MBelley a écrit : 01 juil. 2022, 05:55
D'après ce que je peux voir, vous n'avez pas lu mon article que vous avez référencé.
De quel droit vous permettez-vous de supputer que je n'ai pas lu un article que je critique? C'est vous qui êtes dans l'ad hominem et l'affirmation gratuite. C'est loin de l'esprit sceptique...
Ensuite, posez-vous la question de savoir s'il est honnête de présenter une étude primée, dans une critique d'une revue sceptique d'environ 250 lignes, avec une accumulation d'intitulés dans le titre et les 18 premières lignes comme :
"Sexologie et politique victimaire", "un échantillon de convenance répondant à des impératifs idéologiques", "promotion d’un féminisme victimaire", "visait à amplifier l’importance du phénomène des agressions sexuelles et du harcèlement, et les questions du sondage étaient biaisées dans ce but", "les statistiques issues de ce rapport qui doivent être identifiées pour ce qu’elles sont : des exagérations", "la grande majorité des comportements identifiés dans ce sondage ne sont que des incivilités"...
Ceci implique un jugement a priori et donc chez le lecteur et par extension, témoigne d'unilatéralité et donc d'intolérance contraires à l'esprit critique et sceptique.
Quand un sifflement devient une agression sexuelle, puis une violence sexuelle, [...] Vous ne trouvez pas qu'il y a exagération?
Non car ce n'est pas UN sifflement. Il s'agit de comportements admis dans la société et stéréotypés advenant donc régulièrement durant presque toute une vie de femme. Par conséquent c'est assimilable à du harcèlement.
Et être mal à l'aise lorsqu'une personne nous regarde est aussi considéré par son équipe comme violence...
Plutôt : "nous déshabille du regard". Soyez précis. J'ajoute la même remarque que précédemment.
Considérez aussi que toutes les femmes ne perçoivent pas de la même façon, et que donc dans le doute, l'homme doit s'abstenir de certains schémas sociétaux admis jusqu'ici.
Pourtant, la grande majorité des comportements identifiés dans ce sondage ne sont que des incivilités.
Soulignons ici que la définition de violence implique la présence d’une force intense, de coercition, ou du caractère extrême d’un sentiment, et cette violence ne se retrouve pas dans les incivilités identifiées par ce sondage et associées aux violences sexuelles.
Vous ne savez pas de quoi vous parlez...
Ma fille a aussi étudié à l'UQAM en sexologie et elle n'a pas une bonne considération pour Manon Bergeron...
Que vient faire un témoignage, qui plus est, d'un proche, dans une argumentation soi-disant sceptique?... Et puisqu'on en est là, je vous rappelle que "Une critique [...] soutenant la démarche de Mme Bergeron et son équipe [...] a été appuyée par 102 femmes et 3 hommes, membres du Réseau québécois en études féministes (RéQEF).
Quant à la FIDESS, allez lire nos articles dans la revue avant de leur donner du crédit... Analyser de façon critique l'idéologie du genre nous a valu des accusations de transphobie.
Je n'ai pas lu votre article sur la dysphorie de genre (et non "l'idéologie du genre"....), mais s'il est dans l'esprit de votre critique totalement négative sur l'étude de Manon Bergeron, je ne suis pas étonnée de la réaction de la FIDESS.
MBelley à spin-up a écrit :
Vous êtes sur un forum sceptique, hébergé par les Sceptiques du Québec,
Vraiment? Eh bien moi je me demande si le lien entre les deux est actuellement si resserré que cela, quand je vois toutes les discussions qui ont eu lieu sur le forum à propos du féminisme, et qu'il ne reste dans votre éditorial orienté que les arguments de Kraepelin et quelques autres allant dans son sens, sans aucune prise en compte des contre-argumentations des contradicteurs...
Vous devriez vraiment lire ces discussions pour une faire une idée plus réaliste et vous poser des questions sur les évitements et autres de Kraepelin face à moultes contre-arguments, et aussi vous demander pourquoi une à une, les femmes du forum (sauf moi), ont quitté ces discussions...
Ce qui me fait dire que sans l'avoir lu, votre article sur la dysphorie de genre doit être du même accabit... parce que Kraepelin (encore...) a usé des memes contorsions dans les discussions relatives (allant même jusqu'à ignorer certains contradicteurs très critiques et tout à fait courtois).
PS : Concernant les dénigrements de la part de Kraepelin, je viens de découvrir sa réponse au moment de poster... Vous voyez, je n'ai rien inventé :
Kraepelin a écrit : 01 juil. 2022, 15:07
En résumé, Loutre n'a aucune notion de méthodologie et n'a tristement pas les ressources intellectuelles pour les apprendre.
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Quelques commentaires de ma part sur votre
éditorial idéologique contre l'étude de Manon Bergeron
MBelley a écrit :La nouvelle façon d’établir si vous êtes une victime, prônée dans cette recherche selon une tendance d’extrême gauche victimaire, est de déterminer si vous avez été « mal à l’aise » dans certaines situations : lorsqu’on vous regarde, vous déshabille du regard, vous aborde avec un sujet d’ordre sexuel, vous conte des blagues à caractère sexuel ou lorsque vous êtes en présence d’une personne peu vêtue.
Selon quels critères et preuves estimez-vous que cette étude et cette tendance sont d'extrême-gauche?
Ces faits sont admis et répétés. Ils tiennent donc du harcèlement et de la vie intime. C'est donc donc aussi une atteinte à la vie privée. Tout ceci est répréhensible et puni par la loi.
Examinons, par exemple, le cas d’une jolie jeune femme habillée de façon sexy et portant un décolleté plongeant. Elle peut se considérer victime si elle juge être trop regardée ou déshabillée du regard.
Vous considérez un cas particulier, pour ne pas dire limite, alors qu'il est question des femmes en général et dans toutes les situations (dans la rue, au travail, dans les transports, au campus etc). On peut être une femme en t-shirt et jeans ou jupe et chemisier, cela ne change rien, on va se faire siffler etc. de la même manière irrespectueuse. C'est très courant.
Par contre, certains hommes pourraient se sentir mal à l’aise (donc ils sont aussi victimes) devant cette jeune femme peu vêtue qui les « agace » et attire inconsciemment leur regard, et certaines femmes, mal à l’aise devant cette situation (et donc aussi victimes), pourraient se plaindre de l’attention des hommes portée vers cette jeune femme. Suivant cette logique, on peut aussi se demander ce qu’on devrait penser des Femens ou des nudistes qui ont manifesté lors du printemps érable, ainsi que des mouvements hippies des années 1970 ?
Vous êtes hors propos et hors contexte.
Nous devrions améliorer la vie collective en tentant de diminuer ces problèmes à tous les niveaux
Ce qui est exactement le but de l'étude de Manon Bergeron. Je doute donc de la sincérité de cette réflexion...
Selon ce rapport, vous êtes aussi victime de « violence » dès qu’on vous fait une remarque désobligeante sur votre apparence, un sifflement, une caresse, un frottement non désiré, ou même des « invitations à prendre un verre ou à sortir pour manger, malgré vos refus »
Vous ne voulez pas comprendre qu'un comportement stéréotypé et admis en société devient le quotidien des personnes qu'il vise! Remplacez "une" par "beaucoup de". Et là, on tombe dans la violence.
Si on poursuit la logique victimaire des autrices de ce rapport, on devrait ainsi éliminer les cours d’éducation sexuelle donnés dans les écoles primaires et secondaires. Ces cours abordent des sujets gênants pour certains professeurs et certains élèves, tels la description des organes sexuels, l’homosexualité, les transgenres, le condom et l’avortement. Bien des parents (surtout chrétiens) sont tellement mal à l’aise que ces sujets soient abordés avec leurs enfants qu’ils veulent éliminer ces cours.
Vous ne comprenez rien. Vous prenez la défense des puritains. Les parents sont libres de ne pas envoyer leurs enfants à l'école quand il y a ces cours d'éducation sexuelle. Ce n'est pas le cas dans une situation subie partout et souvent .De plus, selon votre optique ambivalente, il faudrait remettre en question les cours de sciences naturelles (la reproduction des animaux par exemple).
Selon ce rapport, les remarques désobligeantes et les attouchements font partie des actes violents propres au harcèlement, qu’on devrait rapporter aux autorités en place.
... ou qu'on devrait sanctionner par une réflexion en retour ou meme une claque. Il existe de nombreuses sensibilités différentes chez les femmes (comme chez les hommes). Certaines seront incapables de réagir, se sentiront atteintes dans leur intimité. Remettez-vous donc en cause les cellules d'aide psychologique suite aux attentats en vous plaçant du côté des agresseurs?
Il s'agit d'éducation, en remettant en cause des comportements admis en société qui sont inappropriés.
Tout frôlement corporel lors de festivités devient donc suspect.
Vous extrapolez, vous faites un procès d'intention.
Je ne vais pas tout commenter. Comme je l'ai dit, le sujet a déjà été examiné en détail sur les discussions de ce forum. En vain, on dirait.
Les hommes restent des prédateurs, et ils ont encore de la testostérone qui favorise la compétition et l’agression, n’en déplaise aux adeptes de la théorie du genre. Pour en faire des petits anges bien dociles, cela demanderait plusieurs générations pendant lesquelles seuls les « gentils » pourraient se reproduire. Mais les jeunes femmes admirent davantage les plus forts, en muscles ou en gueule !
C'est consternant... Vous remettez en cause l'éducation, les Codes civils moraux et le progressisme social... Vous faites là la description d'une tribu Papou.
D’autre part, plusieurs des comportements « supposément violents » identifiés dans ce sondage ne sont basés que sur le malaise qu’ils provoquent.
Et comment en serait-il autrement? Préférez-vous vous baser sur le bien-être que ressent un violeur, un tripoteur ou un terroriste, comme je l'ai dit plus haut?.
Comme mentionné ci-haut, un jeune adulte peut facilement mal évaluer la portée de son geste
D'où l'importance de l'éducation sur les jeunes et de restrictions sur certains comportements admis!
De plus, en cas d’accusation grave et fondée contre un dirigeant d’entreprise, c’est toute la compagnie et ses employés qui en sont affectés. L’entreprise perd des contrats [...]
Vous êtes sérieux? Vous pensez donc qu'il aurait fallu protéger Weinstein pour préserver ses contrats de production?
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