Salut Pion,Pion a écrit : mais ce n'est aucunement comparable a l'expérience vécu lors d'interaction avec autrui, et seul les caractères crées par notre subconscient et dont nous n’avons pas le contrôle peuvent nous apporter cette satisfaction
Je remplace le mot «caractère» par le mot «chose» dans votre message, vous me direz si ça va. Dans ce cas, vous feriez référence à nos automatismes et à nos instincts, qui s'expriment aussi selon moi de manière subconsciente. Par contre, si nous ne pouvons pas contrôler nos instincts parce qu'ils doivent absolument savoir quoi faire quand on ne s'en préoccupe pas, ce n'est pas le cas de nos automatismes. Selon moi, ceux-ci servent de base pour en créer de nouveau. Quand on discute avec quelqu'un, on cherche constamment à s'adapter à son discours, on essaye de le comprendre mais, simultanément, on essaye de se faire comprendre. C'est difficile à faire parce qu'on doit se méfier de ce que les autres racontent pour pouvoir progresser. La méfiance, c'est la résistance au changement, et cette résistance est essentielle au changement. Action-réaction, le principe le plus élémentaire qui soit: si je ne peux pas pousser sur toi parce que tu n'offres aucune résistance à ma poussée, ou encore que tu bouges instantanément dès que je te m'approche, ça signifie que je ne pourrai pas te toucher, donc que tu ne serais pas là.