Re: Evewos : Encore un passant
Publié : 07 mars 2014, 23:26
Je m'appuie simplement sur la définition du cynisme contemporain, sans aucun sens péjoratif ou connotation mesquine :Jean-Francois a écrit :Je ne vois pas pourquoi faire rimer cynisme avec logique et formation scientifique. On peut très bien faire la part des choses et garder un oeil attentif à ce qu'on nous présente comme des Vérités tout en ne devenant pas cynique.
"Au sens contemporain, le cynisme est une attitude ou un état d'esprit caractérisé par une faible confiance dans les motifs ou les justifications apparentes d'autrui, ou un manque de foi ou d'espoir dans l'humanité. Il est parfois considéré comme une forme de lassitude fatiguée, mais aussi comme un mode de critique ou de scepticisme réaliste." (Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Cynisme_%28contemporain%29)
Bien entendu, pour mon propre passé, j'avoue avoir été atteint d'"un manque de foi ou d'espoir dans l'humanité", mais je ne pense pas que ce soit le cas de tous les praticiens de ce mode de critique ou de scepticisme réaliste.
Cela fait quatre points d'interrogation comptés dans ce paragraphe. J'ai du relire plusieurs fois certaines de ces questions pour savoir si ce sont des questions rhétoriques, n'attendant aucune réponse de ma part, ou si je pouvais tenter d'y voir une question personnelle qui m'était vraiment adressée.Jean-Francois a écrit :D'ailleurs, moi, ce serait plutôt l'adhésion de certains à des croyances superstitieuses qui me rendrait cynique. Les chasses au sorcières qui ont encore court de nos jours, les fantasmes superstitieux qui peuvent blesser ou tuer, etc. Et puis comprendre, acquérir des connaissances véritable n'est-ce pas une qualité humaine? Étaient-ils cyniques les chirurgiens qui vous ont traités? Quelle aurait été l'alternative sans une compréhension moderne - donc scientifique - de votre maladie? Par contraste, qu'apportent véritablement les croyances aux Lois Divines et autres énergies spirituelles, inconnues et non-mesurables? (Lois et énergies que certains peuvent s'approprier comme instrument de manipulation, à plus ou moins grosse échelle.)
Pourriez-vous me distinguer votre distinction entre les " connaissances véritables " dont vous parlez et " le reste " ?
Cela fait déjà (environ) quatre personnes sur ce forum qui me parlent de leurs " connaissances " en les "opposant " à autre chose, je me demande donc comment répondre à chacune de façon différente. Quelle est selon vous la limite claire entre une "connaissance véritable" et une simple "connaissance", Jean-François ?
Les chirurgiens qui m'ont traité ont couvert leurs fesses en ne notant pas au dossier médical écrit, dans les minutes de l'opération ou dans son bilan, mon malaise cardiaque et en poursuivant l'opération plusieurs heures après. Je les en remercie aujourd'hui, mais cette non-transparence avait pour unique but de sauver leur fesses en cas de récidive fatale ou de complications cardiaques ultérieures et d'éventuelles poursuites juridiques par les parents. Était-ce cynique ? Je ne sais.
La compréhension moderne et scientifique de ma maladie était et demeure assez pauvre, je cite wikipedia pour son Étiologie :
"Son étiologie demeure inconnue. Des familles avec plusieurs membres atteints ont été décrites, et la maladie obéit probablement à un modèle d'hérédité multi-factorielle. Elle résulterait d'une ischémie épiphysaire d'origine inconnue."
Pour la dernière question posée, " Par contraste, qu'apportent véritablement " ... Je dois comprendre à nouveau quel est le sens de " votre vérité ", Jean François, dans ce "véritablement" comme dans "connaissances véritables", avant de commencer à répondre.
Je ne prétends pas détenir une vérité "meilleure que la votre", mais je tenterais de répondre avec sincérité si je décèle quelque chose qui n'est pas une question rhétorique, et qui présente une lueur d'intérêt à votre cerveau.
A ma connaissance, une bonne partie des informations sont contextuelles, et leur classement en dualité "vrai ou faux" ne laisse que peu de place au doute, ou à une hygiène préventive du jugement, qui ne présumerait pas coupable un innocent faute de prouver cette innocence, pour reprendre une expression juridique.
Au risque de démystifier votre concept de la spiritualité, il existe des chemins qui ne sont pas pavés de la perfection idéale mais peuvent toucher à leur "opposé" ou "antagonisme", y compris via un combat spirituel. Ce n'est pas "licorne violette et tout le monde est beau et gentil" pour tous, et tout le tempsJean-Francois a écrit :Je peux comprendre sans problème qu'on préfère se replier vers des concepts idéaux pour adoucir la réalité.

Je ne prétends pas que l'éthique ne doive distinguer le moyen et le but d'un individu ou d'un groupe. Un même mot semble souvent utilisé dans de multiples sens ou contextes, y compris les mots Dieu ou La Source. Tuer pour la politique, l'économie, la science ou la religion reste tuer. Par ailleurs, il est des valeurs humaines qui n'excluent pas un peu de respect, d'amour ou de compassion.Jean-Francois a écrit :Fonder une éthique sur une Source invisible et subjective me semble un bon moyen de mener à des abus et des iniquités, pas à la liberté de tous.
Jean 4:13-14, dans l'édition Segond 21 a écrit : Jésus lui répondit: «Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. En revanche, celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.»