Re: H1N1 : cinq ans plus tard
Publié : 14 juin 2014, 23:02
La question était pour vous aider à progresser dans votre réflexion. Vous pouvez bien vous gausser, mais vous n'avez jamais eu la responsabilité de millions de vies. J'en conclus que devant un tableau partiel où vous devez prendre des décisions, vous préférez attendre, même si l'attente à le potentiel de causer des millions de morts.julien99 a écrit :pourquoi cette question non sens.Qu'auriez-vous fait ?
Effectivement, le contraire aurait été surprenant. Devant des arguments en béton vous ne changez pas d'idée, alors pour une question toute théorique... Surtout que pour vous, ce qui est en jeu, c'est votre image de vous-même.julien99 a écrit : Je ne vois pas pourquoi je devrais changer d'idée sur la question maintenant, alors que je pensais pareil avant.
Le opposants ne formaient pas un groupe homogène, loin de là. Et dans les opposants, aucun n'avait de responsabilité. C'est une donnée importante que vous devez intégrer et que vous ne pouvez pas contester.julien99 a écrit :Les opposants à la campagne de vaccination ont eu des arguments suffisamment rationnels pour dire que cette campagne était inutile. Les points principaux étant les suivants :
Au début, on ne connaissait pas la létalité. C'était des données fractionnaires. Pour le changement de définition de pandémie par l'OMS, c'est un mythe. La définition fut corrigée, mais pas changéejulien99 a écrit : - la faible létalité, qui n'a pas pris les proportions inquiétantes depuis les premiers cas au Mexique jusqu'au jour de vaccination. De surcroit, la modification de la définition d'une pandémie par l4OMS avait permit de passer à un stade d'alerte qui n'avait pas lieu d'être auparavant.
rapport du Sénat Français a écrit : l'OMS affirme que la définition de base de la pandémie n'a jamais changé. Citée par M. Tom Jefferson lors de son audition par la commission des questions sociales, de la santé et de la famille de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe le 29 mars 2010, Mme Nathalie Boudou, porte-parole de l'OMS, a justifié le changement de définition sur le site de l'OMS par la correction d'une « erreur », en affirmant que la définition correcte d'une pandémie devait faire référence à l'apparition de foyers dans au moins deux régions du monde, mais n'avait rien à voir avec la gravité de la maladie ou le nombre de décès49(*).
Outre le premier, un mensonge, on peut facilement arguer que pour les points 2 et 3, les données étaient fragmentaires et surtout que la mécanique de l'OMS de réponse de l'OMS était enclenchée. C'est d'ailleurs en gros la conclusion des enquêtes : l'OMS a suivit un protocole à la lettre, un protocole bien établi et accepté par les membres.julien99 a écrit : - pas de chiffres concrets d'infection au H1N1, ni avant, ni pendant, ni après. Tous les symptômes de gripette et autres symptômes infectieux furent systématiquement comptabilisés en tant que victimes du H1N1.
- la sortie de d’hivers austral permettait de prendre un peu plus de recul quant à l'évolution de la propagation du virus.
- le virus n'était pas plus virulent que la grippe ordinaire
- il y a avait suffisamment d'indices pour mettre en évidence la gangrénisation des pouvoirs publics et de l'OMS par les labos pharmaceutiques. L'affaire Albert Osterhaus, conseiller de l'OMS, a été bien étouffée par les autres pays que les Pays Bas.
Qui est ce "on" ?julien99 a écrit : En résumé, derrière ce battage médiatique, il n'y avait pas grand-chose. Que des pétard mouillés qu'on a tenté de rallumer les uns après les autres. Juste un gros vent fétide tentant de semer la panique.
Je n'ai aucune raison de faire un mea culpa, je ne travaille pas pour l'OMS. Tout ce que j'ai fait, c'est détruire, assez facilement d'ailleurs, certaines théories sur le vaccin et des histoires ridicules d'empoisonnement au mercure.julien99 a écrit :Vous pouvez toujours vous justifier avec vos intentions de bon samaritain en justifiant toute acte injustifiable par le principe de précaution qui a bon dos dans l'histoire.
Pourquoi ne pas prendre sur vous et faire votre mea culpa en affirmant que ceux qui se sont élevés contre les mesures de l'OMS avaient tout simplement raison ?