que par le fait qu'il optimise la confrontation avec la nature.
Exact, et ce quelque chose s'appelle "prédire expérimentalement". Et cela fait aussi partie de l'expérience. Je deviens sénile à force de me répéter, et même pas de façon obscure, en plus.Zwielicht a écrit :Si "rendre compte" n'est pas toujours suffisant et qu'il manque quelque chose, ce quelque chose ne peut pas être "rendre compte".
Accord avec le reste ~ cohérence ? Si oui, ça serait trop facile. L'ensemble des théories cohérentes expliquant un même jeu de données expérimentales n'est pas réduit à 1 élément. C'est ce qu'on appelle la thèse de la sous-détermination des théories physiques.Zwielicht a écrit :Alors que moi, je dis que ce qui manque, quand il manque quelque chose, est un accord avec le reste de la théorie.
Tu vois, tu ramènes encore ton "tout" radical que personne ne défend. C'est la 3e ou 4e foisZwielicht a écrit :en attendant de TOUT prouver par l'expérience, on valide quand même des théories
Et je n'ai toujours pas joué sur sa polysémie, chez moi expérience = expérimentation scientifique. N'importe quoi...Zwielicht a écrit :Jusqu'ici tu n'avais pas joué sur la polysémie du mot expérience
Prédire entrainant automatiquement un laps de temps (par définition, prédire, c'est dire avant, et non pendant, et non après), il faut se prononcer sur ce qui se passe durant ce laps de temps. Autre que de dire "on ne fait rien". Ta prudence apparente là-dessus suinte de malhonnêteté et nie l'histoire des sciences la plus élémentaire.OneForm a écrit :Exact, et ce quelque chose s'appelle "prédire expérimentalement". Et cela fait aussi partie de l'expérience. Je deviens sénile à force de me répéter, et même pas de façon obscure, en plus.
Cohérence nécessaire, expérience nécessaire. Cohérence pas toujorus suffisante, expérience pas toujours suffisante. Je ne suis pas surpris qu'on soit d'accord, la seule chose qui reste est l'admission que ta phrase ne supportait pas cela. Que tu le pensasses en dedans de toi-même tout ce temps, je m'en fous relativement.OneForm a écrit :La cohérence est certainement nécessaire mais pas suffisante, de même que le couple (rendre compte, cohérence) est nécessaire, mais toujours pas suffisant. Par contre, le couple (rendre compte, prédire avec succès) est suffisant, et on retrouve la cohérence dans la relation a posteriori (prédire avec succès) => (cohérence de la théorie). Exiger la cohérence, ce n'est qu'en vertu du fait qu'elle optimise la qualité des prédictions.
Je le ramène pas et je ne t'accuse pas de le défendre : je ne fais que rapporter que c'est bien le cas.OneForm a écrit :Tu vois, tu ramènes encore ton "tout" radical que personne ne défend. C'est la 3e ou 4e foisZwielicht a écrit :en attendant de TOUT prouver par l'expérience, on valide quand même des théories
Zwielicht a écrit :il faut se prononcer sur ce qui se passe durant ce laps de temps
"Je ne suis pas d'accord avec toi" n'est pas synonyme de "Tu n'as pas répondu". Bien essayéOneForm a écrit :Ne rien faire, c'est ne pas valider. Si c'était validé à un degré X, alors ne rien faire = ne pas valider = ne pas augmenter X. Bref X ne change pas avant qu'on ait des raisons de le changer, à savoir avec des expériences...
Sois surpris, car on n'est pas d'accord. L'expérience est suffisante pour moi, tu veux que je te le rappelle ? Dans un lointain passé, j'avais dit qqch du genre "on valide par l'expérience, point barre".Zwielicht a écrit :expérience pas toujours suffisante. Je ne suis pas surpris qu'on soit d'accord
Ah ouais ? Et cette citation d'Einstein que tu as amenée dans le débat, c'est du poulet ?OneForm a écrit :Et je n'ai toujours pas joué sur sa polysémie, chez moi expérience = expérimentation scientifique.
En passant, elle ne provient pas d'un livre intitulé Sur la méthode de la physique théorique, comme tu le prétendais (tu as trouvé dans google, c'est ça?) mais d'un chapitre intitulé ainsi dans Comment je vois le monde (Mein Weltbild). Preuve que tu as cité hors-contexte (belle façon d'argumenter, comme je disais, à coup de citations qu'on n'a pas comprises). Tu penses vraiment qu'Einstein utilisait expérience au sens d'expérience scientifique dans cette citation* ? Pourtant tu l'as amenée pour défendre ton point de vue dans ce débat, où maintenant tu affirmes que tu ne parlais strictement que d'expérience scientifique.Oneform, citant Einstein a écrit :Or toute connaissance de la réalité vient de l'expérience et y renvoie.
Quiconque a traduit cela a jugé bon prendre experience et non experiment, lequel signifierait expérience scientifique.Einstein a écrit :Pure logical thinking cannot yield us any knowledge of the empirical world: all knowledge of reality starts from experience and ends in it.
OneForm a écrit :L'expérience est suffisante pour moi
En comparant ces deux paragraphes, "l'expérience" selon toi ne veut pas dire "rendre compte".OneForm a écrit :rendre compte est suffisant pour ne pas se faire éjecter hors de la route, mais ne suffit pas pour gagner la course
Lire : surtout par la théorie et par les maths, et en 1909, pas en 1915.Scott A. Walter a écrit :Une conséquence de la redescription minkowskienne des origines du principe de relativité a été de fixer l’attention des théoriciens sur le rôle des mathématiques dans la construction des théories physiques. La réussite de sa théorie de l’espace-temps n’était pas due uniquement à la redescription du principe de relativité et aux revendications de priorité par rapport aux théories de Lorentz et d’Einstein ; certains éléments de la théorie minkowskienne plaisaient aussi bien aux physiciens qu’aux mathématiciens. L’acceptation chez les physiciens théoriciens de la théorie de l’espace-temps a été aidée surtout par Arnold Sommerfeld, qui en publia une forme vectorielle.
est fausse et ne saurait être reconciliée avec la réalité, peu importe les pirouettes, en respectant la définition de ces mots (et expérience signifiant expérience scientifique, et non expérience de vie, par exemple). J'ai d'autres positions qui en découlent, mais on ne peut pas tout faire.OneForm a écrit :Comment on valide une théorie physique ? Par l'expérience, point barre.
Si Einstein ne voulait pas dire "expérience scientifique", alors c'était une maladresse de ma part. Et dans ce cas, la phrase d'Einstein ne peut plus servir d'illustration à mes propos. L'expérience, chez moi, est bel et bien l'expérimentation scientifique.Zwielicht a écrit :Commentaire demandé. As-tu fait ça par maladresse, par malhonnêteté ou par ignorance ?
C'est une partie, pas petite, de l'expérience scientifique. L'autre partie étant les prédictions expérimentales inédites. Je ne vois pas en quoi c'est "grotesque".Zwielicht a écrit :Donc pour toi, "rendre compte" est une petite partie de ce que tu appelle l'"expérience scientifique" ou "ce qui est de l'ordre de l'expérimental".
Bien que le mot "acceptation", dont nous débattions, soit utilisé ici, je prétends que dans cet extrait, ce mot signifie plus "reconnaissance du caractère prometteur de la RR" plutôt que "validation de la RR, i.e. affirmation que la RR colle à la réalité".Scott A. Walter a écrit :L’acceptation chez les physiciens théoriciens de la théorie de l’espace-temps a été aidée surtout par Arnold Sommerfeld, qui en publia une forme vectorielle.
Il n'y a pas de "si" qui vaille. Pour maintenir qu'on peut encore se demander "si", malgré ce que j'ai écrit, il faut aussi affirmer:OneForm a écrit :Si Einstein ne voulait pas dire "expérience scientifique"
Prédictions expérimentales inédites qui s'avèreront, ce qui pose une contrainte chronologique.OneForm a écrit :L'autre partie étant les prédictions expérimentales inédites
Prétendre est le bon verbe.OneForm a écrit :Bien que le mot "acceptation", dont nous débattions, soit utilisé ici, je prétends que dans cet extrait, ce mot signifie plus "reconnaissance du caractère prometteur de la RR" plutôt que "validation de la RR, i.e. affirmation que la RR colle à la réalité"
On a déjà parlé de ça. La/les prédictions est/sont inutile(s) si elle(s) s'avère(nt) fausse(s). Prédire 4 dimensions spatiales mais une cachée qui ne peut être mise en évidence, par exemple, n'est pas gage de succès. Il te faut ajouter "prédire avec succès", sinon, je trouverai plusieurs cas historiques qui prouveront que ta thèse est fausse, suivant cette définition. Si tu introduis "prédire avec succès", tu ouvres la porte à un problème temporel et un corollaire de ta thèse devient qu'on ne peut valider une théorie tant qu'on a vérifié toutes ses prédictions, thèse qui échoue lorsque confrontée à la réalité.OneForm a écrit :Déf. 1 : L'expérience est composée du "compte rendu" de phénomènes connus, et de la (vérification expérimentale d'une) prédiction de phénomènes inconnus.
Rejeté."Exclusif" n'a jamais signifié "plus fondamental" ni "principal". Corollaire à reformuler ou à rejeter.OneForm a écrit :Corollaire : Le critère le plus fondamental pour valider une théorie physique est donc la confrontation avec la réalité physique, i.e. l'expérience. Ceci motive la définition exclusivement "expérimentale" de la validation
Cette "définition" est irrécevable car elle ne fait que reformuler la thèse avec la définition 1. Elle doit être éliminée, ainsi que la motivation 3.OneForm a écrit :Déf. 3 : Être validé, c'est être capable de rendre compte, et avoir prédit avec succès.
Non, cette date 1915 est une invention arbitraire de ta part basée sur une expérience parmi tant d'autres menée par Charles Guye que tu ne comprends pas.OneForm a écrit :Vers 1915, RR a atteint l'objectif 1
Faux encore. L'adoption, validation ou acceptation de l'interprétation de la RR au profit de celle LF avec les mêmes formules s'est faite bien avant 1915 comme le témoignent les sources que j'ai citées. L'expérience de 1915 par Charles Guye visait à valider la formule d'Einstein-Lorentz face à une théorie concurrente, celle d'Abraham, qui ne donnait pas les mêmes résultats expérimentaux. Le simple fait que la formule portat le nom d'Einstein-Lorentz, et non Lorentz, en est une indication que la contribution d'Einstein, pourtant ultérieure à la formulation de la transofrmée de Lorentz, était reconnue.OneForm a écrit :. La validation de la RR au détriment de L-F est arrivée plus tard à partir du succès des premières prédictions de la RR, y compris à travers son insertion dans la RG.
Le avant 1919 est vrai mais aussi faux que avant 2065.OneForm a écrit :Contre-thèse 2 : (Contre-exemple) Avant 1919, on avait déjà validé la RR au détriment de Lorentz-Fitzgerald, mais pas pour des raisons expérimentales
Si tu admets que des critères non-expérimentaux sont parfois utilisés, peut-on alors dire qu'on valide par l'expérience, point barre ?OneForm a écrit :D'autres critères, non-expérimentaux, peuvent être d'application. Je défends que leur présence n'est justifiée que par le fait qu'ils ont optimisé, par le passé, l'expérience.
La déf. 1 est la définition d'une expérience, pas d'une expérience réussie. Une expérience peut rater, notamment quand une prédiction est fausse. La thèse n'est donc pas contenue dans la Déf. 1. Par contre, pour être validé, il faut effectivement prédire avec succès. Lis bien la Déf. 3., tu verras que tout y est. Ta correction est n'est pas recevable.Zwielicht a écrit :... La/les prédictions est/sont inutile(s) si elle(s) s'avère(nt) fausse(s) ... Il te faut ajouter "prédire avec succès"OneForm a écrit :Déf. 1 : L'expérience est composée du "compte rendu" de phénomènes connus, et de la (vérification expérimentale d'une) prédiction de phénomènes inconnus.
D'une part, "exclusif" qualifie ici la définition, pas l'expérience elle-même. D'autre part, je défends que vis-à-vis de la validation, l'expérience est principale et plus fondamentale. Tu ne peux pas supposer le rejet de ma thèse pour rejeter mes dires, ça s'appelle une pétition de principe. Ta correction est n'est pas recevable.Zwielicht a écrit :Rejeté."Exclusif" n'a jamais signifié "plus fondamental" ni "principal".OneForm a écrit :Corollaire : Le critère le plus fondamental pour valider une théorie physique est donc la confrontation avec la réalité physique, i.e. l'expérience. Ceci motive la définition exclusivement "expérimentale" de la validation
Faux, la thèse n'est pas contenue dans la Déf. 1 comme je l'ai dit plus tôt. La thèse, c'est dans la Déf. 3. (Pourquoi "Déf. 3" plutôt que "Preuve de la thèse" ? Parce que la preuve, si valable, mène à une définition de la validation.) Le coeur de mon discours est donc dans la Déf. 3, qui contient le plus de développement après (motivation, remarque et exemple). Si tu l'élimines péremptoirement, c'est normal qu'il n'y ait plus rien, et ça s'appelle encore une pétition de principe.Zwielicht a écrit :Cette "définition" est irrécevable car elle ne fait que reformuler la thèse avec la définition 1. Elle doit être éliminée, ainsi que la motivation 3.OneForm a écrit :Déf. 3 : Être validé, c'est être capable de rendre compte, et avoir prédit avec succès.
Oui, parce que les critères non-expérimentaux ne sont pas des critères de validation, et se ramènent à des critères de validation expérimentaux. Lire la réponse à la contre-thèse 1, où c'est mentionné explicitement. Comme tes yeux passent à côté de l'explicite, je ne peux rien pour toi.Zwielicht a écrit :Si tu admets que des critères non-expérimentaux sont parfois utilisés, peut-on alors dire qu'on valide par l'expérience, point barre ?
Mon but : défendre une thèse. Je suis sûr que tu sais laquelle ?Homère a écrit :En vous relisant je dois avouer ne pas comprendre le but de vos interventions mis à part cette impression.
Comme je te comprends, puisqu'à chaque fois que Zwielicht en rajoute une couche, c'est une couche de critiques déstructurées qui égarent plus qu'autre chose. Je ne fais que lui répondre.Homère a écrit :je suis maintenant perdu