Greem a écrit : Kraepelin a écrit :UN: qu'il est possible de manger de la viande d'animaux qui n'ont pas été abattus dans de mauvaises conditions.
Oui, mais les conditions d'élevage importe aussi. La mise à mort n'est qu'une partie du problème.
Peut-être, mais alors votre commentaire tombe à vide. Cézame ciblait explicitement le problème d'abatage et c'est à lui que je répondais :
«Si les abattoirs avaient tous des murs en verre, nous serions tous végétariens...»Greem a écrit :Kraepelin a écrit :Alors là, non de non! D'abord, en soi, comme pour l'appel à la pitié (Argumentum ad misericordiam) l'appel à l'émotion dans ce contexte est un sophisme, un détournement de la vérité.
L'émotion n'est qu'un moteur, elle ne sert pas à justifier quelconque raisonnement. Sensibiliser, ça veux dire "faire prendre conscience pour faire agir", rien de plus.
En effet, "sensibiliser" pourrait ne rien vouloir dire d'autre. Par exemple, un reportage sur un chenil clandestin rempli de chiens maltraités pourrait être un outil de sensibilisation qui n'aurait pas d'autre objectif que faire prendre conscience du sort de chiens dans certains chenils clandestins. Si, par contre, un activiste présente ici un reportage sur les chenils clandestins et l'utilise pour faire la promotion de "sa loi" antianimal-domestiques, alors il tomberait dans tout autre chose. Il y aurait un glissement d'une chose vert une autre, le détournement d'une émotion négative provoquée par une chose pour en dévaloriser une autre.
Pour revenir à notre objet, si Cézame avait simplement "sensibilisé", il aurait présent un reportage sur le sort des animaux dans les abattoirs et en serait resté là. Mais non, notre ami Cézame y va de son parti prie pour le végétarisme et fait du premier l'argument de l'autre. Il ne s'en cache même pas: . Il dit:
«mais s'il faut passer par là pour que les gens arrêtent de manger de la viande...» Greem a écrit : Je vous mets au défi de me démontrer où est le détournement de la vérité ? Où est l'erreur de raisonnement ?
Cézame a au moins le mérite d'être honnête sur un point. Il ne dit pas que c'est son dégoût des abattoirs qui le conduit à devenir végétarien, mais laisse entendre clairement que c'est son prosélytisme végétarien qui le conduit à puiser dans ce genre d'argument dégoutant pour servir sa "cause". Un peu comme avec les blanchons dans la chasse aux phoques. Les phoques blancs n'étaient plus chassés depuis des lustres, mais les activistes utilisaient encore des photos de blanchons parce que c'est plus vendeur pour la "cause".
Quel autre argument utilise Cézame pour promouvoir son végétarisme? Rien! Rein de rien! Juste cet appel à l'émotion, aux «atrocités insoutenables» pour reprendre ses propres termes. Et l'amalgame de Cézame ne tient pas. Il est très possible de manger de la viande sans passer par les atrocités insoutenables. . Il y a donc bel et bien un détournement de la vérité.
Greem a écrit : En revanche, réfuter d'un revers de la main les arguments des uns sous prétexte de "sensiblerie" s'apparente bien à une forme de sophisme. Une sorte d'appel à l'émotion inversé, justement.
Votre acrobatie est boiteuse. Le contraire de l'illogisme c'est la logique, pas un illogisme inversé. Lorsqu'il y a vraiment un sophisme, dénoncer ce sophisme est toujours servir la vérité.
Greem a écrit : Kraepelin a écrit :Dans ces cas, c'est l'intelligence et le bon jugement des personnes qui est sollicité. Le scepticisme, par exemple, fait bien plus appel à la raison qu'à l'émotion.
À propos d'intelligence et de bon jugement, où est-elle chez ceux qui justifient leur indifférence sous prétexte "qu'on a des canines" et que donc "on est fait pour manger de la viande" comme si c'était une nécessité ?
Je ne comprends pas votre question. À ma connaissance, les gens qui parlent de canines, de longueur du tube intestinal et de vitamine B12 s'opposent aux gogos qui prétendent qu'il est
«faux de dire» que l'espèce humaine est faite pour manger de la viande. Où est le manque d'intelligence?
Greem a écrit :Et chez ceux qui comparent les êtres sensibles à des végétaux (le fameux crie de la carotte) pour réduire toute considération à de la sensiblerie ?
À ma connaissance, les gens qui parlent des droits des végétaux affrontent spécifiquement des gogos qui se présentent comme «antispéciste». L'argument de la carotte est alors très pertinent. Si on sort cet argument de son contexte, comme vous le faites, pour le greffer artificiellement dans une discussion sur la souffrance animale, alors cet argument est, en effet, absurde. Mais déplacer l'argument d'un contexte à un autre n'est pas bien mieux que de faire appel aux sophismes.
Greem a écrit : Ou chez ceux qui justifient la cruauté sous prétexte que "les chats jouent bien avec les souris avant de les manger" ?
Mon Dieu, c'est affreux! Qui sur ce forum utilisé un pareil argument pour justifier un pareil penchant sadique?
Trouvez- moi un exemple sinon je vais croire que vous tombez dans le sophisme de l'amalgame.
Greem a écrit : Kraepelin a écrit :Vous venez de passer le "point godwin"!
Donc, vous ne savez pas ce qu'est un Argumentum ad misericordiam,
Vous débutez votre phrase par la conjonction "donc". C'est comme si vous tiriez la conclusion d'une démonstration. Elle est où votre démonstration que je ne sais pas ce qu'est un Argumentum ad misericordiam?
Greem a écrit : Donc, vous ne savez pas ce qu'est … ni un point Godwin,
Toujours pas de démonstration de votre part!
««Loi de Godwin : «Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. » Dans un débat, atteindre le point Godwin revient à signifier à son interlocuteur qu'il vient de se discréditer en vérifiant la loi de Godwin.»Votre texte de référence:
«toutes vos blagues nauséabondes à chaque fois qu'on aborde le sujet (de la même façon que le fait que certains exploitent la Shoah à tort et à travers»Greem a écrit : (…) et je suis sûr que vous ne savez pas non-plus ce qu'est une attaque Ad hominem.
J'imagine que vous voulez laisser entendre que je me serais prêté à ce sophisme. Si c'est le cas, montrez-moi où!
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell