BeetleJuice a écrit : Et est-ce que vous vous remémorez ce moment de votre vie ?
Période plutôt anachronique, l'histoire de Thierry la fronde c'est aux alentours de 1360, alors que la rapière c'est fin du 15 et 17ème siècle.
Denis a écrit :Des lumières qui parlent?
Tu vois un être-humain, ça n'a rien d'extraordinaire; tu vois un truc de ce
genre, ça t'interpelle surtout si ça n'existe pas, et ça devient un récit fantastique (mythe, légende, conte), bref une histoire à dormir debout. Il s'avère que si l'individu est en réalité cette conscience lumineuse alors en voir une autre n'a rien d'extraordinaire. Donc non une lumière qui transmet de l'information (qui parle) n'a rien de spécial, d'ailleurs une lumière nous arrivant d'une galaxie éloignée ne parle t'elle pas?
Ce qui m'échappe par contre, c'est ce choix récurrent dans l'histoire des peuples qui privilégient la transmission d'histoires plutôt que le récit simple de faits réels.
Raphaël a écrit :Tu passes du temps des chevaliers au 20e siècle (donc plusieurs centaines d'années) en quelques instants. Qu'est-ce qui s'est passé durant tout ce temps ? Tu ne t'en souviens plus ?
Exactement c'est le trou noir. Je me souviens d'être rentré dans une zone d'ombre qui a duré un certain temps, mais j'ignore ce qui s'est passé.
Raphaël a écrit :Qu'est-ce qui s'est passé durant ce laps de temps ?
Cette question est intéressante et je vais l'illustrer autrement afin de mieux la cerner. Supposons que tu vas au cinéma voir un film inconnu. A la 15ème minute (par exemple) du film, tu vis l'expérience suivante : c'est comme si le temps et l'espace se rejoignaient et tu vois avant tout les autres spectateurs ce qui va se passer entre la 15ème et la 20ème minute, puis dès que cette visualisation se termine, le film reprend très exactement à la 15ème et ce qui suit du film jusqu'à la 20ème est exactement ce que tu avais vu.
Que peut-on dire de ce temps dans le temps? (c'est la même chose dans le film last samurai) on sort du temps tel qu'il est connu pour changer de référentiel : moi je vous dis que les voyages dans l'hyper espace seront possibles quand on aura compris ça : au boulot les matheux physiciens.
Raphaël a écrit :Finalement: Dans quelles circonstances t'es-tu souvenu de cette histoire ? Dans un rêve ? Durant une OBE ? Pendant une transe ? Pendant une méditation ?
LiL'Shao a écrit :PS : Tu ne peux pas répondre que tu ne t'en ai jamais souvenu car tu ne l'as jamais oublié
Donc si, je réponds que je n'ai pas à m'en souvenir puisque je ne l'ai jamais oublié : exit vos choix multiples. Si je te demande de relater ta journée, tu ne vas pas me dire que le souvenir que tu en as est inhérent à un effet méditatif, OBE, ou je ne sais quoi, tu te contentes de raconter, c'est tout.
Nachtwanderer a écrit :Puisque votre conscience d’être préexiste à la constitution matérielle ; alors cette conscience ne peut que garder un souvenir très précis de son union avec la matière. Quel est ce souvenir ?
Alors, je précise car il semble y avoir des confusions. Lorsque, je suis projeté vers le corps dans lequel ma conscience s'incarne, le "bébé" sortait du ventre de ma mère et ma conscience s'est simplement reliée avec le corps, mais je stationnais toujours à l'extérieur.
Remarque : cela signifie aussi, mesdames et messieurs qu'en réalité nos parent ne sont pas nos "vrais" parents

. Donc il va ptet falloir en finir avec cette crise que beaucoup connaisse "mes parents ne m'aiment pas bouh"! D'un autre côté les mythes grecs revêtent un nouvel intérêt, car derrière cette quête des héros (Hercule, Persée, Œdipe…) c'est leur vraie filiation spirituelle qui est recherchée (Dieux) et non leur filiation de passage, celle de chair matérielle.
LiL'Shao a écrit :ou alors faudra que tu nous racontes quels autres souvenirs tu as de quand tu avais 1 mois...
Oui je peux en raconter un : si j'étais connecté au corps (bébé) en réalité je ne séjournais pas dedans, pas encore, jusqu'à cette scène. J'étais au dessus de mon corps qui se trouvait dans la poussette et là mon frère aîné qui me donnait le biberon me parlait comme on parle à un bébé à base de "bebeuh, bahh meumu", et ça m'a énervé, je me suis dit ceci :" comment est-ce que tu me parles, sais-tu qui je suis?" et là en rentrant dans le corps pour le lui dire, impossible de parler si ce n'est de dire "beuhbeuaio" et donc j'ai eu un sentiment de lourdeur comme si j'étais "piégé". Ne me demander pas qui je croyais être parce que si je le savais, je ne me suis pas posé la question à ce moment là du coup j'ai oublié.
Remarque : arrêter donc de prendre les bébés pour des imbéciles sous prétexte qu'ils n'ont pas la capacité physiologique de s'exprimer.
Mireille a écrit :Si je comprends bien vous étiez dans une autre mémoire à ce moment là, différente de celle que vous aviez dans votre corps physique, pourtant quand vous nous racontiez votre histoire tout de suite après votre décès vous êtes toujours dans la mémoire de votre vie qui vient tout juste de se terminer, voir vos réactions, inquiétudes, etc., je vous laisse vous relire.
J'aimerais avoir plus d'explication sur ces deux types de mémoires.
Une fois mort, mon corps ne fonctionne plus en théorie, or d'après la science d'aujourd'hui, rien n'existe si le cerveau crève, donc plus de mémoire, plus rien. Pourtant je suis en mesure de me rappeler certains évènements sans avoir de cerveau, c'est donc que logiquement, la conscience possède une capacité mémorielle distincte et différente de celle du cerveau.
Dash a écrit :Le problème les amis, c'est que vous utilisez les deux parties de votre cerveau (gauche et droit), ce qui créer dans votre perception la dualité « souvenir/pas se souvenir ». Il vous faut dépasser ces deux parties qui sont le propre de votre raison matérialiste et saisir avec votre conscience mystique que les deux opposés sont à la fois les deux sans être les deux! C'est très simple en fait!
Tu y étais presque Dash, pourquoi avoir failli sur la fin avec cette phrase
C'est très simple en fait!Mettons "simple" au bout de l'axe, à l'autre bout se trouve "compliqué", donc faire ce travail est à la fois simple et complexe en même temps sans être les deux non plus.