Bonjour,
yquemener a écrit :Si c'est avéré, il est évident que je réviserai mon jugement, mais ces accusations ont quelques années, et quand on accuse quelqu'un de viol pédophile, ça déclenche toujours une enquête de police. Raël n'est pas Ron Hubbard, il n'a pas les moyens d'étouffer une telle enquête. Je pense que si il y avait le moindre élément à charge, il serait en procés immédiatement. Il est très clairement porté sur le cul, mais les mineures ne semblent vraiment pas l'intéresser et il est très prudent vis à vis de la loi. Il se sait dans le colimateur. Je crois que ses camps sont interdits aux mineurs justement pour être dans les clous.
Il y a une trentaine d'années, j'ai rencontré un raëlien en pleine campagne de propagande, qui m'a clairement dit qu'il avait adhéré à ce mouvement parce qu'il admettait la pédophilie, ce qui était sa seule forme de sexualité.
Quelques années plus tard, le mouvement a commencé à être dans le collimateur de la justice pour ces raisons. Vorilhon a donc changé son fusil d'épaule, et désormais la secte prend garde à ne plus être pris en défaut sur ce sujet.
Parmi d'autres, le site
prevensectes.com (français mais hébergé au canada) faisait état en 1997 de problèmes rencontré par Raël, notamment lorsque celui-ci, devant les tribunaux Suisse, exigea un droit de réponse au quotidien La Liberté :
Dans son édition du 6 août dernier, le journal avait écrit de cette secte qu'elle avait été « jugée dangereuse par la France » et qu'elle « prône théoriquement dans ses écrits la pédophilie et l'inceste ». Il relatait encore la condamnation à cinq ans de prison « pour abus sexuels sur une mineure de deux proches de la secte », en mai dernier à Carpentras. (…) est apparu à l'audience, qu'il s'agissait d'un animateur de la secte, et que les abus sexuels avaient été commis au domicile de la mère - elle-même raëlienne - de la victime.
(…)
Raël, dont le système de « géniocratie » fait de l'épanouissement sexuel une condition théorique de l'exercice des droits civiques, prône dans ses écrits non seulement des rapports sexuels précoces, mais également la création de « centres d'épanouissement » où les enfants seraient « éveillés » sous l'« orientation » d'adultes. Le but final de cet « éveil » étant d'en faire des « génies » dignes.
Le mouvement raëlien souhaitait pouvoir répondre qu'elle ne promouvait la sexualité qu'entre adultes consentants, et qu'elle considérait comme une «
abomination » et condamnait
« formellement » la pédophilie et l'inceste, dont elle estimait les auteurs
« psychiquement dérangés ».
Résultat de cinq heures d'audience, le droit de réponse est refusé aux raëliens, fait rare en Suisse, aux motifs suivants :
le juge a notamment estimé que le contenu des ouvrages qui constituent la doctrine officielle du mouvement peut « indiscutablement conduire à des comportements prohibés à l'égard des mineurs ».
(…)
Pour le juge, l'audience a permis d'apporter la preuve que les réponses des raëliens sont manifestement inexactes lorsque le mouvement affirme condamner la pédophilie et l'inceste.
(…)
nulle part dans les sept livres de Raël et les 55 revues fournies par le mouvement il n'a trouvé le moindre indice de condamnation de ces graves déviances sexuelles. Au contraire, il en a plutôt retiré l'impression que Raël soi-même semblait plutôt regretter que la loi pose des limites à ses épanchements envers la jeunesse. « On doit bien admettre que certains passages peuvent conduire certains adultes à des dérives sexuelles du comportement à l'égard d'enfants mineurs. »
Quoiqu'il en soit aujourd'hui, on peut donc comprendre que des soupçons demeurent quand à la sincérité de la secte sur ces questions.