Re: Végétaliens
Publié : 29 sept. 2011, 01:03
Salut Feel,
Je dis que chercher à minimiser la souffrance chez soi ou pour autrui n'est pas le but de la vie.
Je dis qu' Artaud avait raison "Tout homme est juge, et juge exclusif, de la quantité de douleur physique, ou encore de la vacuité mentale qu’il peut honnêtement supporter." Et ça marche dans les deux sens. Nul ne peut me dire que ma souffrance est acceptable et nulle ne peut me dire qu'elle ne l'est pas.
Tu ne peux pas prétendre que que la non-existence de quelqu'un est préférable à son existence, tu n'es pas apte à en juger. La liberté d'existence des autres passe avant ta liberté de juger si c'est conforme à ton éthique ou non. Cette liberté d'essence te disqualifie en tant que juge de la vie.
Comment tu peux appeler ça un idéal ?
Autant prendre de la morphine et se mater les télétubbies en boucle dans une machine à câlin.
Mon ton est assez mordant mais je n'ai pas d'animosité particulière, j'ai fais des tentatives pour le remanier mais ça mets plein de phrase en plus et c'est moins clair, alors je suis revenu à la version initiale. No hard feelings.
Oh que si.Feel O'Zof a écrit :Je ne crois pas au Mal.
Tu fais alors un contresens.j'ai l'impression que vous êtes en train de dire que l'on ne devrait pas chercher à minimiser la souffrance chez les autres
Je dis que chercher à minimiser la souffrance chez soi ou pour autrui n'est pas le but de la vie.
Je dis qu' Artaud avait raison "Tout homme est juge, et juge exclusif, de la quantité de douleur physique, ou encore de la vacuité mentale qu’il peut honnêtement supporter." Et ça marche dans les deux sens. Nul ne peut me dire que ma souffrance est acceptable et nulle ne peut me dire qu'elle ne l'est pas.
Tu ne peux pas prétendre que que la non-existence de quelqu'un est préférable à son existence, tu n'es pas apte à en juger. La liberté d'existence des autres passe avant ta liberté de juger si c'est conforme à ton éthique ou non. Cette liberté d'essence te disqualifie en tant que juge de la vie.
Qui pourrait se traduire par, ne pouvant atteindre de mon vivant l'absence de vie qui me causerait zéro souffrance, je vais tenter de vivre le moins possible en croisant les doigts pour que le ciel ne me tombe pas sur la tête.L'idéal asymptotique duquel on devrait essayer de s'approcher autant que possible, c'est l'absence de souffrance. Le sachant inatteignable, on doit privilégier la moindre souffrance.
Comment tu peux appeler ça un idéal ?
Autant prendre de la morphine et se mater les télétubbies en boucle dans une machine à câlin.
Mon ton est assez mordant mais je n'ai pas d'animosité particulière, j'ai fais des tentatives pour le remanier mais ça mets plein de phrase en plus et c'est moins clair, alors je suis revenu à la version initiale. No hard feelings.