La variation de masse de la couronne extérieure du rotor (celle qui sera le plus affectée par la vitesse) se calcule très facilement :
La variation de masse d'un corps en mouvement s'écrit : Mv=Mo(1/racine(1-v²/c²)
-Au 1/10ème de la vitesse de la lumière, soit 30 000 km/s, la variation serait de 5 pour mille
-à 90%, soit 270 000km/s, elle augmenterait de 229%
-à 10km/s (vitesse du test proposé par Gatti) soit 33 millionième de c, la variation serait de l'ordre de 10 puissance -7 %.
Comment une telle variation de masse pourrait-elle affecter significativement le champ gravitationnel terrestre ?
D'autre part, la vitesse augmente la masse. La force d'attraction irait en sens inverse de ce que dit Gatti ! Dans le champ gravitationnel terrestre un rotor tournant est plus lourd que quand il est à l'arrêt.
Enfin, contrairement à ce qu'affirme Gatti, on sait parfaitement calculer les champs résultants de plusieurs sources. Que ces champs soit magnétiques, électrostatiques ou gravitationnels ne change rien à l'affaire.
Supposons tous les autres problèmes résolus, et qu'on sache faire tourner un rotor à une vitesse telle que sa masse soit un milliard de fois celle qu'il a au repos. Il est alors probable que le champ résultant (rotor + Terre) modifierait la trajectoire d'un pendule placé à proximité... à condition, bien sûr, qu'on ait calculé le support de la machine de Gatti pour qu'il résiste à ce surpoids.
En fait, je suis un peu sévère avec Gatti, car il suffirait que la masse du rotor soit négative pour que son dispositif fonctionne.
