Re: CoronaVirus
Publié : 30 avr. 2020, 09:31
Peut-être parce que la deuxième vague (en automne, justement) de la « grippe espagnole » a été plus violente que la première ?
Tiens j’avais complètement oublié le paramètre qui concerne la résistance aux antibiotiques. Les Italiens sont champion en la catégorie, et la France n’est pas loin derrière :Penses-tu qu'on nous mente et que la situation n'est pas celle qu'on nous décrit en France, Espagne, Italie ?
Pour nous tenir en haleine avec leurs informations anxiogènes.Je ne comprend pas trop pourquoi ils parlent d'une possibilité de deuxième vague vers septembre-octobre. Cela ne pourrait se produire qui s'il y a un dé-confinement, dé-distanciation, non?
Tu veux dire que par le plus grand des hasards, soudain, alors qu'il "semblerait" qu'il y ait la propagation MONDIALE d'un virus, au même MOMENT, l'Italie est victime de l'abus d'antibios !julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50 Tiens j’avais complètement oublié le paramètre qui concerne la résistance aux antibiotiques. Les Italiens sont champion en la catégorie, et la France n’est pas loin derrière :
https://www.thelancet.com/journals/lani ... ce=twitter
Résistance aux antibios + prédisposition à des maladies respiratoires + pollution + système de santé ruiné + paramètres démographiques + panique peuvent expliquer le phénomène de la Lombardie.
Heu... C'est pas plutôt de l'Allemagne que vient cette "théorie" ?julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50 Pour nous tenir en haleine avec leurs informations anxiogènes.
Pour la Chine, il n’y a toujours pas eu de deuxième vague. La deuxième vague fait partie de toutes ces THEORIES et HYPOTHESES houleuses, avec une succession de SI et de Sait-on jamais, un effet gaulois qui consiste à croire que le ciel peut leur tomber sur la tête.![]()
de ce que j'ai compris du dr Arruda, tout dépend de l'immunité naturelle, à savoir, si l'antagonisme virus/anti-corps persiste dans le temps , la dé-confination maintenant réduira l'impact de la résurgence virale l'automne prochain. si d'ici là le virus mute au point de réduire à néant la réponse immunitaire acquise à la première vague et au dé-confinement subséquent, faudra tout recommencer au point 0, comme à tout nouveau virus dont on n'a ni vaccin ni anti-corps pour le combattre.DictionnairErroné a écrit : 30 avr. 2020, 01:30 Je ne comprend pas trop pourquoi ils parlent d'une possibilité de deuxième vague vers septembre-octobre. Cela ne pourrait se produire qui s'il y a un dé-confinement, dé-distanciation, non?
https://www.medrxiv.org/content/10.1101 ... 1.full.pdfConclusions
The population prevalence of SARS-CoV-2 antibodies in Santa Clara County implies that the infection is
much more widespread than indicated by the number of confirmed cases. Population prevalence estimates
can now be used to calibrate epidemic and mortality projections.
Pas de bol sur ce site, juste après l'Italie c'est la Grèce, la Roumanie et le Portugal bien avant la France; l'Espagne et le Royaume-Uni encore plus loin ! Faudra trouver autre chose...julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50 Tiens j’avais complètement oublié le paramètre qui concerne la résistance aux antibiotiques. Les Italiens sont champion en la catégorie, et la France n’est pas loin derrière :
https://www.thelancet.com/journals/lani ... ce=twitter
...
La panique ? les gens se sont marchés dessus et des policiers incontrôlables tiraient sur la foule ?julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50
Résistance aux antibios + prédisposition à des maladies respiratoires + pollution + système de santé ruiné + paramètres démographiques + panique peuvent expliquer le phénomène de la Lombardie.
Mmmm, comme le COVID-19 est une maladie qui s'attaque aux plus vieux de la société, cette immunité génétique ne pourra pas se répandre car elle serait efficace seulement après procréation. Donc, ne serait pas un facteur de sélection naturelle.Kraepelin a écrit : 30 avr. 2020, 15:05 Hypothèses pessimistes
- Une troisième voie est le "trait génétique résistant", c'est-à-dire que dans une espèce humaine globalement incapable de développer une immunité durable, certains individus (disons 3%) auraient individuellement un(des) trait(s) génétique qui leur permet de développer cette immunité, qui fait défaut aux autres humains, ou de survivre et se reproduire en présence de la maladie. De génération en génération, ce trait se généralise dans la population humaine jusqu'à ce que cela devienne un trait partagé par toute l'espèce.
Tu as raisonChristian a écrit : 30 avr. 2020, 15:32Mmmm, comme le COVID-19 est une maladie qui s'attaque aux plus vieux de la société, cette immunité génétique ne pourra pas se répandre car elle serait efficace seulement après procréation. Donc, ne serait pas un facteur de sélection naturelle.Kraepelin a écrit : 30 avr. 2020, 15:05 Hypothèses pessimistes
- Une troisième voie est le "trait génétique résistant", c'est-à-dire que dans une espèce humaine globalement incapable de développer une immunité durable, certains individus (disons 3%) auraient individuellement un(des) trait(s) génétique qui leur permet de développer cette immunité, qui fait défaut aux autres humains, ou de survivre et se reproduire en présence de la maladie. De génération en génération, ce trait se généralise dans la population humaine jusqu'à ce que cela devienne un trait partagé par toute l'espèce.
intéressante réflexion.Kraepelin a écrit : 30 avr. 2020, 15:05 ARRÊTEZ-MOI SI JE DIS DES BÊTISES
Hypothèses Optimistes
- Un vaccin hypothétique ne pourrait fonctionner que si l'espèce humaine est capable de développer une réaction immunitaire durable (plus que 12 mois);
- Si nous ne trouvons pas de vaccin, rapidement, l'autre solution est le développement d'une "immunité collective" acquise lorsque la somme des immunités individuelles durable dépasse ± 70% de la population totale;
Hypothèses pessimistes
- Une troisième voie est le "trait génétique résistant", c'est-à-dire que dans une espèce humaine globalement incapable de développer une immunité durable, certains individus (disons 3%) auraient individuellement un(des) trait(s) génétique qui leur permet de développer cette immunité, qui fait défaut aux autres humains, ou de survivre et se reproduire en présence de la maladie. De génération en génération, ce trait se généralise dans la population humaine jusqu'à ce que cela devienne un trait partagé par toute l'espèce.
- Quatrième voie, on vit, travaille et se reproduit avec cette saleté de virus que, à défaut d'immunité, l'on attrape chroniquement d'année en année jusqu'à ce que l'âge nous prive de la capacité de guérir. Notre espérance de vie baisserait pas mal (sauf si de nouveaux médicaments nous permettent de survivre aux complications de la maladie).
QUESTION:
Tout ça pour dire que l'immunité individuelle durable est la clef des hypothèses optimistes pour une sortie de crise. Les orgsnismes de santé publique soulèvent des doutes quand à la capacité de l'espèce humaine à développer cette immunité.
Est-ce juste des doutes de principe(1) ou y a t il des données fiables qui actuellement nous incitent à entretenir ce doute?
OUF!
1- PCQ là, franchement, je chie dans mes culottes
présentement ce virus attaque les vieux en majorité. il montre aussi des signes dans toutes les tranches d'âges, même chez les enfants. le dr Quash du CHU sainte-justine pour enfant se montre très vigilante et préoccupée face à tout symptôme qui apparait au fil de cette pandémie.Kraepelin a écrit : 30 avr. 2020, 15:38Tu as raisonChristian a écrit : 30 avr. 2020, 15:32Mmmm, comme le COVID-19 est une maladie qui s'attaque aux plus vieux de la société, cette immunité génétique ne pourra pas se répandre car elle serait efficace seulement après procréation. Donc, ne serait pas un facteur de sélection naturelle.Kraepelin a écrit : 30 avr. 2020, 15:05 Hypothèses pessimistes
- Une troisième voie est le "trait génétique résistant", c'est-à-dire que dans une espèce humaine globalement incapable de développer une immunité durable, certains individus (disons 3%) auraient individuellement un(des) trait(s) génétique qui leur permet de développer cette immunité, qui fait défaut aux autres humains, ou de survivre et se reproduire en présence de la maladie. De génération en génération, ce trait se généralise dans la population humaine jusqu'à ce que cela devienne un trait partagé par toute l'espèce.
+1 pour toi
Je vais te donner un scoop aussi : contrôler l'épidémie n'est pas nécessairement vouloir faire disparaître le virus dans la semaine. Faire en sorte que l'augmentation du nombre de nouveaux cas soit linéaire et non pas exponentielle, c'est contrôler l'épidémie : on peut gérer les malades
Soit tu ne lis pas ce que j'écris soit tu n'as pas le vocabulaire nécessaire pour le comprendre. La première partie de ta "simple cloche" (sic), c'est une exponentielle. Si le maximum est atteint trop haut, on sature les hôpitaux. Si on arrive faire en sorte qu'au lieu que le nombre de nouveaux cas soit linéaire (une droite) et non pas exponentielle (une cloche), on ralentit l'arrivée au maximum et on contrôle l'épidémie (en évitant la saturation des hôpitaux). Est-ce que tu comprends cette notion ou je ne suis pas clair ?julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44 On nous a fait le même coup pour le H1N1. Alors merci de ne pas spéculer sur des déroulements épidémiques qui en toute évidence ressemblent à ceux d’une grippe saisonnière, c’est-à-dire une simple cloche. Lorsque la courbe est exponentielle, la chute de la courbe le sera de la même manière. Le document de l’OMS que j’ai posté l’atteste.
Où as-tu vu que j'étais pour ? J'ai dit que c'était une méthode efficace, pas qu'il fallait forcément l'utiliser. Merci de ne pas faire de procès d'intention.
Je t'avais demandé de ne pas faire de procès d'intention. Dire qu'une méthode fonctionne ne signifie pas vouloir l'appliquer, comprends-tu la nuance ? Ou bien dois-je en déduire que tu ne me lis pas ?julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44A vous entendre, c’était une bonne mesure de la part des coréens. Donc à appliquer chez nous.
Des chiffres sur les morts par maladie nosocomiale évidemment, c'est ça dont il était question ! Tu n'as donc pas lu mon lien, qui était un estimation par simulation numérique de modèles épidémiologiques. On peut estimer des marges d'erreur et avoir un indice sur l'ordre de grandeur. L'incertitude sur la mortalité réelle ne change rien à l'ordre de grandeur.
C'est toi qui a parlé de maladies nosocomiales, je te demande d'où tu sors ça et tu noies le poisson en ne donnant toujours pas de chiffres.julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44 NON. Les maladies nosocomiales représentent des décès qui s’additionnent en raison des conditions d’hospitalisation, qui ensuite vont être passés pour des décès directement liés au covid.
Où as-tu vu une modélisation qui prédisait plus de 6 millions de décès en Allemagne ? Je veux bien l'article. Ensuite, les données de l'épidémie changent au jour le jour donc effectivement les premières estimations peuvent être incorrectes. Mais il vaut mieux tester des hypothèses et des scénarios numériquement avec des données qu'on a à un instant t, que de prendre des décisions sur la base de rien du tout, tu ne crois pas ?julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44 Et on voit bien où la modélisation informatique nous a mené. La modélisation allemande nous ramenait à plus de 6 millions de décès. A combien ils en sont ? …
Je ne t'ai vu amener qu'une étude qui a été rétractée qui parlait de la fiabilité des tests. Tu as autre chose sur le sujet ? Quel serait le nombre réel de morts en France/Espagne/Italie d'après toi ? Et j'ai bien compris que tu ramènes tout à l'Allemagne car c'est le seul pays qui a des données qui vont dans ton sens. Pour expliquer le fait que ça ne se passe pas de la même manière tu es obligé de supposer (voir ci-dessous) : qu'on nous ment sur le nombre de morts, le nombre d'infectés, le nombre de personnes en réanimation. Ca fait beaucoup non ?julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44Comme dit, tous les chiffres que vous nous présenter ne valent rien en raison du niveau de fiabilité des tests et des autopsies non pratiqués pour une raison qui m’échappe sauf pour l’Allemagne où le RKI a demandé de ne pas le faire pour des raisons de risque d’infection. Pardon de toujours tout ramener à l'Allemagne, mais c'est le pays qui présente le plus de transparence dans les faits et chiffres.
Je t'ai posé deux fois la question et je ne comprends toujours pas où tu veux en venir. Penses-tu qu'on nous mente et que la situation n'est pas celle qu'on nous décrit en France, Espagne, Italie ?
Ah enfin tu t'exprimes clairement sur le sujet ! On nous ment sur le nombre de décès. C'est très bien comme affirmation, mais peux-tu le prouver ? Tu m'excuseras si je ne crois pas sur parole "julien99 des sceptiques du quebec" mais par défaut plutôt la totalité des scientifiques/médecines/responsables de santé de plusieurs dizaines de pays dans le monde.julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44 La question n’est pas de savoir si on nous ment sur la situation des hôpitaux. On nous ment sur le nombre et les causes de décès NON vérifiées et sur l’origine des problèmes que connaissent les hôpitaux de certaines régions.
On a d'un côté une létalité immédiate qu'on peut réduire et de l'autre une létalité incertaine dont il est raisonnable d'estimer qu'elle serait plus faible (ça m'étonnerait qu'il y ait 60000 suicides/homicides l'année prochaine)
Tu ne réponds pas à mon point : d'un côté une létalité immédiate importante et de l'autre une létalité incertaine, sur laquelle on pourra toujours essayer de jouer par la suite, je n'ai pas précisé. Parce que les conséquences sur la mortalité du chômage viennent de comment le chômage est pris en compte politiquement (bon je n'y crois pas des masses sur le réveil de la classe politique je t'avoue, mais l'important est que c'est une conséquence dans un SECOND temps).julien99 a écrit : 29 avr. 2020, 21:44 En temps normal, il y a environ 9000 suicides/an en France. Tripler le chiffre ne me parait en aucun cas exagéré compte tenu des conséquences psychologiques et économiques.
Un article intéressant concernant décès liés au chômage :
https://www.francetvinfo.fr/sante/soign ... 49371.html
Imaginez le crash économique qui nous pend au nez !
Penses-tu qu'on nous mente et que la situation n'est pas celle qu'on nous décrit en France, Espagne, Italie ?
MaisBienSur a bien répondu. C'est vraiment pas de bol que ça tombe pile poil pendant une épidémie massive. Est-ce que tu te rends compte que ta position, vu de l'extérieur, ressemble à quelqu'un qui fait feu de tout bois pour sauver sa position ? "Ca chie en italie ?" : c'est la résistance aux antibiotiques, "ça chie en France" : on comptabilise mal les décès, "les hôpitaux s'effondrent sous la saturation" : c'est par manque de moyen, c'est comme une grippe classique.julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50 Tiens j’avais complètement oublié le paramètre qui concerne la résistance aux antibiotiques. Les Italiens sont champion en la catégorie, et la France n’est pas loin derrière :
https://www.thelancet.com/journals/lani ... ce=twitter
Résistance aux antibios + prédisposition à des maladies respiratoires + pollution + système de santé ruiné + paramètres démographiques + panique peuvent expliquer le phénomène de la Lombardie.
C'est vraiment marrant que tu me dises ça, je t'assure. Je n'ai pas la télé et je ne regarde aucun média télévisuel. Par ailleurs, je fais parti d'un groupe de recherche sur la modélisation de l'épidémie de covid en France. Mais j'imagine que les deux-trois présentations de chercheurs du domaine que je suis par semaine sont truquées non ? C'est une grosse pièce de théâtre ?
Je ne comprend pas trop pourquoi ils parlent d'une possibilité de deuxième vague vers septembre-octobre. Cela ne pourrait se produire qui s'il y a un dé-confinement, dé-distanciation, non?
Encore une fois, tu lis ce que tu veux bien lire. Il y a POSSIBILITE de deuxième vague. Le fait que cela n'arrive pas en Chine, ne veut pas dire que ça ne PEUT pas arriver, c'est un très très mauvais argument. La deuxième vague épidémique est un phénomène classique très documenté dans le cadre des maladies infectieuses (type grippe) et ce n'est pas du tout spécifique à "un effet Gaulois" (sic). Les modèles SIR classiques le décrivent assez bien : si le nombre d'immunisés n'est pas suffisamment important, la réduction de la transmissibilité n'est pas assez grande et on a une reflambée du nombres de cas. Dans le même genre, on peut prouver que dans un modèle SIR le nombre d'infectés arrivera à 0 avant que toute la population ne soit contaminée : c'est le principe de l'immunité de groupe.julien99 a écrit : 30 avr. 2020, 10:50 Pour nous tenir en haleine avec leurs informations anxiogènes.
Pour la Chine, il n’y a toujours pas eu de deuxième vague. La deuxième vague fait partie de toutes ces THEORIES et HYPOTHESES houleuses, avec une succession de SI et de Sait-on jamais, un effet gaulois qui consiste à croire que le ciel peut leur tomber sur la tête.![]()
Oui, il y a quelques cas qui s'apparentent au syndrome Kawasaki.issigi a écrit : 30 avr. 2020, 16:05
présentement ce virus attaque les vieux en majorité. il montre aussi des signes dans toutes les tranches d'âges, même chez les enfants. le dr Quash du CHU sainte-justine pour enfant se montre très vigilante et préoccupée face à tout symptôme qui apparait au fil de cette pandémie.
La question que vous posez est celle de l’immunité croisée, qui peut se produire quand une infection par un micro-organisme, ou un vaccin, protège en même temps, au moins partiellement, contre d’autres micro-organismes proches parents du premier. C’est un phénomène très complexe, et pas encore bien compris.
On connait assez bien le phénomène de l’immunité croisée que peuvent engendrer différentes souches du virus de l’influenza. C’est ce qui fait en sorte que des personnes déjà infectées par une certaine souche, ou protégée contre celle-ci par un vaccin, vont être moins souvent infectées par une proche parente de la première. Si elles contractent quand même l’infection, elles auront moins de symptômes, car les anticorps développés contre la première souche les protègent en partie. Voilà pourquoi quand la souche d’influenza qui circule n’est pas exactement celle contre laquelle le vaccin annuel a été conçu, tout n’est pas forcément perdu!
Parmi les sept espèces de coronavirus qui peuvent infecter les humains, deux appartiennent au genre alpha (le 229E et le NL63), et cinq au genre bêta : trois de ceux-ci donnent des maladies potentiellement graves (le nouveau SARS-Cov-2 qui donne la COVID-19, le SARS-Cov-1 qui était à l’origine de l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère de 2003 et le MERS-Cov qui cause le syndrome respiratoire du Moyen-Orient), et les deux derniers, le OC43 et le HKU1, donnent le rhume ordinaire.
«A priori, si une immunité croisée existe pour le SARS-Cov-2, il y a des chances que ce soit avec l’un ou l’autre de ces virus qui sont ses plus proches parents»
https://www.ledroit.com/actualites/vos- ... 60a4000daa
Il ne faut pas confondre "s'attaque à" et "est plus grave / davantage létal pour". Le Covid-19 s'attaque à tous les âges mais est plus grave pour certaines catégories de population, dont les hypertendus, les obèses, les cardiaques, les insuffisants rénaux, les diabétiques, qu'on retrouve aussi chez les plus jeunes ...Christian a écrit : 30 avr. 2020, 15:32
Mmmm, comme le COVID-19 est une maladie qui s'attaque aux plus vieux de la société, cette immunité génétique ne pourra pas se répandre car elle serait efficace seulement après procréation. Donc, ne serait pas un facteur de sélection naturelle.
Point de vue génétique, il n'est pas garanti que l'immunité soit transmise automatiquement à ses enfants.Florence a écrit : 30 avr. 2020, 17:29 Quelle proportion de la population jeune et en bonne santé habituelle (donc moins vulnérable aux effets graves) développerait une immunité transmissible à sa descendance, telle est la question ...
DictionnairErroné a écrit : 30 avr. 2020, 17:20 La question que vous posez est celle de l’immunité croisée, qui peut se produire quand une infection par un micro-organisme, ou un vaccin, protège en même temps, au moins partiellement, contre d’autres micro-organismes proches parents du premier.
C'est de ce sens que j'emploie "s'attaque".Florence a écrit : 30 avr. 2020, 17:29 Il ne faut pas confondre "s'attaque à" et "est plus grave / davantage létal pour".
Ce qui risque fortement d'enduire en horreur * tes interlocuteurs.
Et vous avez trouvé ça tout seul !Lambert85 a écrit : 30 avr. 2020, 15:30 Ils cherchent tous et tous les jours on découvre des facteurs qui aggravent l'infection (âge et obésité par exemple). Certains médicaments semblent déjà diminuer le fameux "orage de cytokines" qui attaquent les poumons des infectés.