eatsalad a écrit :
Je compatis à votre douleur, ma copine a une scoliose a 40° (entre autres) et je vois ben qu'elle souffre enormement par moments.
Du coup, vous vous soignez comment ?
Ca que je vais dire va étonner/agacer/horripiler sur un tel forum, mais c'est ainsi que ça s'est passé, pour moi, en tout cas.
Globalement, en synthèse et schématiquement, c'est bêtement de l'autosuggestion, quand on y regarde bien.
J'atteignais 69 ans, je vivais seul (séparé depuis quelques mois à peine) dans la cambrousse profonde du Loir et Cher, sans voisinage sur lequel compter (tous des vieux encore plus atteints), et je me suis posé la question du futur qui m'attendait.
C'était également une période de remise en cause de certains vaccins antigrippe annuels (plus aucun depuis !).
C'était aussi une remise en cause personnelle (qu'ai-je fait de ma vie, puis-je encore être utile, ne serait-ce qu'à moi-même ?, etc.).
Il y eut la lecture attentive d'un bouquin de Gregg Braden (
http://www.amazon.fr/Gu%C3%A9rison-Spon ... egg+braden ) qui a été un déclencheur efficace.
Je précise que je n'ai aucune pratique religieuse, et que mon pragmatisme est le résultat de mes études et de ma carrière d'ingénieur.
Je me suis alors placé dans la peau d'un laborantin de l'autosuggestion pour tenter de trouver une solution, très égoïste, et qui s'appliquerait au moins à moi-même, dans un premier temps, avant de la recommander si elle était efficace (vu de chez moi !).
Moi qui n'avais jamais médité de ma vie (pas le temps), j'ai tenté la chose, en mode éveillé/conscient, mais timidement, sans surtout aller jusqu'à la transe (que je redoutais). Ça m'a pris deux après-midi, et ma décision fut prise : j'allais m'autosuggestionner pour me soigner moi-même.
Après quelques jours/semaines de tests infructueux et de lectures complémentaires sur l'empathie, la compassion, les placébos, etc., je décidai de définir un programme simple de soins que je souhaitais "imposer" à mon cerveau, lui demandant tout simplement par la pensée de faire ce qu'il fallait pour que les émissions automatiques de composés chimiques soient optimisées et suffisantes pour calmer douleurs et inflammations.
Je demandais l'exécution de ce programme, chaque fois que j'avais mal (j'avais stoppé les médicaments pour accélérer les tests), mais je fus vite insatisfait, car les douleurs reprenaient après 15 minutes d'accalmie.
J'ai alors réagi comme un programmeur informatique, et j'ai demandé que ce programme soit relancé par une horloge interne de 10 minutes.
Résultat positif, grande surprise, et ensuite, je suis passé à autre chose, dans un domaine élargi, sur moi-même.
J'ai simplement appliqué d'une certaine manière le fait qu'un humain est un être (soi-disant) pensant, et que le verbe/l'information existait au tout début (parait-il !).
J'ai donc "positivé", bêtement (merci Carrefour !)
Voilà ! À vous de tirer.