Re: Le coeur est-il plus fort que la raison ?
Publié : 15 déc. 2013, 16:08
Eh ben, moi, je ne suis pas d'accord avec la majorité d'entre vous tous! C'est sûr que c'est subjectif, ça, il n'y a pas de doute, mais, par contre, le fait d'aimer ou non quelque chose s'appuie souvent sur des critères « intellectuels ».
Même si certains goûts peuvent être, à la base, irréfléchis et « naturels », le fait d'être des êtres conscients et pensants fait qu'on rationalise et justifie ces derniers. En s'expliquant à soi-même pourquoi on aime ou non quelque chose, s'ajoute ensuite, et peu à peu, une foule de « critères techniques » qui se cumulent donc dans notre mémoire et ces derniers agissent ensuite comme une sorte de catalyseurs provoquant nos appréciations positives ou négatives, à la reconnaissance de certaines de ses « surcouches » de critères. Et c'est bien pourquoi les goûts (ou le « bon goût ») peuvent se développer en certains domaines. Et c'est aussi pourquoi on peut « apprendre » à aimer ce que l'on n'aimait pas avant. Les gouts, c'est comme les principes, les valeurs et les croyances : nous en avons quelques-uns de bases (sustenté par des émotions primaires) , mais plusieurs autres sont déterminés par plusieurs petits critères qui, après plusieurs années, forment des ensembles complexes qui agissent ensuite comme des « programmes », comme des conditionnements, etc. Et c'est aussi pourquoi on pense parfois ne pas aimer quelque chose quand, en réalité, ce qu'on n'aime pas, c'est surtout l'idée qu'on se fait du truc (le préjugé produit automatiquement par la combinaison de plusieurs critères existants dans notre mémoire) qu'on n'aime pas.
Moi, je pense (et j'observe) que plusieurs de nos goûts sont en fait déterminé par des processus « intellectuels » qui s'apparente à des heuristiques de pensées.
Même si certains goûts peuvent être, à la base, irréfléchis et « naturels », le fait d'être des êtres conscients et pensants fait qu'on rationalise et justifie ces derniers. En s'expliquant à soi-même pourquoi on aime ou non quelque chose, s'ajoute ensuite, et peu à peu, une foule de « critères techniques » qui se cumulent donc dans notre mémoire et ces derniers agissent ensuite comme une sorte de catalyseurs provoquant nos appréciations positives ou négatives, à la reconnaissance de certaines de ses « surcouches » de critères. Et c'est bien pourquoi les goûts (ou le « bon goût ») peuvent se développer en certains domaines. Et c'est aussi pourquoi on peut « apprendre » à aimer ce que l'on n'aimait pas avant. Les gouts, c'est comme les principes, les valeurs et les croyances : nous en avons quelques-uns de bases (sustenté par des émotions primaires) , mais plusieurs autres sont déterminés par plusieurs petits critères qui, après plusieurs années, forment des ensembles complexes qui agissent ensuite comme des « programmes », comme des conditionnements, etc. Et c'est aussi pourquoi on pense parfois ne pas aimer quelque chose quand, en réalité, ce qu'on n'aime pas, c'est surtout l'idée qu'on se fait du truc (le préjugé produit automatiquement par la combinaison de plusieurs critères existants dans notre mémoire) qu'on n'aime pas.
Moi, je pense (et j'observe) que plusieurs de nos goûts sont en fait déterminé par des processus « intellectuels » qui s'apparente à des heuristiques de pensées.