Le Wokenisme en devenir

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Dominique18
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Re: Le Wokenisme en devenir

#2401

Message par Dominique18 » 28 sept. 2021, 15:08

@ Dany

Verviers? Je me doutais que tu avais une bonne connaissance de ces questions. Je suppose qu'en "immersion", il est clair que pour développer des connaissances de terrain, il y a des "facilités". Aucun jeu de mots de ma part.

J'ai été confronté à plusieurs types de population, à rapprocher de de que tu décris, avec une gamme d'expressions. Je pourrais développer le cas d'une petite ville de province, lambda, avec un hôpital, qui a connu des heures tumultueuses. Désormais, des vigiles exercent une surveillance. Quelques agitations musclées se sont produites, dans des cas d'examens médicaux, je te laisse deviner certains, avec des revendications nettes de la part de certains patients. Les patientes étant soit revendicatives, soit n'ayant pas vraiment le droit à la parole. Le plus absurde étant que cet hôpital comprend, comme bien d'autres, un certain nombre de médecins d'origine étrangère, qui ont choisi d'exercer en France. Les confrontations qui ont pu se produire relèvent de l'ubuesque. Je connaissais plusieurs médecins, marocains, libanais,... Ces problématiques les dépassaient. Les questions religieuses étant supérieures, c'est à dire situées au-dessus, de la valeur des actes médicaux. Démentiel.

Ton analyse de la situation, globalement, rejoint la mienne. Ce n'est pas tant le livre qui pose problème, ce sont les interprétations qui prolifèrent.
Quoique, avec la collection d'hadiths...

J'ai trouvé un certain nombre de réponses à mes interrogations auprès de Jacqueline Chabbi, qui sait de quoi elle parle. Elle resitue et ne fait pas prendre des vessies pour des lanternes, parce qu'elle connaît un certain nombre de langues, qu'elle est historienne, anthropologue... Elle fait intelligemment, et avec une grande culture, la part des choses et propose une lecture, voire plusieurs, éclairée(s) du texte.

Quant au devenir, je n'en sais rien. Mais il prend des allures inquiétantes. La "renaissance" du pouvoir taliban en Afghanistan ne va pas faciliter l'apaisement. Le Maghreb est instable, de même que l'Iran, le Liban...
Géopolitiquement, ce n'est pas l'extase.

On peut également souligner la notion de taqiya, encouragée et pratiquée à l'extrême. Si on s'arrête à la définition des dictionnaires, on se donne bonne conscience, et ça s'arrête là. Tout en continuant à rester dans l'obscurité. Ceux qui comprennent ce à quoi le terme fait référence, sont ceux qui pratiquent la langue et les dialectes. Concrètement, il y a une marge entre les écrits des frères musulmans, traduits pour le public occidental, et la version "off" exclusive réservée aux "initiés", qui ne présente pas tout à fait les mêmes éléments. Quand on se permet de traiter Gilles Kepel et Bernard Rougier de petits rigolos...

Kepel avait traduit le texte fondamental d'Al Souri, sans obtenir beaucoup d'écoute, à l'époque.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Abou_Moussab_al-Souri

Des universitaires "savaient" mieux que lui apprécier ce qui se passait. La différence c'est qu'ils ne pratiquaient pas la langue, et que leurs connaissances culturelles étaient partielles et partiales. L'hégémonie universitaire, en France, c'est quelque chose d'indéboulonnable..
Depuis, il semblerait, avec retard, que les choses changent... un peu

Jroche semble avoir une bonne connaissance du texte et de "ses environnements". Plusieurs de ses remarques sont pertinentes (Islam au XIXème siècle).

En arrière-plan, parce qu'il a perdu de sa superbe, l'inquiétant Marwann Muhammad...

https://www.marianne.net/societe/laicit ... ele-turque

Monsieur s'exprime en Turquie comme... Rhokaya Diallo qui a choisi de divaguer sur un media turc erdoganiste

https://www.marianne.net/societe/rokhay ... raiter-les

Pas mal, non?
Ce n'est pas de l'indignation, ni une quelconque croisade, mais des faits bien inscrits dans le paysage sociétal français.
Pinailler sur les mots est assurément plus reposant et sans risque.
mais c'est sans grands dommages pour la laïcité, bien sûr, ce n'est pas contraire aux valeurs républicaines.

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Dominique18
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Re: Le Wokenisme en devenir

#2402

Message par Dominique18 » 02 oct. 2021, 08:08

Une information...
Retour sur un terme, qui est sources de problèmes en raison de son imprécision et de son opacité :
Islamophobie...
Il n'a aucune valeur juridique, au niveau de sa reconnaissance et de sa définition.
Ce terme n'est pas inscrit dans la loi.
Le législateur ne lui reconnaît pas d'existence dans le droit français.
Seule est notifiée la notion de racisme contre les musulmans, au même titre que d'autres infractions concernant les racismes envers des personnes, ou des institutions, est sanctionnée par la loi et passible de poursuites pénales.
La société française fonctionne par rapport à un corpus de lois, constitutionnelles.

Voir en particulier les articles 132-76 et 132-77 du Code pénal.

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 033975349/

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar ... 2004-03-10

Le terme islamophobie est bien inscrit dans "le" dictionnaire, mais jusqu'à preuve du contraire, seul le législateur, via l'appareil juridique adéquat, est habilité à trancher en cas de litige suffisamment sérieux nécessitant le dépôt d'une plainte recevable.
La bonne marche de la société ne dépend pas du dictionnaire mais du corpus de lois, à savoir le code civil et le code pénal.

Des conduites (attitudes, propos) peuvent être examinées et éventuellement sanctionnées par le législateur, dans le cadre de la liberté d'expression. Il s'agit d'un autre registre.
L'islamophobie n'est pas punie en tant que telle en France. L'encadrement de son expression dans l'espace public relève des lois régissant la liberté d'expression. En effet, selon la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (voir l'article 24), « la provocation à la discrimination, la haine ou la violence envers des personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée » peut faire l'objet d'une condamnation. C'est dans ce cadre-là que plusieurs personnes tenant des propos islamophobes sont passées devant la justice.
A noter un glissement sémantique dans la dernière phrase, par rapport à ce qui est écrit. Les auteurs du texte y tiennent, à leur vocable, et le lecteur sent qu'ils le revendiquent.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/ar ... 55770.html

Il s'agissait d'une précision par rapport au droit français, pas plus, mais pas moins.
Dernière modification par Dominique18 le 02 oct. 2021, 17:45, modifié 1 fois.

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Kraepelin
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Re: Le Wokenisme en devenir

#2403

Message par Kraepelin » 02 oct. 2021, 17:25

Qu’est- ce que le wokisme?

Dans un balado avec MBC, le politicologue Pierre Valentin parvient à réaliser le tour de force de résumer avec une certaine simplicité le cadre conceptuel du wokisme. Il se repose principalement sur le travail d’érudition CYNICAL THEORIES de Helen Pluckrose & James Lindsay. [Entre les crochets, je complète librement son résumé par les commentaires de ces deux auteurs et par ceux que MBC ou par les miens]

- Valentin définit d’abord le « wokisme » par la traduction du mot «woke» (éveillé) dans le sens d'être éveillé aux injustices que subiraient les minorités dans les pays occidentaux. Valentin souligne le caractère «manichéiste» et présomptueux de ce que ce mot sous-entend. Les wokistes se considèrent comme une élite intellectuelle et morale.

- Le wokisme est une radicalisation du « politiquement correcte ». Il est un renversement du principe de discrimination dans la détermination des catégories sexuelles, raciales et autres. Alors que les progressismes d’autrefois voulaient effacer les catégories sociales comme le sexe et la race et dénonçaient la discrimination fondée sur ces catégories, le wokisme, au contraire, exalterait ces catégories pour revendiquer une discrimination positive [à l’américaine].

- Valentin définit ensuite le wokisme comme une forme «mutante» de post-modernisme. Deux de ces plus importants principes seraient :

o 1- Principe de savoir : les théories cyniques remplacent les théories critiques : Le wokisme est caractérisé par un « scepticisme radical » face aux savoirs objectifs définit comme impossibles et toute vérité comme relative. La vérité et l’objectivité seraient pour eux de pures constructions culturelles;
o 2- Principe politique (protocomplotiste): La conviction que la société est un système de pouvoir et de hiérarchies, qui décide de ce qui
peut être connu et comment. ( «ILS ne veulent pas que vous sachiez que …»)

Le wokisme aurait 4 thèmes de prédilection :

1. Brouillage des frontières [épistémologiques]
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o Le scepticisme radical quant à la possibilité d'une vérité et d'une connaissance objectives, combiné à une croyance dans le constructivisme culturel au service du pouvoir, entraîne une suspicion à l'égard de toutes les frontières et catégories que les penseurs précédents acceptaient largement comme vraies. Il s'agit non seulement des frontières entre l'objectif et le subjectif et entre la vérité et la croyance, mais aussi de celles entre la science et les arts (surtout pour Lyotard), le naturel et l'artificiel (surtout pour Baudrillard et Jameson), la haute et la basse culture, l'homme et les autres animaux, et l'homme et la machine (chez Deleuze), et entre les différentes conceptions de la sexualité et du genre ainsi que de la santé et de la maladie (voir, surtout, Foucault).
Presque toutes les catégories socialement significatives ont été intentionnellement compliquées et problématisées par les théoriciens postmodernes afin de leur dénier toute validité objective et de perturber les systèmes de pouvoir qui pourraient exister entre elles.
2. Le pouvoir de la langue: Pour le woke, en enlevant les mots « méchants » on purge la société, on efface les injustices que ces mots décrivent.
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o Dans la pensée postmoderne, le langage est considéré comme ayant un énorme pouvoir de contrôle sur la société et la façon dont nous pensons et est donc intrinsèquement dangereux. Il est également considéré comme un moyen peu fiable de produire et de transmettre des connaissances. De plus, pour eux, le sens du locuteur n'a pas plus d'autorité que l'interprétation de l'auditeur et l'intention ne peut donc pas l'emporter sur l'impact. Par exemple, si quelqu'un dit «qu'il y a certaines caractéristiques d'une culture qui peuvent générer des problèmes», et que l’auditeur choisit d'interpréter cette déclaration comme une insulte à propos de l'infériorité de cette culture et qu’il s'en offense, il n'y a pas de place pour insister sur le fait que l’offense découle d'une mauvaise compréhension de ce qui a été dit. Les intentions de l'auteur ne sont pas pertinentes, quand elles peuvent être connues. Par conséquent, puisque les discours sont censés créer et maintenir l'oppression, ils doivent être soigneusement surveillés et déconstruits. Cela a des implications évidentes pour l'action morale et politique. La réponse postmoderniste la plus courante à cette situation est de chercher les incohérences internes (aporie) dans lesquelles un texte se contredit et examiner les mots d’assez près pour en faire le procès en fonction de son propre agenda politique. Dans la pratique, les approches déconstructives du langage ressemblent donc beaucoup à des pinaillages sur les mots afin de passer délibérément à côté de l'essentiel [cette dernière phrase est de Pluckrose & Lindsay].
3. Le relativisme culturel (une culture ne vaut pas mieux qu’une autre, sauf pour les décoloniaux qui postulent que toutes les cultures non occidentales sont meilleures)
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Parce que, dans la théorie postmoderne, la vérité et la connaissance sont censées avoir été construites par les discours dominants et les jeux de langage qui opèrent au sein d'une société, et parce que nous ne pouvons pas sortir de notre propre système et de nos propres catégories et que nous n'avons donc aucun point d'observation externe à partir duquel les examiner, la théorie post-moderne insiste sur le fait qu'aucun ensemble de normes culturelles ne peut être considéré comme meilleur qu'un autre. Pour les postmodernes, toute critique significative des valeurs et de l'éthique d'une culture à partir d'une culture différente est donc impossible. De plus, pour eux, bien que l'on puisse critiquer sa propre culture depuis l'intérieur du système, on ne peut le faire qu'en utilisant les discours disponibles dans ce système, ce qui limite sa capacité à changer. Les discours que l'on peut utiliser dépendent largement de la position que l'on occupe au sein du système, et les critiques peuvent donc être acceptées ou rejetées en fonction d'une évaluation politique du statut de la position du critique. En particulier, toute critique émanant d'une position jugée puissante a tendance à être rejetée parce qu'elle est supposée être soit ignorante (ou dédaigneuse) des réalités de l'oppression, par définition, soit une tentative cynique de servir les propres intérêts du critique. La croyance postmoderne selon laquelle les individus sont les véhicules des discours de pouvoir, en fonction de leur position par rapport au pouvoir, rend la critique culturelle complètement désespérée, sauf en tant qu'arme dans les mains de ceux qui sont théoriquement marginalisés ou opprimés.
4. La perte de l'individuel et de l'universel
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Par conséquent, la notion d'individu autonome serait en grande partie un mythe. L'individu, comme tout le reste, est le produit de discours puissants et de connaissances culturellement construites. De même, le concept d'universel - qu'il s'agisse d'un universel biologique concernant la nature humaine ou d'un universel éthique, telle que l'égalité des droits, la liberté et les opportunités pour tous les individus, indépendamment de leur classe, de leur race, de leur sexe - est, au mieux, naïf. Au pire, c'est simplement une autre déformation de la connaissance par le pouvoir, une tentative d'imposer les discours dominants à tout le monde.
- Il y a une rupture essentielle entre de l’ancienne et de la nouvelle gauche. Elle concerne l’importance accordée épistémologiquement à la rationalité et moralement à l'universalisme. La notion même de progrès n’a plus les mêmes repaires.

- Dans l’esprit woke, le monde est clivé entre d’un côté la majorité blanche, hétérosexuelle, binaire et, de l’autre coté, une diversité des minorités qui se considèrent comme exclues d’une société qui les « infériorise » structurellement qui, à cause de leur statut de victimes, auraient un savoir social privilégié, un ressenti vers lequel il faudrait se tourner pour reconstruire la société [les mots sont de MBC].

- On dit parfois que les wokes défendent des vertus chrétiennes devenues folles. L’entorse au christianisme c’est que pour les chrétiens et des penseurs comme Solgénitsine «la ligne de partage entre le bien et le mal traverse le cœur de chaque homme» alors que pour les wokes il y aurait véritablement un clivage entre les gens foncièrement bons et des gens foncièrement méchants ce qui justifie ensuite que l’on puisse littéralement tous faire contre les gens identifiés comme méchants et explique la virulence de la « cancel culture » . Il n’y a pas d’absolution ou de pardon dans la philosophie woke.

- Il y a pour les wokes une asymétrie [politique] absolue : impossibilité pour eux que les dominants se trouvent circonstanciellement dans la position opposée. Il n’y a donc pas pour eux de sexisme anti-homme, pas de racisme anti-blanc; pas d’opprimés dans les pays autres qu’occidentaux [exemple : les chrétiens dans des pays musulmans]

- Relativisme absolu : les wokes visent toujours de récuser la norme par l’exception : blancs contre les autres groupes raciaux, binaires contre transgenres, etc. Et il n’y a pas de limites : les gros contre les minces, les voyants contre les aveugles, les bipaides contre les unijambistes. L’excès d’aujourd’hui devient la lutte légitime demain.

- La Cancel culture est moins une culture qu’une « méthode ». À l’université Georgetown les militants disaient « un professeur viré, c’est 100 professeurs qui se taisent» .

- Safetyism : La cancel culture est aussi privilégier pour des raisons psychologiques.
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Le wokisme est le fait d’une jeunesse qui a grandi dans un rapport à l’autorité paradoxale. Les psychologues Greg Lukianoff et Jonathan Haidt dans The Coddling of the American Mind, ont souligné que les militants wokes sont issus de familles aisées, de familles dans lesquelles des changements culturels se sont manifestés durant les dernières décennies avec des conséquences sensibles. L’une d’elles est l’exacerbation de la tendance à la surprotection des enfants. Alors que dans les milieux populaires les enfants sont assez largement laissés entres eux pendant les périodes de jeux libres, dans les milieux aisés, ils sont beaucoup plus chaperonnés par des adultes. Alors que les enfants de milieu populaire s’habituent à régler entre eux leurs différends, pour les gosses de riches, l’érosion progressive du temps moyen de jeu libre empêcherait le développement de cette forme d’autonomie. En vieillissant, l’individu garderait le besoin de faire appel à des figures d’autorité extérieure pour régler ses griefs avec ses semblables.

L’économiste Steven Horwitz en tire les conclusions suivantes : « Les approches parentales et les lois qui font qu’il est plus difficile pour les enfants de jouer seuls constituent une menace sérieuse pour les sociétés libérales, car elles modifient notre disposition normale à “trouver une solution à un conflit par soi-même” en une disposition à “faire appel à la force et/ou à des tiers dès qu’un conflit survient”58. » Sous cet angle, la bureaucratie universitaire omniprésente vient remplacer l’attention excessive des parents des enfants issus des classes aisées.»

- Cette surprotection de l’enfant entraînerait une persistance de sa fragilité juvénile au-delà de l’adolescence ce qui entraînerait une demande de surprotection dans le milieu universitaire puis dans le milieu de travail. La surprotection serait donc un processus qui s’autoalimente.

- Sans surprise, la culture forgée par ces jeunes sacralise la protection, et se voit qualifiée par ces deux psychologues de safetyism,» Faire intervenir un tiers qui est une forme d’autorité ce qui est paradoxal pour des militants qui, par ailleurs, la dénoncent.

- Les « privilèges blancs» sont pour les wokes des privilèges tellement inscrits dans la matière sociale qu’ils deviennent inconscients. Par exemple, ne pas être suspecté d’être un voleur lorsque tu vas dans un magasin. C’est impossible d’échapper à cette accusation parce que le fait de s’en défendre devient la preuve de la chose elle-même (argument circulaire).

- Le «racisme systémique », élément vraiment central pour les wokes, est l’idée que toutes disparités statistiques impliquent automatiquement qu’existe une discrimination : Ibram Xolani Kendi, universitaire et un des penseurs du mouvement Woke aux USA proposait de constitutionnaliser le principe voulant que toutes disparités statistiques deviennent automatiquement la preuve en soit d’un système raciste.


J'ai de mon mieux résumé le résumé ...
:calme:
Dernière modification par Kraepelin le 02 oct. 2021, 18:12, modifié 2 fois.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Dominique18
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Re: Le Wokenisme en devenir

#2404

Message par Dominique18 » 02 oct. 2021, 17:43

Beau "tour de force" Kraepelin.
Rien à redire.

Dernier ouvrage de Helen Pluckrose et James Lindsay:

https://lesobservateurs.ch/2021/09/16/l ... moralisme/

Image

Tout finit par arriver à point à qui sait attendre...
Une question de droit qui fait suite à mon précédent post. Kraepelin, si tu as le temps d'avoir un aperçu sur une analyse et une recontextualisation français..

https://www.mezetulle.fr/islamophobie-u ... -remedier-

Un long développement nécessaire pour comprendre les enjeux exacts, savoir de quoi nous parlons exactement, et comment. Favoriser l'ignorance n'est assurément pas une bonne option.

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