Forum Sceptique

Cuillère Athée a écrit :Le jour de la marmotte, non merci.

Tu sais ce qu'elle te dit la marmotte ???

Moi, perso, la peur de la mort m'a empêché de dormir de longues années de mon enfance, depuis, j'ai appris à ne pas y penser, a zapper cette idée, surtout la nuit...
Je préfère penser ma vie.

MaisBienSur a écrit : Tu sais ce qu'elle te dit la marmotte ???

J'adore les marmottes, promis !

Cuillère Athée a écrit :
MaisBienSur a écrit : Tu sais ce qu'elle te dit la marmotte ???
J'adore les marmottes, promis !

pas autant que moi !

http://blog.mangi.fr/wp-content/gallery ... ration.jpg

Pepejul a écrit : Réfléchis bien à ce que j'ai dit et tu verras s'ouvrir devant toi un Monde de satisfactions concrètes et largement plus jouissives que toutes les illusions fantasmatiques que tu pourras inventer...

Franchement, ça fait six ans que j'y réfléchis, et je ne vois pas comment je pourrais "basculer" dans une conviction opposée à ce que je ressens profondément en moi. Je ne dis pas que ça n'arrivera pas, je dis que je ne vois pas comment ça pourrait arriver.

N'oublie pas que tu n'es rien et que les autres peuvent t'apporter bien plus que ce que tu penses et que dans 60 ans il ne restera plus rien de ce que tu es en dehors de quelques gène est un semblant de valeurs transmises à ta fille.

Euh... c'est censé être positif, ça?

Si tu fais preuve de sincérité dans ce cheminement tu auras en moi un fidèle allié et une épaule solide sur laquelle t'appuyer.

Vu comment je vois les choses actuellement, ce serait surtout une épaule sur laquelle verser toutes les larmes de mon corps.

Tu es de quel coin de Marseille ?

Je suis dans les Pyrénées depuis quelques années, mais j'ai vécu dans le 11è, quartier la Valbarelle. Tu connais?

Pepejul a écrit :
pas autant que moi !

http://blog.mangi.fr/wp-content/gallery ... ration.jpg

C'est pas des mouffettes ?

MaisBienSur a écrit :[

Moi, perso, la peur de la mort m'a empêché de dormir de longues années de mon enfance, depuis, j'ai appris à ne pas y penser, a zapper cette idée, surtout la nuit...

Merci, Marmotte, ça me rassure un peu de lire ça. Des fois j'ai l'impression d'être une extra-terrestre.

J'ai l'impression que si j'étais convaincue qu'il n'y a rien après, alors je n'aurais plus qu'à me flinguer tout de suite, justement pour ne plus avoir à y penser.

C'est ce qui est vendu à plusieurs débiles religieux à qui en plus on promet des vierges, un paradis, ou je ne sais quoi.
Du coup ces cons non seulement ils se tuent mais en plus ils en tuent d'autres.
S'il savaient qu'l n'y a rien après, ils n'utiliseraient pas leur temps à être plus heureux ? Si tout le monde le savait on n’utiliserait pas plus notre temps à être heureux ensemble ? Je sais on va me dire viol, vols, meurtres tout ça, mais ça c'est en partant de zéro!

C'est peu ou prou ce que je réponds au témoin de jéhova (en dehors du fait que systématiquement je répond "je n'ais pas vu l'accident, je ne peux pas témoigner")
Imagine aujourd’hui .... ben si, ils seraient cons pour la majorité et meurtres, viols et tout ça ...
Enfin c'est une vision "sensitive intérieure" du "hors moi" avec un "doigt mouillé" "d’éther"...

yquemener a écrit :
Dorothy a écrit :Je comprends pas. Comment peut-on "profiter" de la vie en étant convaincu qu'on va disparaître et qu'il n'y aura plus rien ensuite, rien du tout, le gouffre, le néant.
C'est dur. Perso il m'a fallu à peu près un an et demi pour me faire à cette idée

C'est surtout l'idée de souffrir avant la mort qui doit faire peur chez les athées. Mais quand on y pense bien la sensation de souffrance ne peut être associée qu'à la vie. En autant qu'elle soit brève, peu importe.

J'ai envie de dire "bienvenue chez les adultes" mais en vérité, beaucoup d'adultes n'intégrent jamais cette réalisation.

Particulièrement lorsque ce côté infantile de la pensée est flattée et encouragée par des "spiritualisants" de toutes obédiences.

Jean-François

Dorothy a écrit :Vu comment je vois les choses actuellement, ce serait surtout une épaule sur laquelle verser toutes les larmes de mon corps.

C'est comme les peines d'Amour, mais on finit par voir ce qui n'allait pas, t'inquiète. Quand je suis arrivée sur ce forum, il y a bientôt deux ans, j'ai fait comme toi, ouvert des sujets de tout ce que je n'avais jamais comprise et j'ai eût des réponses à profusion. Je t'en souhaite tout autant. J'aurais aimé te parler de ce que j'ai réalisé sur la mort, mais je dois partir, je reviendrai, par contre.

Sèche tes larmes petite fille

Parce que ça vous tente la vie éternelle ?
Si vous mourrez avec Alzheimer votre "vie" post-mortem c'est quoi ?
Une veuve remariée morte devient- elle polygame après la mort de son second époux ?
Si vous mourrez à 10 mois êtes vous en mesure de vieillir dans l'au-delà ou êtes-vous condamné à rêver de tétées ?
Souhaitez-vous retrouver les sales cons qui vous ont pourri la vie ?
Les petits vers c'est bien, moi ça me va (après don d'organe).

Il y a plein de morts et chaque année en amène son lot, les retrouver ne servirait à rien, nous n'aurions plus rien en commun : les vivants continuent à avancer, à changer, pas eux.
Ce serait comme croiser des vieilles connaissances avec qui l'on a perdu contact : souvent on a rien à se dire, on se parle en inconnus qui n'ont plus en commun que le souvenir d'un lointain vécu.
Chaque année amène aussi son lot de vivants, c'est beaucoup plus marrant.

"Ne prenez pas la vie trop sérieusement. Vous n'en sortirez jamais vivant." Elbert Hubbard

Dorothy a écrit : Vu comment je vois les choses actuellement, ce serait surtout une épaule sur laquelle verser toutes les larmes de mon corps.

Je suis dans les Pyrénées depuis quelques années, mais j'ai vécu dans le 11è, quartier la Valbarelle. Tu connais?

Pleure sur mon épaule ma belle, nous parlerons de ton problème ensuite...

C'est près de la Pomme ça non ? Moi je suis en Centre-ville (Chave)

Tiens cadeau pour toi :

Pardon pour ce hors sujet sentimental mais elle me fait de la peine la petite....

Dorothy une petite touche de lumière, sais tu pourquoi j'aime l'étude du réel par le biais du scepticisme? C'est que la réalité sera toujours plus vaste que mon imagination, étant de nature plutôt vagabonde j'aime à explorer le plus grand terrain possible, c'est peut être pour cela que je n'imagine pas la mort, elle ne sera que la fin de mon voyage, il faut bien poser ses valises un moment.
Alors profite de ton voyage vivante le plus longtemps, l'arrivée n'est jamais très drôle et même s'il n'y a rien la promenade vaut le coup. Imagine toi partir à pied pour la destination la moins attrayante du monde, mais sur ton chemin tu croiseras du monde, vivras des expériences, apprendras de nouvelles choses, t'arrêterais tu dès le départ parce que tu sais que la destination est pourrie ou bien préfères tu profiter du voyage?

Dorothy a écrit :je ne pourrai jamais me convaincre qu'il n'y a rien après la mort à moins de perdre la raison pour de bon.

Je ne pourrais jamais me convaincre qu'il y a une vie après la mort à moins de perdre la raison pour de bon

.
D'ailleurs, pourquoi devrait-il y avoir une vie après la mort?
Où et comment vivent ceux qui sont morts?
Est-ce qu'ils ont internet?...ça c'est une vraie question!

carlito a écrit :Je ne pourrais jamais me convaincre qu'il y a une vie après la mort à moins de perdre la raison pour de bon

Vu l'avatar, êtes-vous sûr que vous ne vouliez pas dire "une vie avant la mort"? Avez-vous subi des Near Life Experiments marquantes

Jean-François

Jean-Francois a écrit :Vu l'avatar, êtes-vous sûr que vous ne vouliez pas dire "une vie avant la mort"?

C'est un hommage..."la grande faucheuse" a toujours le dernier mot.

J'aime bien la grande faucheuse, je pensais en faire un tatouage un jour avec l'inscription "not today" (Dash aura compris)

Qu'y a t-il après la mort?

Rien, sinon nos luttes, nos espoirs, nos valeurs transmises à nos enfants.
Rien, sinon le souvenir de notre nom qui peut durer plusieurs générations.
Rien, sinon notre vécu sous forme de textes, d'images, de vidéo gravés sur CD, DVD et maintenant sur FB.
Rien, sinon le coup de pied au cul donné à notre entourage pour dire que la vie continue comme l'a fait une de mes amies deux jours avant son décès.

C'est peu, mais déjà beaucoup plus que ce que les autres espèces animales peuvent faire. Si ça peut vous soulager, Dorothy.

Cette discussion me fait penser justement à cette amie décédée récemment pour qui j'avais écrit un texte sur FB :

Spoiler

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Saleté de 6 décembre...

1989. Chute du mur de Berlin. Après une décennie de No Future nucléaire, je voyais arriver un ciel moins sombre. Pour moi, c'est un avenir qui prenait aussi la forme d'un travail stimulant en recherche à l'hôpital Ste-Justine après une maîtrise avec une bande de joyeux lurons de Polytechnique.

Mais Vlan. Un soir de décembre, 14 femmes à la Poly sont massacrées. Soirée interminable à attendre un p'tit frère et sa blonde enfermés quelque part à la Poly. Et à se poser la question: qui? Qui? Ensuite, je me rappelle une journée glaciale en face de la basilique Notre-Dame pour un adieu aux victimes. Entre les deux événements, c'est le flou. Trop d'émotions pour s'en souvenir? Peut-être...

Malgré le chagrin et l'incompréhension de la tragédie, la gang de génie biomédical décide de faire son party de Noêl dans les nouveaux locaux du 6ième de Poly. Décision osée mais salvatrice. On se retrouve entre amis, étudiants, assistants et profs et on décompresse en masse. De cette soirée, une rencontre eut lieu entre deux personnes pour qui j'ai une très grande amitié: Alain et Suzanne.

Et le temps a passé, Suzanne et Alain ont fondé une belle famille. Je les ai perdus de vue pour les retrouver avec une joyeuse tribu via FB. De plus, pour moi, le souvenir de la tragédie de Poly semblait s'estompé peu à peu. Puis, avec le 25e et tout le battage médiatique autour de la tuerie, je sentais remonter certains souvenirs avec quelques appréhensions.

Et le coup de masse: Suzanne est décédée suite à un combat inégal contre un foutu crabe. Un 6 décembre, celui du 25e de Poly. Une lutte entreprise il y a 4 ans, jour pour jour, car c'est lors d'un autre 6 décembre que Suzanne a su la gravité de sa maladie. Quelle boucle cruelle... Adieu Suzanne, va en paix. De ce que j'ai lu, vu et compris, tu vas laisser un souvenir impérissable à tout ton clan. À Alain et tes garçons, je vous embrasse très fort. Courage. Et tout ce que je peux ajouter c'est...

Saleté de 6 décembre.

À Suzanne.

Christian

Vous m'avez mis le moral à zéro là...

Dorothy a écrit :Vous m'avez mis le moral à zéro là...

Attends, c'n'est pas terminé...

Parce que les souvenirs photos/vidéos, FB et nos enfants, ben dans 50, 000 ans, tout ça sera perdu ou tellement loin et « dilué » que ce sera comme s'ils n'avaient jamais existé. Moi ça ne me réconforte aucunement!

Et certains vont peut-être me trouver weird, mais aucunement besoins d'attendre de devenir sceptique ou de ne plus croire en Dieu ou en la vie après la mort pour expérimenter le « sentiment de la mort » qui fait si peur à certains. Perso, même à mon époque zozo, lorsque je méditais ou me concentrais sur ce genre de trucs, j'ai vite ressenti et « réalisé » que rien ne dure éternellement! J'ai frôlé le « bad trip» parce que même si Dieu existe, même si la réincarnation existe et même si notre « âme » continue d'exister d'une manière ou d'une autres, rien n'est statique et immuable. Dans quelques septillions d'années, même si mon « âme » est toujours quelque part, je ne serai plus Dash! Dash sera complètement mort, enterré (même plus

) et oublié (idem pour les perso public, historique, etc). Donc dans tous les cas, la mort est une fatalité! Déjà que j'ai le sentiment de ne plus être du tout la même personne que j'étais il y a 25 ans! Et que je suis parfois mélancolique de situations qui n'existent plus même si je suis pourtant bien vivant et sur la même planète.

Mort ou vivant ne change rien puisque tout change et évolue.

Perso, les gens qui voient ça différemment selon qu'ils croient ou non en Dieu ou à la vie après la mort manquent grandement d'imagination à mon avis. Rien ne demeure éternellement, peu importe comment on repousse le problème. Tout va mourir et disparaitre, un jour ou l'autre!

Et c'est bien pourquoi le présent est si important qu'il est mieux de se concentrer sur ce dernier et de l'apprécier. Parce qu'il ne reviendra jamais. ...avec ou sans « Dieu »!

Dash a écrit : Attends, c'n'est pas terminé...

Parce que les souvenirs photos/vidéos, FB et nos enfants, ben dans 50, 000 ans, tout ça sera perdu ou tellement loin et « dilué » que ce sera comme s'ils n'avaient jamais existé. Moi ça ne me réconforte aucunement!

Je t'avoue que moi non plus ça ne me réconforte aucunement.

Et certains vont peut-être me trouver weird, mais aucunement besoins d'attendre de devenir sceptique ou de ne plus croire en Dieu ou en la vie après la mort pour expérimenter le « sentiment de la mort » qui fait si peur à certains. Perso, même à mon époque zozo, lorsque je méditais ou me concentrais sur ce genre de trucs, j'ai vite ressenti et « réalisé » que rien ne dure éternellement! J'ai frôlé le « bad trip» parce que même si Dieu existe, même si la réincarnation existe et même si notre « âme » continue d'exister d'une manière ou d'une autres, rien n'est statique et immuable. Dans quelques septillions d'années, même si mon « âme » est toujours quelque part, je ne serai plus Dash! Dash sera complètement mort, enterré (même plus ) et oublié (idem pour les perso public, historique, etc). Donc dans tous les cas, la mort est une fatalité!

Je ne suis pas d'accord. Je vois ici un biais de raisonnement consistant à slider du concept de mort physique à celui de mort symbolique.
Je suis bien consciente que je ne suis plus la petite fille de six ans qui avait peur du grand méchant loup. Bien entendu que cette petite fille est "morte" au sens figuré du terme. Mais cette petite fille est néanmoins toujours présente en moi en ce sens qu'elle est une étape dans ce que je suis devenue. J'ai même encore une ou deux cicatrices qui me le rappellent quand je me regarde dans le miroir.
Je suis actuellement dans une période de recherche, je veux trouver des réponses. En quelque sorte, je voudrais que la Dorothée que je suis aujourd'hui "meure" pour devenir une femme plus accomplie.
Mais si c'est pour que finalement la lumière s'éteigne pour l'éternité, alors cette recherche est complètement vaine, elle n'a plis aucun sens. Autant rester comme je suis à m'éclater au maximum, à vivre à 100 à l'heure, à me flinguer ou à flinguer tout le monde autour de moi, quelle importance?

Tu comprends?

Dorothy a écrit :Je suis actuellement dans une période de recherche, je veux trouver des réponses

Essaye de te rendre compte qu'il y a de mauvaises questions qui n'apporteront que de mauvaises réponses. Les questions dites existentielles en particulier qui consiste à chercher un but sans même savoir si il existe. D'autres, comme la souffrance des enfants, ne posent de problèmes qu'à ceux qui ont déjà donné une (mauvaise) réponse à d'autres questions pour résoudre d'autres problèmes. Les contradictions qu'entrainent automatiquement les croyances me dérangent beaucoup plus que l'absence de réponses à des questions somme toute illégitimes.

Sache aussi que ton ressenti qui te pousse à croire à un au-delà a pour pendant d'autres ressentis qui poussent à penser le contraire. Un ciel étoilé, par exemple me fait ressentir mon insignifiance. Personne ne m'a créé, ne m'a voulu*. Je suis là pour un moment qui me parait trop court ou trop long selon les circonstances. Globalement, je pense que la vie par elle-même vaut d'être vécue et suffit à mon bonheur (qui n'est fait que de brefs moments heureux sur un bruit de fond de malheur et d'ennui).

Ce qui me réconforte, c'est que les au-delà que nous promettent "ceux qui savent" sont bien pires que le néant. Chanter la gloire de Dieu avec une grande robe blanche au milieu de ceux qui l'ont mérité, arghh ! Les soixante dix vierges, ça va un moment mais ont doit vite s'en lasser.

L'éternité m'angoisse plus que la mort. C'est peut-être ça qui me fait accepter de bonne grâce ma condition de mortel définitif.

* mes parents n'ont fait que suivre leurs pulsions naturelles et sociales, comme la plupart des milliards d'animaux sexués avant eux.

Wooden Ali a écrit :Les questions dites existentielles en particulier qui consiste à chercher un but sans même savoir si il existe.

Il y a bien d'autres questions existentielles que les gens se posent comme Pourquoi les gens insistent-ils pour avoir une boisson "light" avec leurs deux Big-Mac et leurs grandes frites ? qui n'ont peut-être pas de réponse non plus.

Dorothy a écrit : Mais si c'est pour que finalement la lumière s'éteigne pour l'éternité, alors cette recherche est complètement vaine, elle n'a plis aucun sens. Autant rester comme je suis à m'éclater au maximum, à vivre à 100 à l'heure, à me flinguer ou à flinguer tout le monde autour de moi, quelle importance?

Tu comprends?

Tu as un enfant, tu comprend que ça change tout. On est un maillon d'une longue chaîne. La vie est merveilleuse, elle est longue et riche. C'est pas parce que je sais que je vais mourir que je vais brusquement faire des choses absurdes qui ne me plaisent pas, comme consommer de la drogue ou m'agenouiller devant une statue. Je vis ma vie pleinement et lorsque la partie sera finie, "game over", je laisserai la place à d'autres joueurs. J'adorerais pouvoir rejouer, mais c'est pas le cas, le passé est à jamais gravé et l'avenir est encore à découvrir.

Toute ma personnalité et mon expérience est stocké dans mon cerveau, quand il aura court-circuité, je ne vois pas trop ce qui pourrait rester, et je ne vois pas l'utilité de penser que ton esprit subsistera sans pouvoir ressentir à nouveau les merveilleuses sensation de notre vie physique.

J'ai longtemps hesité a poster, car je trouvais pas mes mots

je savais pas trop comment expliquer.
Je vais voir si je peux.
Comme j'ai dis dans un autre post, je crois en l’âme, comme ce qui fait qu'une créature vivante est vivante. Ca a rien a voir avec la religion.
L’âme c'est ce qui différencie le vivant du mort. Techniquement, quand une personne meurt, l’âme disparait. Puisqu'il n'est plus vivant.
Mais comme a dit Anaxagore :

« Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau. »

Repris par Lavoisier plus tard par :

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

Donc, pour moi, cette "énergie vitale", cette "âme", ne peut pas disparaitre, elle se sépare du corps pour se recombiner avec un autre corps. Et ainsi de suite.

Dorothy a écrit :J'ai même encore une ou deux cicatrices qui me le rappellent quand je me regarde dans le miroir.

Naturellement, moi aussi, mais, 25 ans, ce n’est rien! Admettons que « quelque chose persiste éternellement », pas sûr que ces « cicatrices » soient encore perceptibles après des milliards d'années!

Dorothy a écrit :alors cette recherche est complètement vaine, elle n'a plis aucun sens. Autant rester comme je suis à m'éclater au maximum, à vivre à 100 à l'heure, à me flinguer ou à flinguer tout le monde autour de moi, quelle importance? .

Ben c'est exactement pour ça que je trouve les croyants qui font ce genre de raisonnement terriblement lâches et égoïstes!

Parce qu'ils abandonnent (à tenter de faire de leur mieux et à participer à rendre la vie « meilleure ») s'ils n'ont pas la « promesse » ou l'assurance ou la certitude de pouvoir en bénéficier éternellement!

Dans un sens, les gens qui pensent comme toi n'ont aucun « mérite moral » à faire tout ce qu'ils font et les athées en ont beaucoup plus, car ces derniers s'efforce de faire tout ce qu'ils font, malgré tout.

Encore une fois, on peut transposer le problème à un autre ordre : de toute façon, peu importe ce qui ce passe après, nous savons tous que nous allons mourir, non? Toi aussi, non? Alors pourquoi tu investirais financièrement (p. ex., entre autres) pour ton futur « physique et matériel » pour ainsi pouvoir en profiter et en faire profiter ta descendance alors que, de toute façon, tu vas tout perdre à la mort de ton corps? Tu vois? Ça revient au même! Tu vas me dire que tu le fais pour vivre des moments heureux avec tes enfants ou pour leur léguer quelque chose, etc., même si tu n’es plus ici-bas un jour, hein? Ben, que tu quittes ce monde pour un autre ou que tu le quittes pour le « néant », ça change quoi en fin de compte? En quoi ça change les moments présents que tu peux vivre au cours de ta vie ici? En quoi ça change le fait que tu peux contribuer à ta façon, à rendre la vie de tes proches et amis, un peu plus agréable?

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Qu'y a t-il après la mort?

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