lau'jik a écrit : 25 nov. 2019, 18:28
Kraepelin a écrit : 21 nov. 2019, 16:25
Les tests projectifs reposent pour beaucoup sur la paréidolie. À ce chapitre, je voulais juste souligner que sur une tâche ou une forme ambigue, il est psychologiquement plus seins de voir des visages humains que des insectes.
Est-ce à dire que le fait que mes paréidolies à moi soit généralement constituées d'ours, de dragons, de paquebots, de chiens fous, de chimères et de mottes de beurre doit m'interroger ?
Blague à part, c'est vraiment fiable et/ou utile ce type de test ?
Ca me parait surtout plus « logique » d’imaginer et de chercher des insectes ou des lezards sur Mars plutôt que des visages qui sortent du sol désertique...
Et ce même si le cerveau humain est particulièrement efficace pour « détecter » les visages, il peut aussi en faire autrement.
C’est une question de contexte et d’imaginaire.
Amha c’est l’inverse qui est «louche » , trouver une pareidolie de visage humain dans le sol plutôt que de lézard, sur une photo de Mars avec du sable et des cailloux, ca serait plus de l’ordre de l’inutile, y compris pour la survie. Voir même irrationnel.
Après je suis pas psy, mais si on prend pas le contexte en compte...
On sais que le cerveau produit des pareidolies de visages a fond la caisse. Mais on sais aussi qu’il produit toutes formes d’objets familiers.
L’imagination, le contexte, la précision « objective » des formes (elles peuvent parfois être si « évidentes » qu’ont ne peut pas imaginer autre chose...Par exemple il serait difficile de prendre une prise électrique en forme de smiley pour un dragon plutôt qu’un sourire...), les fonctions cérébrales, tout cela doit être pris en compte.
En conclure une forme de «propreté » mentale, dans un sens ou dans l’autre, ca me parait être discutable.