Un papa qui allaite.

[richard]

salut Cajypart! tu as écrit

Si cette transformation met en danger la santé de la personne, je pense qu'il faut l'empêcher.

De ce que je sais un changement physique important —comme un changement de sexe— ne se fait pas facilement; il y a une évaluation psychologique de la demande.

[Ptoufle]

Oui mais quand même, la définition d'un « homme » n'est-elle pas l'absence d'un utérus?

Ce que je ne comprends pas, c'est que la personne voulait devenir un homme, mais a décidé de garder l'organe qui la définit comme une femme (non seulement elle l'a gardé, mais elle l'utilise!).

Remarquez dans l'entrevue, la personne parle de vouloir garder sa petite barbiche. Comme si la pilosité faciale, pour elle, la définissait comme homme. La personne se définit clairement comme « homme », elle se dit « père », et « enceint », alors pour elle, c'est le masculin qui l'emporte. Mais son utérus dans tout ça?

Je pense que ce qui me vexe, c'est son manque de cohérence.

Salut Pardalis,
je ne vois pas d'incohérence mais plus la réalisation de fantasmes. Il y a des hommes qui rêvent d'attendre un enfant et de le porter, mais se revendiquent homme sans hésitation car se sentant homme. Il y en a d'autre qui rêvent d'éprouver les sensations sexuelles des femmes tout en souhaitant rester homme. Il y a l'aspect du statut social d'un côté, et de la réalité physiologique de l'autre.
Ensuite, si pour lui la barbichette est un symbole masculin, après tout chacun son système de valeurs et de références. Je pense qu'il serait d'ailleurs intéressant de voir dans quel milieu évolue cette personne, avec quelles fréquentations. Peut-être que pour lui être un homme c'est porter la barbe, regarder les matchs de foot au bar du coin avec une bière un lendemain de jour de chasse. Même si ces critères sont superficiels, cela peut aider à résoudre l'ambiguïté apparente de sa situation.